My Stupid Boss [TAEKOOK]

3. Oméga or Bêta ?

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Une perle de sueur glissant le long de ma tempe, je pouvais sentir la région de mes abdos, brûler de douleur. Mes bras et mes jambes tremblaient de fatigue, mais je devais tenir. Encore juste un peu.

- Je dois tenir encore combien de temps-...??

- Les sièges ne parlent pas.

Taehyung, mon très cher boss, n'avait pas trouvé meilleur punition que de m'obliger à me mettre en position planche, et à s'installer sur mon dos tout en sirotant une tasse de café.

- Vous devriez juste me punir comme un patron normal-... Ralais-je, le souffle court.

- Tu veux être renvoyé ?

- Non.

- Bien. Tais toi alors.

Je déglutissais, luttant pour rester dans cette position. Il n'était pas vraiment lourd mais, ça devait bientôt faire vingt minutes que mon corps supportait ça et je pense bien qu'il allait bientôt craquer.

Après, ce n'était pas la première fois non plus, alors mon corps s'endurcissait au fur et à mesure.

Deux coups contre la porte se firent entendre avant que celle ci ne s'ouvre sur le petit rouquin du nom de Jimin.

- Taehyung ! Il claqua la porte derrière lui, un large sourire à ses lèvres. J'ai rencontré un chat !

- Jimin. Je t'ai déjà dis que tu ne peux pas partir en date avec des animaux temps qu'on est ami.

- Mais c'était différent cette fois ci ! Il avait des bras, des jambes et en fait, il était exactement comme toi ! Mais avec des cheveux vert menthe.

- Ça, c'est un homme dépressif. Rétorqua Taehyung.

- T'es dépressif toi ?

- Non. Surprenant ? Oui.

Taehyung soupira longuement avant de se relever de mon dos, ce qui me donna alors le feu vert de pouvoir enfin m'étaler au sol le temps de reprendre mon souffle et un peu d'énergie.

- Mais du coup il faut que je te raconte ! J'étais aller m'occuper de-..

- Jimin. L'interrompa-t-il. Tu vois la tasse que j'ai en main ? C'est une tasse remplie de "combien ça m'intéresse." Et, oh regarde. Lui dit mon patron en lui montrant sa tasse.

- C'est vide ?

- Exactement.

Je jetais un coup d'œil à mon patron qui retournais à sa place, puis je me dépêchais de me relever afin d'aller jusqu'à Jimin pour passer mon bras à ses épaules.

- Je suis là moi ! Tu peux me raconter à moi.

- Mais on est pas ami.

Je me figeais à ses mots, riant ensuite nerveusement. La stupidité de cette homme me fascinait toujours autant.

- Tu as brisé mon téléphone parce que je te l'ai prêté pour que tu puisses faire je ne sais quoi avec. C'est ce qu'on appelle être ami Jimin.