Mon petit frère

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J'aurais jamais penser qu'un jour je vivrais une situation pareil. On se dit toujours que ça arrive aux autres, dans les autres familles, les autres pays. Et pourtant aujourd'hui je suis là dans sa chambre à faire mon deuil. Ma relation avec mon petit frère. Il n'était pas très émotif et préférait passer son temps avec ses potes, aidait peu à la maison. Il avait aussi du mal à être reconnaissant envers les autres. Alors avec le temps j'ai arrêté de me prendre la tête à son rapport. Il voulait parler passer du temps avec moi, pas de suite mais je ne prenait plus la peine de faire des efforts pour me prendre des réflexions le moment même.

Comme tout ado il faisait le con sur la moto avec ses copains. Nos parents l'avait déjà prévenu des dangers, mais comme a son habitude il n'avait rien écouter. Et maintenant il était là sur le lit de cette chambre d'hôpital après avoir fait le con sur cette maudite moto. Il n'était à peine conscient. Mes parents ne supportait pas de le voir comme ça. Je leur avait donc proposé de rester avec lui pendant qu'ils aillent faire un tour pour prendre l'air. D'un coup une infirmière entra dans la chambre :

« bonjour mademoiselle

- bonjour

- je dois le préparer et prendre ses constantes pour l'opération

- d'accord, il aime pas trop être toucher et tot a l'heure son dos avait l'air de lui faire mal

- je prends en note

- désolé, vous savez comment faire votre boulot

- ne vous inquiétez c'est normalement de réagir comme ça

- mhm »

Je sors de la pièce et m'assois sur une des chaises du couloirs, dans les minutes qui ont suivis mes parents sont revu avec ma petite sœur. Un petit moment plus tard d'autres personnes sont arrivés et on sortit le lit de mon frère. Ils se sont stoppés un instant. J'ai porté ma petite sœur pour qu'elle embrasse son grand frère et lui donne de la force. J'observe sur son visage un sourire discret. Mes parents l'embrasse à son tours. Pour finir je m'approche de lui et prends sa main :

« ne t'inquiètes pas grande sœur je vais me battre comme toi et être fort comme toi !

- t'as plutôt intérêt p'tit frère »

Je dépose un baiser sur son front comme celui-ci allait le guérir et lui donner de la force. Au fur et à mesure que qu'il s'éloigne j'entends ma mère s'effondrer et mon père la réconforter du mieux qu'il peut. Je prendre Théa dans mes bras et la berce contre moi comme si cela allez l'apaiser. Elle avait beau être petite, du haut de ses 6 ans elle comprenait en partit ce qui se passait. Le soir même, il est sortit du bloc. 'opération c'était bien passé mais les 24 h seront les plus importante de sa vie. Si il se réveille pas durant ces 24 h il y aura plus de 90 % qu'il ne se réveillera jamais.

Les jours sont passés, puis des mois. Maman et papa avait toujours espoirs. Loëlyne ne comprenait pas, et ne pouvais s'imaginer ce qui se tramait.

J'ai finit par parler un médecin :

« excusez moi, vous êtes le docteur de mon petit frère ?

- en effet, que puis-je faire pour vous ?

- j'aimerais que vous soyez honnête avec moi

- très bien, quel est ta question ?

- y'a t'il une chance qu'un jour il se réveille ?

- je vais être honnête comme vous me l'avez demandé. Il y a très peu de chance qu'il se réveille, de plus le temps qui passe réduit de plus en plus ces chances de se réveiller

- il fut donc le laisser partir ?

- cela dépend de vous, plus précisément de vos parents, c'est malheureux mais du moment que quelqu'un paie les frais médicaux, votre frère restera brancher à cette machine »

Toute la nuit j'ai réfléchit à ma discussion avec le docteur et j'ai essayé de me mettre à la place de mon petit frère. Le lendemain matin, j'ai parler à mes parents. J'ai été cru mais il fallait qu'ils voient la vérité. Arthur était mort et ce depuis plusieurs mois et ce qu'on faisait c'était l'empêchait de partir peu importe ce qu'il se passe après la mort ; on l'empêchais d'y avoir accès. Le soir même mes parents ont passé la nuit à l'hôpital. Je suis rester à la maison avec ma petit sœur, je lui expliqué, du moins j'ai essayer. Quand elle a finalement compris, c'est comme si quelques choses venait de se briser en elle après tout c'était son modèle. Son grand frère. Son exemple. Celui avec qui elle jouait au foot dans le jardin. Avec qui elle se disputait mais qu'elle aime tellement.

Me voila donc dans la voiture entrain d'emmener ma petite sœur dire au-revoir une dernière fois à son grand frère. J'essaie de rester forte, je le dois pour mes parents, pour ma petite sœur et surtout et avant tout pour mon petit frère. Après son dernier au-revoir ma mère quitte la pièce, papa fait de même avec ma petite sœur. Je me retrouve seule dans cette pièce. Je m'approche de lui prends sa main et mets l'autre sur sa joue. Je colle mon front aussi sien et je lui chuchote ces quelques phrases :

« tu peux te reposer p'tit frère, tu t'es très bien battu. Je veilles sur nos parents ainsi que notre petite sœur. Veille sur eux de là haut aussi s'il te plaît, ils auront besoin de ta force ! Je vais rester forte pour eux aussi ...

je t'aime mon petit frère, repose toi bien »

Je lui ai tenu la main jusqu'à la fin mes parents n'ont pas pu assister au débranchement. Je supposes qu'ils ne voulaient pas réaliser que le fils était parti.

Quand la machine a émit le bruit que tout le monde redoute, médecin comme famille. J'ai entendu ma mère crié dans le couloir, ma petite sœur pleurer, j'ai vu mon père les prendre dans ses bras. Quant à moi le médecin qui avait était honnête a posé une main sur mon épaule. Je me suis retourner, les larmes aux yeux :

« merci de l'avoir laissé partir

-..., il m'accorde un signe de la tête

- grâce à vous il pourra vivre les aventures qu'il l'attends après la mort peu importe ce qu'elles sont »


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⏰ Dernière mise à jour : Mar 29, 2023 ⏰

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