Volupté de la chair

Plaisir d'une nuit

S'écoule de façon abrupte ce ruisseau nocturne pour arroser et faire éclore ces pensées à caractère idyllique. Voilà qu'un sourire s'échappa des suites d'une senteur paradisiaque, l'atmosphère devient pesante, à force de s'emplir de désir et de vouloir. Ma main dans sa démarche point hasardeuse décrit ses courbes accidentées.

Alors que ma présence devient des plus imposantes et que mon emprise ne cesse de grandir; mon souffle divin caresse le long de son coup et du bout de mes doigts je sens ses poils s'hérisser. Ma voix tel un bourreau vient achever tout semblant d'un quelconque doute à résister. Entre mes mains un corps sans vie une âme emprisonnée par le seul désir de jouir. Ma main toujours dans cette expédition merveilleuse ne cesse de me décrire les formes d'un monde sans pareille. Mes démarches son méthodique et point précipité m'appelant par je ne sais quel nom elle demande libération

Alors un échange salivaire vient rompre ses paroles futiles n'ayant point leurs places ici. Ce corps cette douceur ces courbes ce parfum cette humidité j'en ai l'eau à la bouche. Ma main atteint ses limites, laissant place à une langue patibulaire.

Alors une délectation dans une douceur diabolique; qui fit ravage a des endroits suaves et délicieux. Divin de savoir que l'on est en mesure de pourvoir à un vouloir

Alors que le jour se lève et que les rayons lumineux pénètrent au plus profond des ténèbres Et que les gémissements mélodieux et rythmiques me font danser. Il s'en va il revient mouvement incessant de l'émissaire du roi, dans sa quête ardue de plaisir. Gloire à celui qui donne et miséricorde à celle qui reçoit

Charnelle, chaleur, sueur, elle en demande, à cœur joie j'en donne. Coup après coup je libère petit à petit son âme d'une emprise dont je fus coupable. L'extase qui naquit de tant de péripéties était sans pareil