Prologue

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J'étais paisiblement endormie dans mon lit lorsque j'entendis un immense fracas, puis le claquement d'une porte. Je me redresse immédiatement en sursaut et écoute attentivement. Des éclats de vois me proviennent de personne que je ne connais pas et ceux de mes parents. Je sors lentement de mon lit et ouvre discrètement la porte de ma chambre. Puis je sors et me colle au mur qui mène à escalier. Je m'accroupis et sors légèrement la tête. Je vois alors cinq hommes, tous aussi grands et musclés les uns que les autres. Dans ma tête de gamine de 5 ans, ce son pour moi des méchants. Ils ont tous un couteau en main, et l'un d'entre eux, celui qui tient une épée, est devant mon père, un sourire cruel aux lèvres. Mais qu'est-ce que c'est que ce cauchemar, pensais-je. Je sentis les larmes me monter aux yeux. Quelque chose me disait que sa allait mal finir...

Ma mère tenait un couteau avec une lame d'environ 15 centimètres, semblable à celles de quatre des hommes présent dans la pièce. Mon père lui, tenait une longue épée, la même que l'un des hommes, celui qui semblait être le plus fort. Puis, ils commencèrent à se battent. Les coups fusaient de partout. Je remarquai alors que deux des hommes étaient contre mon père. Il tua rapidement celui qui se tenait devant lui et alors que le deuxième allait planter son arme dans son dos, mon père pointa son arme derrière lui et atteint directement l'homme. Il retira son arme et le corps de la victime tomba au sol. Au même moment, ma mère se débattait avec un autre homme. Elle réussi à le pousser contre le mur, se qui lui fit perdre son arme qui tomba au sol. Sans perdre de temps, elle lui trancha brutalement la gorge et son corps tomba inerte au sol, dans une marre de sang. Ma mère se retourna pour voir que son mari menait un combat féroce contre le dernier homme, mis à part le chef, décidais-je de l'appeler. Alors que mon père avait réussi à repousser son adversaire plus loin, celui avec l'épée, le chef, attaqua .Après quelques coups, leurs épées s'entrecroisèrent et chacun luttait pour ne pas lâcher prise. L'autre homme que mon père avait repoussé en profita alors pour s'élancer sur lui. Juste au bon moment, ma mère arriva à temps et lui fit subir le même sors que l'autre. L'homme à l'épée se recule alors et prends un sourire amusé, puis dit :

- Sa ne sert à rien de lutter. Vous saviez que ce moment allait arriver.

Mes parents ne répondirent pas tout de suite, puis ma mère dit :

-Je ne vous laisserai pas approcher ma fille.

Sa voix était basse et profonde. Elle me faisait peur...

Mais qu'est-ce qu'ils attendent! Qu'il le tue qu'on en finisse! pensais-je soudainement. Mais ils restaient là, en position d'attaque. Mon père attaqua alors brusquement et s'entama le même combat féroce que tout à l'heure. Tout ce passait à une vitesse fulgurante et je manquais des bouts. Puis, je ne sais comment, l'épée se retrouva alors planter dans le corps de mon père. Elle le traversa de part en part. Mon père se figea brusquement et laissa échapper un souffle. Étrangement, il était d'une couleur bleuté, très jolie. L'ennemi retira alors son épée. Le corps de mon père s'effondra alors au sol, sans vie .Je lâchai alors un sanglot qui ne passa pas inaperçu, malheureusement. L'homme souri de ce même sourire sadique et se dirigea vers moi. Je ne sais pas comment, mais il fut devant moi en un coup de vent. Je lâchai alors un cri et heureusement, ma mère arriva juste à temps. Elle se planta entre lui et moi et dit :

-Recule immédiatement, sal ordure! Cria-t- elle.

Il ne fit que lâchai un rire rauque, comme celui des méchants dans les films, puis s'élança sur ma mère. Elle tira alors son couteau, mais celui-ci manque de peut sa cible. Je me dis alors que le pire allait arriver. Ma mère allait mourir... L'intrus s'approcha alors d'elle et leva son arme au dessus de sa tête. Mais alors qu'il souriait, un filet de sang coula de sa bouche, puis il tomba au sol. Je vis alors la dague de ma mère planter dans sa nuque. Mais comment était-elle arriver là? me demandais-je. Je restai figé là sans comprendre, tétanisée par la peur. Puis, ma mère se tourna vers moi. Lorsqu'elle vit les larmes sur mes yeux, elle se laissa tomber au sol et me pris le visage entre ses mains.

-Ma chérie, murmura-t-elle.

-Pa... pa... papa est mo... mort, sanglotais-je.

Sans rien dire, elle me prit dans ses bras et me serra fermement. Puis elle colla son front contre le miens et dis :

-Ma chérie... je suis désolée. Moi et ton père on voulait seulement te protéger. On ne voulait pas qu'il t'arrive quelque chose...

Sa voix était de plus en plus faible et elle semblait énormément lasse. Elle ferma les yeux et des larmes coulèrent aux coins de ses yeux.

-Maman, dis-je doucement. Je voulus la reprendre dans mes bras mais elle me prit doucement mais fermement les bras et me tint à distance. Blessée, je la regardai sans comprendre. Puis, voyant ce que je ressentais, elle me dit :

-Katarina... et mit une main sur son ventre.

Je vis alors qu'une immense tâche de sang avait imprégner sur son chandail.

-Maman, dis-je encore une fois.

-Chérie...

Mais je me levais déjà pour aller à la salle de bain. Elle m'arrêta en m'agrippant fermement le poignet, puis dis :

-Ça ne servira à rien ma chérie.

-Mais maman... tentais-je.

-Non ma puce écoute moi, dit-elle. Ton père et moi voulions ton bien. Tu étais la seule chose qui comptait réellement pour nous ma puce, et on t'a toujours chéri.

Tout en me regardant dans les yeux,elle mit sa dague dans mes mains et continua :

-Maintenant, tu seras seule pour affronter cette vie, ta vie. Ça ne sera pas toujours facile mais je sais que tu y arriveras. Tu seras forte, comme nous. Tu devras te battre pour survivre et vivre librement. Ne te laisse jamais dicté ta conduite. Mais surtout, tu dois savoir que la vie est injuste et que tout ne se déroule pas toujours comme on le souhaite.

Elle s'était arrêter et soudain, elle s'appuya sur son bras avant de glisser au sol.

-Maman! Criai-je en pleure. Ne me laisse pas...

Je commençai à pleurer. Puis je l'entendis murmurer :

-Il y a de quoi pour survivre dans notre chambre. Prends ce dont tu as besoin et va voir ton ami Elliot, il pourra t'aider. Sois courageuse et...

Elle s'arrêta et laissa échapper un faible souffle. Puis, elle lâcha :

-Je t'aime ma puce...

Elle avait placée sa main sur mon visage l'avait tiré vers le siens. Puis, elle laissa échapper d'elle le même souffle magnifique que papa, mais le siens était rose, comme un couché de soleil. Je sentis alors son énergie se répandre en moi et me laisser calme. On aurait que sa force et tout son esprit coulait en moi. Puis, elle s'arrêta. Ses yeux se fermèrent et là, je compris que tout était fini. Je pris son corps dans mes bras et pleurai encore et encore, et je me promis alors de me venger. Bien entendu, ce n'est que pour l'instant de la colère que je ressens mais je sais une chose, c'est que je me vengerai, tôt où tard.

Une succube vangeresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant