Le Coeur Meurtri - Tome 1 [ EN CORRECTION ]

Chapitre 16 : Hommes Mort

Manoir

Mégane

Il était juste là-devant mes yeux, il se tenait parfaitement droit, il était vêtu entièrement de noir, il portait un pantalon noir, un t-shirt noir qui moulait parfaitement bien son corps et il portait une veste en cuir. S'il n'était pas le chef d'un cartel, je saurais tomber raide dingue de lui en le voyant dans cette tenue qui lui allait à la perfection.

Respire, c'est le chef d'un Puissant Cartel..

Toujours accompagné par les trois hommes qui étaient venus me chercher dans la chambre, nous descendons l'escalier de cet endroit de malheur.. Les yeux toujours braqués sur lui, je continuais de l'admirer.

Putain, qu'est-ce qu'il est beau !

Lorsque nous arrivons en bas de l'escalier, il fait un signe de tête à ses hommes avant de poser son regard sur moi. Les trois hommes s'éloignaient de moi, me laissant seule avec lui.

- Bonsoir Mégane ! Me dit-il d'une voix douce en s'approchant de moi

- Bon.. bonsoir.. Bégayais-je en le regardant dans les yeux

Il me regardait de la tête aux pieds, son regard se portait à ma blessure au niveau de mon bras, il arquait un sourcil en s'interrogeant sur mon bandage que Bianca m'avait fait quelques heures plutôt. Je dirigeais ma main vers le bandage pour le dissimuler avec mes doigts.

- Tu es blessé ! Qui ta fais ça ? Demanda-t-il

Toujours ma main posée sur ma blessure, je ne répondis rien, je ne savais pas quoi lui dire et je n'avais sûrement pas lui dire les choses horribles que ce porc de Lorenzo m'a infligé..

A quoi bon lui dire ?

- Je vais reposer la question. QUI TA FAIS ÇA ? Criait-il en faisant un pas de plus vers moi.

Je sursaute à son haussement de voix et par réflexe, je recule d'un pas en frôlant la première marche de l'escalier. Son regard perçant toujours rivé sur moi en quête d'une réponse.

- Mégane, RÉPONDS-MOI ! Dit-il sur un ton sec en m'agrippant les bras

- Aïe ma blessure, répondais-je en grimaçant légèrement de douleur

Je regardais mon bandage sur le bras pour vérifier si la plaie de s'ouvrait pas à nouveau et je constatais qu'il y avait aucune goutte de sang qui s'écoule du bandage.

Je relevais les yeux vers lui, son regard avait changé, je pouvais voir dans ses iris bleus une lueur de colère, une très très forte colère qui l'envahissait de plus en plus à chaque seconde.

Je déglutis en voyant son regard qu'il ne lâcherait pas l'affaire, qu'il était prêt à attendre que je lui donne la réponse qu'il attend depuis quelques minutes.

Peut-être que si je lui balance la réponse, il sera content !

- D'accord, c'est un homme nommé Lorenzo qui m'a fait ça.. Dis-je en croisant son regard

L'instant d'après il se retourna pour crier des ordres à ses hommes :

- FOUILLER MOI CE PUTAIN DE MANOIR ET TROUVER MOI CE LORENZO !

Je sursautais une nouvelle fois à cause de ce hurlement qui prononçait à ses hommes armés. Comment peut-on parlé d'une voix plutôt douce et quelques minutes après hurler des ordres à tout bout de champ tout en gardant son air calme.

Il me fait signe de la tête pour l'invité à le suivre dehors, l'air frais de la nuit me frappais en plein visage, je me sentais enfin libre de quitté ce manoir, cet endroit de malheur que j'avais fini par appeler.