Chapitre 2.

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Un groupe d'hommes tous vêtu d'une blouse bleue, d'une charlotte pour cheveux et d'un masque est attroupé autour du corps d'une jeune femme, celle-ci est inconsciente, un tube est dans sa bouche, un autre planté dans sa gorge ou un trou a été fait afin de l'insérer. Elle est sous perfusion, et a un grand bandage situé vers son abdomen, un autre sur son crâne, tandis que le bas de son corps est recouvert par une couverture blanche. Elle semble paisible comme ça, pourtant, le cardiographe s'affole, signalant aux médecins présents que la jeune femme est consciente, l'un deux se penche afin d'observer son visage, en effet, la jeune femme es réveiller ses yeux sont grand ouvert, elle essaye tant bien que mal de bouger, mais son corps est totalement paralysé, elle panique, son cœur s'accélère, le cardiographe s'affole davantage, certains médecins sont dépités, d'autre, semblent déçus, mais pour quelle raison ?

" Bordel ! Lequel d'entre vous était chargé de l'anesthésier ?"

" Je ne sais pas monsieur, mais si elle continue de paniquer la transplantation ne va pas être fonctionnelle, son appareil caudal réagit déjà, ses oreilles également. Mais nous n'avons pas eu le temps d'implanter la puce."

" Vous êtes des incompétents ! C'est sûrement la plus belle création que nous avons eue à faire, si elle meurt, je ne donne pas cher de notre peau."

L'homme s'approche de la jeune femme, il se penche au-dessus d'elle afin de pouvoir la regarder dans les yeux, plongeant son regard dans ses yeux bleu, presque vert, il lui fait un magnifique sourire qui se veut rassurant.

" Ne t'inquiète pas, tout va bien alors calme toi." Il caresse doucement sa joue humide. "Essaye de te détendre, la douleur va s'estomper alors écoute ma voix" Il fait signe à l'un des hommes de remettre une dose d'anesthésie discrètement. "Tu vas te sentir partir petit à petit, ne lutte pas ma belle, laisses, toi faire."

La jeune femme s'endort de nouveau, son cœur reprend un rythme régulier, tandis que les médecins sourient et soupirent de soulagement, ils ont encore du boulot, mais au moins, le cobaye est encore en vie.


Je me réveille avec une atroce douleur à la tête, mes reins ainsi que mon abdomen sont également douloureux, mais beaucoup moins que ma tête, j'observe les alentours, perdu, les souvenirs de la veille me revienne alors en mémoire. Ou-suis-je ? Mon père mas-t-il réellement vendu ? Si oui, ma mère me cherche-t-elle ?

J'essaye tant bien que mal de garder mon calme, observant doucement la pièce dans laquelle je me trouve. La pièce est très lumineuse, si bien que mes yeux me brûlent légèrement, contre toute attente, il n'y a pas de mur, uniquement des vitres teintées. Je ne peux donc pas voir ce qui se trouve hors de cette pièce. Le sol et blanc, et les seules choses présentent dans la pièce sont une drôle de balle qui ressemble à celle que ma mère donnée à Kiwi, son chat, et un panier géant pour chien, je suis d'ailleurs assise dedans, honteuse, je pousse légèrement sur mes jambes afin de me lever, mais celles-ci restent bloquées, impossible pour moi de me mettre debout, perplexe, je tente de nouveau, mais mes jambes refusent catégoriquement de me porter ou de se mettre droite.

Je pince mes jambes, les griffes et tente même de les mordre, je ressens la douleur, mais elles ne m'obéissent pas, suis-je paralysée ? Quelque chose chatouille soudainement mon dos, je tourne la tête vers la source de ce chatouillement et remarque avec stupeur que c'est accrocher à mon dos, juste avant la naissance de mes fesses. C'est une queue, c'est malade mon implanté une queue ! J'observe mon nouvel appareil caudal, perplexe, je l'observe longuement sans réellement savoir quoi faire de cette information. Je me sens sale, inhumaine, ces gens mon totalement défigurer, si j'arrive à m'enfuir d'ici les gens risquent de me juger, de se moquer ou même d'avoir peur de moi, je vais être le centre de l'intention.

Dégoûtée par ce nouveau membre de mon corps, je décide de plonger ma main dans le long pelage de ma queue par curiosité. Je ressens directement une sensation, surprise, je retire vivement ma main. La sensation n'est pas désagréable, bien au contraire, elle est juste surprenante, après quelques minutes de réflexion, j'enfonce de nouveau ma main dedans et la caresse, celle-ci et toute noir, et les extrémités virent au gris foncé tandis que de petit losange gris clair son présent sur l'autre extrémité, celle à la naissance de mes fesses. Après plusieurs minutes à caresser mon nouvel appareil caudal, la vitre en face de moi s'ouvre pour laisser apparaître un homme, celui-ci me regarde en souriant, totalement apeurée, je pars me "cacher" vers mon panier, observant l'homme. Celui-ci m'observe toujours, son sourire s'étant agrandi.

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⏰ Dernière mise à jour : May 20, 2023 ⏰

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