Jour 1

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Jour 1

Il faisait sombre, froid et j'avais mal au poignet, comme ci quelque chose m'y était attachée, mais cela ne m'importait peu pour le moment. Je ne me souvenais de rien, à part de mon prénom : November. Lorsque je repris mes esprits, je n'ai pu me retenir de lâcher un cri de stupéfaction. Un jeune homme qui semblait avoir environ mon âge se tenait à mes côtés, on était assis sur un canapé et celui-ci était en train de me fixer. Cet homme était celui qui me torturait la poignée. En effet, son poignet était attaché au mien à l'aide de ce qui me semblait être des menottes. Où avait-il bien pu se procurer des menottes ? Prise par la peur, je n'ai pu me retenir d'essayer de m'échapper de ses menottes, mais hélas, ce n'était sans succès. A chaque mouvement, j'éprouvais de la douleur, mais cela n'était pas ma priorité. Enfin, ça ne l'était pas jusqu'au moment où le jeune homme parla pour la première fois.

- ? : Arrêtes. M'ordonnait il avec froideur.

-November : Qui êtes-vous ? Et pourquoi suis-je attachée à votre poignet ? Disais-je effrayée.

- ? : Ne t'inquiètes pas, ça va s'arranger dans quelques jours.

Mon instinct me dit que je devrais le faire confiance malgré le fait qu'il m'a l'air suspect, et puis ce n'est pas comme ci j'en avais le choix. Avant même de pouvoir enchainé la discussion, celui-ci expira et continua sa phrase.

- ? : J'imagines que tu ne te souviens de rien.

-November : Vous avez vu juste, avez-vous quelque chose à avoir dans tout cela ?

- ? : Ne précipite pas les choses, tu le sauras bientôt.

Cette phrase me procura un frisson, je ne saurais comment l'interpréter. Que me voulait il ?

-November : Laisse moi partir ! disais je terrifiée.

- ? : Crois tu vraiment que je vais te laisser partir ? Et puis comment pourrais tu le faire ?

Sur cette phrase, il me montra son poignet droit, lié à mon poignet gauche à l'aide de ses fameuses menottes.

-November : Trouve un moyen de te débarrasser de ces foutus menottes !

- ? : Par contre évite de me parler sur ce ton, je te rappelle que je ne suis pas ton ami.

-November : Que vas-tu faire sinon ? Disais je avec provocation.

- ? : Ne me provoque pas.

Sur ses dires, je commençais à tirer mon bras, afin que mon poignet puisse du moins sortir de ces menottes, en même temps de tirer, je criais à l'aide, espérant que quelqu'un vienne m'aider. Lorsqu'il remarqua mes cris, celui-ci me plaqua sur le canapé, en mettant sa main gauche sur ma bouche.

- ? : Que tentais tu de faire ? Me criait dessus.

-November : Crois tu vraiment que je vais rester les bras croisés, sans ne rien faire ? Ça ne se voit pas ce que je fais ? Je crie à l'aide, imbécile.

Sur cette phrase, je lui ai crachée dessus, mais son regard me faisait comprendre que je n'aurais jamais dû faire ça.

- ? : Viens tu vraiment de me cracher dessus ?

Celui-ci avait l'air énervé, son regard était si vide, il avait un regard noir, sombre, on pouvait y voir notre reflet à l'intérieur, ses yeux était juste magnifique, mais là n'était pas le moment d'y pensé.

-November : Je ne suis pas l'une de tes filles soumises, laisse moi partir.

Sur ma phrase, il semblait énervé, mes suspicions se sont affirmées lorsqu'il m'ordonna de le suivre, vu que je ne suis pas naïve, j'ai évidemment refusé, seulement celui-ci n'abandonna pas et me pris par force, évidemment je n'ai pu me débattre, celui-ci était plus fort que moi et me débattre ne servirais à rien, sans compter le fais que je ne pouvais pas m'enfuir vu que j'étais menottée à cet imbécile. Je n'arrêtais pas de l'ordonner d'arrêter mais lorsqu'on était arrivé, on se trouvât devant une chambre qui me semblait abandonner, celle-ci était sale, il y avait énormément de poussière et cette salle sentait ce qui me semblait le cadavre.

MenottésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant