Malheureuse en secret

chapitre 1: L'annonce

C'était l'après midi d'un sombre vendredi qui, a l'habituelle, me rendait heureuse. J'étais assise à une table seule avec des tonnes de devoirs à remettre en retard. Tous les élèves me dévisageaient et je commençais à trouver ça énervant. J'ouvrais mon agenda et regarda une petite photo de ma chère Aurélie puis, d'un coup je retrouvais le sourire. Je vis la directrice venir dans ma direction et lorsqu'elle était là, elle me dit:
-Jennifer pourrais-tu accueillir une nouvelle dans ta classe, j'ai vu sur la liste que tu étais sociable et volontaire alors qu'en penses-tu? Elle arrive lundi ça te va, tu lui ferais visiter l'école, le quartier et le personnelle ça te dit?
-Ah...une nouvelle pourquoi pas?, lui répondais-je
-Génial et merci!
Elle repartit en direction de son bureau l'air soulagée. Moi, je repris mon crayon et continuais mes devoirs.
***
À la fin des classes, je repensais à l'idée de peut être me faire une nouvelle connaissance ce qui me fit sourire. Pour une fois, je pouvais pardonner à ma mère et je ne pensais pas à Aurélie. J'entrais dans ma maison et j'entendis des rires provenant de la chambre principale. Lorsque j'appelais ma mère heureuse comme tout, j'arrivais devant la porte de la chambre là où ma mère se rhabillais en vitesse. J'entrais dans la chambre et je vis un homme qui n'était pas mon père qui essayait de se cacher le corps complètement nu. Ma mère avait mis une chemise et des culottes. Elle me regarda mal à l'aise en voyant mon visage de meurtrière.
-Chérie,je ne t'attendais pas si tôt! Euh....il s'en allait...c'est un collègue de bureau rien de plus!, me dit elle
-C'est pour ça qu'il est nu?
-Non! Mais je t'avais dit qu'un de mes collègues venaient cet après midi, tu avais dit que tu avais un travail à faire avec une amie...
-Oui, mais comme tu sais, j'en ai pas d'amie!
-Oh désolé chérie!
Je mis ma tête basse puis, je partis dans ma chambre, ma mère à mes trousses. Elle cogna plusieurs fois, mais je ne lui ouvrit pas la porte. Elle me demanda sans cesse de la pardonner ce que je refusais à chaque fois. Elle me dit de me calmer puis, elle partit dans sa chambre en claquant la porte. Je n'en revenais pas, ma mère venait de trompée mon père sous mes yeux.