Il y a dans ma cage thoracique,
Comme des clowns tristes de cirque.
Ils sont là, le visage peint,
À jouer leurs scène, et ce sans fin.
Ils sont là, a faire croire derrière leurs faux sourires.
Mais je les connais,
Je sais.
Ils sont tout bonnement de simple artistes,
Qui cachent leurs air triste.
Ils rient, ils chantent, ils font ces tours,
Ils bougent, ils sautent, ils courent.
Mais le les connais,
Je sais.
Je sais qu'ils n'ont qu'une envie,
Celle de rester dans un coin sombre et se laisser là, sans vie.
Je sais qu'ils ont envie, même besoin parfois, de pleurer,
Je sais qu'ils se sentent doucement sombrer.
Je les connais, ils n'en peuvent plus de subir.
Je les connais,
Je sais.
Je les connais, ils céderont un jour,
Je les connais, ils lâcheront un jour.
Je sais qu'ils vont s'écrouler,
Tôt ou tard cela arrivera,
Tôt ou tard ce je viendra.
Je les connais,
Je sais.
Je crois même que cela va arriver dans les prochains secondes, c'est ce qu'en moi me disent les ondes.
Les ondes, celles que je ressens ne me trompes jamais,
Elles m'ont toujours sauvés de mes chaînes et mes boulets.
C'est étrange, je sens que mon coeur s'épuise,
Que mon esprit s'amenuise.
Je crois que les clowns de mon cœur,
Ont finit de faire semblant et que
Doucement s'éteignent et meurt.
C'est étrange, je crois que les clowns de mon cœur,
Sont en fait les battements de mon cœur.
Je ne sens plus mon corps,
Comme c'est étrange, je crois que je m'endors.