un puit sans fin

le passé

se réveillé un matin et se rendre que plus rien ne sera comme avant. Douter de tout et tout le monde, sans le contrôler. Avoir peur chaque secondes, chaque minutes de se refaire abandonner. Et si ces doutes étaient réels ? 

pourquoi les gens resteraient, quand lui est parti ? pourquoi eux m'accepteraient alors que lui n'a pas réussi ?

donner de son cœur à une personne qui ne donnerai même pas ses paroles pour vous. Regarder chaque famille, chaque groupes d'amis en espérant être à leur place...

rêver de son retour alors qu'intérieurement il ne reviendra jamais, se souvenir de chacune de ses paroles comme si elles se répétaient en boucle. avoir ce nœud dans la gorge en entendant son prénom, en sachant que vos chemins se recroiseront

pourquoi les autres n'étaient pas lui ? pourquoi m'avait-il laissé avec autant de rancœur envers moi-même ? pourquoi ne s'était il pas battu pour notre relation ? pourquoi avoir abandonner si vite ? 

était ce ma faute ? avait-il décider d'agir ainsi parce que je n'étais pas assez bien ?

et si le problème n'était que ma présence dans sa vie ?

pourtant avant tout allait bien, non ? ou bien j'illusionnais la réalité, ne voulant pas y faire face ?

comment avait-il fait son deuil si vite alors que moi après 3 ans je n'arrivais pas à oublier ses yeux sur moi, ses paroles si douces mais si destructrices ? comment pouvait il affirmer ne plus me connaître quand 3 ans en arrière il me connaissait mieux que personnes.

peut-être je le l'idolâtrais, peut-être qu'il n'était pas celui en qui j'avais confiance ?

j'ai vu en lui une âme perdu, une âme d'enfant qui ne demandait qu'à être aidé, et je l'ai fais, je l'ai aidé. mais en l'aidant je me suis perdu.

ses yeux brillants, son sourire cassé, sa douleur était mienne, ses peines m'appartenait et je les lui prenait pour qu'il puisse voir que le monde n'était pas celui qu'il voyait. A travers ses yeux je me voyais comme la 8ème merveille du monde et pourtant cette merveille a sombrer quand ses yeux ont changé. quand son regard est passé de la plus belle des manières à la pire des haines. Son regard si froid et ses paroles si froide, qui étaient autrefois douce et aimante. Ce sourire qui disparaissait en ma présence... était ce ma faute ? avait-il compris quelque chose que moi-même je ne savais pas ? voyait-il en moi le monstre qu'autre fois je m'étais créer ?

même après ses paroles, ses paroles qui tournent en boucle "si elle se ramène compté pas sur moi pour venir" "c'est soit elle soit moi" "je l'a déteste comme je n'ai jamais détesté quelqu'un" "elle n'est plus rien à mes yeux" avoir donné ma vie pour sauver la sienne. mettre donner à lui, ouverte à lui, lui avoir confier mes démons pour qu'il en devienne lui-même un. l'ironie dans cette histoire n'était pas sa colère mais plutôt mon âme lui être encore dédié, mes pensées lui être confier, mon cœur lui appartenir. Alors que plus rien chez lui ne me concernait, comme un fantôme de son passé, une erreur oublier. Comme une vie sans importance pour lui, alors que la sienne avait pris la place dans la mienne.