chapter 8

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Hey ! Salut tout le monde, je vous embête pas longtemps, promis. Juste le temps de vous conseiller un livre ! Uniquement sur Wattpad donc pas trop loin à aller chercher ^^ . Je vous conseille fortement " wall street vanilla " écrit par Diffily, il y a de l'amour, des disputes, des amitiés un peu foireuse et puis bon, ça vaut le coup d'oeil honnêtement. Je connais l'auteur et elle souhaite sincèrement se faire connaître, surtout qu'elle a du talent. Alors hésité pas !


La nuit fût longue, très longue, une fois rentrée j'étais incapable de trouver le sommeil, incapable de retirer l'image du corps de Foxy démembré par les rouages de l'attraction qu'il affectionnait tant. Je du me résoudre à accepter de voir le psychologue choisis et de parler de ce que j'avais vue. J'en avais besoin.
Il fallait que j'explique a quelqu'un tout l'effroi et l'horreur de la scène, les membres se trouvant écraser par différents rouages, dont s'écoulait un liquide trop sombre pour être identifié sur l'instant. La tête de Foxy en partie écraser, dont le visage semblait avoir été arraché par des mains mécanique monstrueuse, sa mâchoire pendant dans un rictus atroce. Je rêvais de la scène encore et encore le peu de temps ou j'arrivais à dormir. C'en était insupportable, je ne le supportait pas, Foxy était mon ami, et le voir dans de tels circonstances me rendait folle, c'est du moins l'impression que j'avais.
1 mois s'écoula avant que je puisse retrouver mon poste, l'idée ne me semblait pas réellement brillante mais il me fallait aussi revoir les seuls amis que j'avais. Et il se trouvait que c'était les animatroniques du pizzaplex. J'appréhendais le moment où je retrouverait Foxy, aurai je des flash de son cadavre ? Ou réussirais je à passe outre en le voyant entier et fonctionnelles ? J'espérais sincèrement que ce serait la 2eme option, je ne voulais pas de nouveau cauchemar.
Retourner travailler me semblait être un calvaire à cette instant. Les portes du megahall ressemblait davantage à l'entrée d'un enfer sans fin qu'à l'habituel entrée que j'aimais. Chaque pas était douloureux, et la peur devenait plus forte à mesure que j'avançais. Les questions se bousculaient dans ma tête et aucune des réponses que je pouvais trouver ne faisait l'affaire. Je finis par entré et découvrit tout les animatroniques réuni, à attendre patiemment mon retour. Foxy était là, au milieu des autres, et il me sembla qu'a cette instant précis, lui comme moi avions été soulager de pouvoir se retrouver. Même si nous avions été secouée par son accident, tout le monde semblait aller pour le mieux.
Du moins en apparence. Puisque à dire vrai, tout le monde n'était pas là, Sun n'était pas présent. Ma première pensée fut qu'il n'avait sans doute pas l'autorisation, puis le souvenir de Moon se trouvant à l'extérieur du daycare s'imposa dans mon esprit. Soudain une panique folle prit place en moi. Et si cette fois, se n'était pas Foxy mais Sun que je retrouvais dans le même état ? Plus l'idée tentait de faire son chemin dans mon esprit, moins mes jambes semblait me supporter. Se fut Monty qui me rattrapa de justesse, et me fit assoir. Je crois qu'il compris instinctivement ce qu'il m'arrivait puisqu'il demanda à Roxy d'aller chercher Sun ou du moins de s'assurer qu'il ne lui était rien arrivé, il fallait me rassurer et me calmer. Elle ne demanda pas confirmation, n'attendit pas un instant de plus et se précipita en direction du daycare. Entre-temps, Bonnie m'avait prise dans ces bras, et tentait de m'apaiser. Je paniquais et n'arrivai pas à passer outre. Si Sun était retrouver dans un état semblable ou pire je ne m'en remettrai pas. J'avais finis par devenir plus proche de lui et Moon, bien plus que tout les autres. Mes émotions s'emblait s'intensifier à mesure que le temps avançait.
Roxy finit par faire son apparition avec Sun sur son dos. Je ne remarqua pas tout de suite leurs présences, Bonnie me serrais contre lui et me répétais avec une voix douce que tout irait bien, il fallu que Sun se présente devant moi pour que ma peur s'envole. Je me défit rapidement des bras de Bonnie pour m'accrocher à Sun, ma peur et ma panique avait beau être apaisée, je n'en restait pas moins bouleversé et m'assurer qu'il n'était pas une hallucination me semblait nécessaire.
Il me rendit mon étreinte avec force mais resta tout de même doux, me caressant la tête calmement et attendant avec patience que je me sente mieux. Je voulu que cette instant dure encore une éternité, j'étais tellement bien dans ces bras, la chaleur qui s'en dégageait était si agréable.
Quelques heures passèrent, et je me réveilla dans le daycare. Il y faisait sombre, je devina donc que minuit était passé et que Moon avait pris la place de Sun. Restait à savoir où Moon se trouvait, il n'était normalement jamais très loin de moi, surtout lorsque je finissais par m'endormir. Un bruit sur le côté me fit sursauter et attira par combinaison mon attention. Je découvrit Moon, essayant de ne pas faire de bruit, pendant qu'il rangeait le daycare. Il avais sans doute du réalisé mes tâches en plus des siennes. Cela me fit sentir coupable, je pris une position plus confortable et le regarda se charger de ces tâches calmement et dans le silence, ne pouvant rien faire d'autre puisqu'il m'aurait sans aucun doute dit de retourner me coucher. Éclairer seulement par les veilleuses, il semblait rayonner t'elle un magnifique rayon de lune, c'est cheveux blanc me donnais envie d'y passer la main afin de vérifier si leurs douceurs n'était qu'un songe ou bien une réalité. Il était si concentré sur sa tâche, plus le temps passait et davantage je me perdais à observer c'est faits et gestes. Ces tâches terminée, il revint me voir et me découvrit éveiller. Je le vue alors s'appuyer sur l'une des barres maintenant la structure, croisé les bras et me toiser d'un regard qui se voulais dédaigneux. J'avais compris à l'instant même où ces yeux bleu c'était posé sur moi qu'il ne savais plus quoi faire de moi. Au moment même où je voulu articuler quelques choses, il se déplaça pour venir embrasser mon front et caresser doucement ma tête.

Moon - s'il te plait, ne nous fais plus peur comme ça. Tu n'imagine pas la peur que nous avons eu moi et Sun en te découvrant dans un telle état. Que tu t'inquiètes pour nous est touchant, sincèrement, mais nous sommes des machines, nous reviendrons toujours vers toi. Toi, tu est humaine, faîte de chair et d'os, si l'on te perd, rien ne te ramènera à nous. Alors je t'en supplie, prend soin de toi et reste encore un peu près de nous.

Et les larmes tombèrent de nouveau. Je ne me cacha pas dans ces bras, je resta planter là, t'elle quel et laissa les larmes faire leurs chemin, je ne chercha pas non plus à les retenir. Ce que Moon venait de dire était vrai, ils reviendrai toujours, mais moi ? Je n'était qu'humaine. J'étais voué à vieillir et disparaître, vivant seulement dans leurs souvenirs. Ils ne mourraient jamais. Ils resteraient à jamais les animatroniques qu'ils sont. Et la douleur de ma subite réalisation m'arracha un nouveau sanglot, plus fort encore.
Moon me serra tendrement dans ces bras, me demandant pardon, me suppliant presque de ne plus verser une seule larme. Clamant qu'il détruirait tout ce qui me blessera ou pourrait le faire. Que jamais il n'hésitera si cela pouvait me rendre le sourire qu'il chérissait tant.
Mes larmes cédèrent doucement leurs place à un sourire simple, un sourire d'épuisement pour être exact, mais un sourire de gratitude aussi. Je finis par me calmer totalement, mais resta tout de même dans ces bras, je ne voulais être nul part ailleurs. J'avais la sensation que d'une manière ou d'une autre, il serait le seul, non ILS seraient les seuls à pouvoir me secourir, que si je tombais de nouveau à genoux, ils seraient les seuls à pouvoir me relever. Et pour ça ? J'étais reconnaissante, plus que personne ne le serait jamais. Sun et Moon était deux facettes d'une même personne, et je crû comprendre à cette instant que j'aimais cette personne, pas en amour ou peut-être que si, je ne pourrai jamais le dire, je ne savais pas la différence entre les deux. Mais j'avais tout de même la certitude que je les aimait, ils étaient, à mes yeux, comme une part de moi sans vraiment l'être. À cette instant précis, je savais que le monde pourrait s'effondrer, tout irait bien, je n'était pas seule et ne le serait plus jamais.

moondrop/sundrop x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant