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« 𝘩𝘢𝘯𝘨𝘶𝘨 ? »


𝗺𝗲𝗿𝗰𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟭𝟳 𝗷𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 𝟮𝟬𝟭𝟵, 𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲

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𝗺𝗲𝗿𝗰𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟭𝟳 𝗷𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 𝟮𝟬𝟭𝟵,
𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲







🪷







Les grandes vacances sont l'occasion pour la plupart des étudiants de se sentir, pour la première fois depuis le début de l'année, complètement libres.







À leur différence, depuis que j'étais en âge de gagner mon propre argent, les deux mois de vacances n'existaient plus pour moi. Chaque été, je travaillais pour que mes parents n'aient pas à se priver. Ça ne changeait pas réellement du reste de l'année, puisque là-aussi, je décrochais des contrats étudiants ; chaque journée libre de cours était consacrée au magasin dans lequel j'étais caissière.







L'année deux mille dix-neuf fut l'exception ; entre les recherches d'écoles, de filières et d'appartements, j'avais été incapable de pouvoir postuler là où j'aurais sûrement dû le faire. Si bien que mon employeur habituel n'avait pas pu reconduire mon contrat. J'étais donc désormais libre de passer mon été comme je le souhaitais, du moins, le temps que je trouve un job pour remplacer celui que j'avais perdu.







Le point positif dans tout ça, c'est que j'allais avoir la possibilité de rester dans ma chambre autant de temps que je le souhaiterais. J'allais pouvoir réfléchir à l'avenir qui s'offrirait à moi. Y réfléchir réellement cette fois, sans penser à ce que cela allait pouvoir engendrer autour de moi. Pas comme lors de cette visite à Paris où j'avais essayé de me persuader que tout ne pourrait que bien se passer, dans l'unique but de rassurer mes parents.








Cette fois-ci, c'était différent. Cette fois, c'était pour moi. Ça concernait toutes les choses que j'avais tenté de refouler pour m'assurer que personne ne serait blessé. Ça concernait toutes ces nuits que j'avais passées à pleurer parce que je croyais être incapable de faire quelque chose qui me ferait vibrer.







Pour la toute première fois, j'allais être égoïste et ma santé mentale n'en avait jamais autant dépendu. J'avais besoin de changer de vie. Je voulais sentir mes cellules s'éveiller pour se nourrir des plus belles richesses que cet univers ait la capacité de nous offrir.







Parler de mes rêves n'était pas un sujet facile, même avec mes proches. Évoquer un possible départ était, pour l'instant, encore tabou. J'avais déjà eu un tas de discussions avec un nombre incalculable de personnes concernant les chemins qui s'étaient disciplinés face à moi, mais aucune n'avait mené à un enthousiasme aussi sincère que celle partagée avec Jeon Jungkook. Il avait fait naître en moi le courage nécessaire pour prendre ma vie en mains. Mes rêves étaient soudainement devenus atteignables.







𝐜𝐚𝐝𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐮𝐛𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant