Tu n'est qu'une feuille de papier.
Enchainé, prisonnière.
J'ai essayée de briser ces chaînes.
Essayée de briser ton humidité qui faisais fondre ton âme.
Alors j'ai pris un stylo à l'encre sanglotante.
Et j'ai écrit.J'ai écrit, écrit, écrit, jusqu'en avoir le souffle coupé.
Jusqu'à que ma main en devienne aussi brûlante que mon coeur.Malgré ça, je continuais, continuais même si cela me faisais mal, continuais car je croyais en cette merveilleuse histoire, je continuais parce que je tenais à toi.
Alors, aussi brûlante que tout l'amour que je te porte ma main continua sa valse rouge.
Ta cage, tes égratignures..
Tu n'avais pas l'air d'être si commun.Mais.. Ton humidité déteint sur ma main.
Mon sang, mon coeur, mon corps, je moisi.
Encore, et encore, jusqu'en devenir verte de dégoût, de peur, de haine.Tu n'en avais à faire de mon l'histoire, de notre histoire.
Tu désirais seulement avoir cette fierté de lire ton nom.Ma passion que je te porte n'étais qu'une façon de te faire sentir comme feuille d'or.
Alors j'ai pleuré. Crié.
J'ai pris notre livre et l'ai déchirée, déchirée, te la jetant sur ton égo.
Te hurlant la pourriture que tu es.Mais.. Même après tout ça.. Tu es juste parti.
Tu t'es sûrement dit que j'étais juste agaçante ?
Tu t'attendais à ce que je pleurniche comme tu en a l'habitude ?
Tu t'attendais à ce que je coupe mon bras en hurlant ton nom ?Tu t'attendais à ce que je reste dépendante pendant encore longtemps ?
Tu es si narcissique, si bien que tu en deviens pathétique.
Tellement que tu en es même parti avec une seconde écrivaine prête à sacrifier son sang.
Car tu sais que tu parviendra à en faire une machine à écrire.
Seulement pour avoir le bonheur de lire ton nom.
Accompagné d'un
« Je t'aime »
Ou..
« Tu me manque.. »