Prologue

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Bon bah... puisque j'ai lu, relu et rerelu je vous partage ce premier jet.

Premièrement, je tenais à vous dire que c'est la première fois que j'écris ce genre d'histoire. Que ce soit dans la forme, la profondeur du texte ou le type, j'ai dû m'inspirer de toute un tas de romans et de films pour avoir une idée du '' concept ''...

Étant plus branché fantasy ou adolescent, cette idée à longuement mûri dans ma tête et pendant des mois, j'ai travaillé dessus, juste pour le prologue, d'ailleurs 😭

Enfin bref, j'arrête de vous embêter avec mon monologue dans l'espoir que ce qu'il se passe dans ma tête vous plaise <3.

Bonne lecture 📖





La buée sur les fenêtres, les petits clapotis sur le toit - l'avantage de vivre au dernier étage, les gouttes de pluies qui font la course sur les fenêtres closes. Elle les regardait avec attention et du bout du doigt, elle fit un cœur sur la vitre. Un cœur sans défaut. Elle hésita à dessiner la lettre « M » au centre et finalement, ne le fit pas mais fut attirer par un son de clavier. Sa fratrie était absorber par son téléphone.

Elle l'observa longuement. Jusqu'à détailler son visage. Il était assis sur un fauteuil une place à sa droite. La jeune fille était debout sur un canapé six place face à la fenêtre. Les bruits de clavier cessèrent et le jeune homme lui jeta un coup d'œil. Il l'à dévisagea et repris son activité.

- Quand je t'éclaterais les deux yeux, tu ne me regarderas plus comme un chien abandonné. dit - il sèchement. J'ai horreur de cette habitude que tu as prise.

Elle ne le répondit pas.

- Et descend de là ! Si tu te fais mal, je me ferais encore grondé ! Purée ! Et en plus tu dérange le canapé !

Elle ne perdit pas de temps et donna son dos à la fenêtre ; mais son pied s'emmêla dans les draps et elle tomba au-dessus du tapis à carreaux vert et blanc dans un bruit sourd.

Juste après le choc, elle fit une grimace en tenant son coude droit.

Son frère n'avait pas bougé. Il l'avait juste dévisagé.

- J'entends un reniflement et je te donnerais une vraie raison de pleurer.

« J'ai pas mal, de toute façon. » se dit-elle.

Elle se releva. Rapidement. Comme si elle n'était jamais tombé. On entendait que les bruits du clavier du jeune ado. Elle le fixa un moment. Dans le silence ; Jusqu'à ce que le son s'arrête brusquement. De nouveau.

- Arrête... de faire ça.

- ¿Qué estás leyendo? osa t-elle demander.

Il ne répond pas.

- ¿Xixi? ¿Qué estás leyendo?

- Maxime ! articule-t-il. Et je t'ai dit de parler en anglais ! On est au nord de l'Amérique ! Arrête de faire ta gamine et grandi un peu ! T'es chiante, collante et insupportable ! Bon sang ce que t'es insignifiante ! Fout moi la paix, une bonne fois pour toute !

D'un geste inattendu, l'adolescent pousse la jeune fille ; cette dernière heurte violement le canapé.

- Vas-y ! Pleure ! Tu sais faire que ça ! Sale parasite !

- Maximilien ! gronde une voix mure et masculine. C'est quoi ton problème ? T'as perdu la tête ?

C'était leur paternel.

- Mais c'est elle ! Elle me colle comme du chewing gum ! Et elle n'arrête pas de me voler mon pull comme si c'était à elle ! Elle pourrait habiller l'Amérique entière mais elle s'intéresse au seul pull que maman m'a offert !

- Ta mère t'en achètera un autre !

- Je m'en fous, c'est mon pull !

- Parle-moi autrement, jeune homme ! Je ne vais pas accepter ce genre de comportement, je ne suis pas ton camarade ! Et respecte ta sœur, ce n'est pas un animal !

- Elle se casse un ongle, vous vous téléportez jusqu'à elle ! C'est du favoritisme ! C'est dégeulasse !

- Monte te calmer dans ta chambre, tu reviendras quand tu auras faim. Tu m'as saoulé.

Il jeta un coup d'œil à la préadolescente - qui était toujours allongé sur le sol non loin du tapis - et lui balança la Barbie brune, qui trainait sur le canapé six places, au niveau des épaules. Elle en sursauta.

- Écoute-moi bien, j'te déteste ! Je.te.deteste ! Parasite !

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