Carnet de Voyage

Chapitre 2

 22 juin 2018

On arrive enfin en Thaïlande, dans l'aéroport de la capitale : Bangkok. En France, il est midi, mais ici, le décalage horaire avance le temps de 5 heures. Il est donc 17 heure. Déjà le changement d'heure est assez brutal, on se sent décalé mentalement, mais comme on est toujours à l'intérieur du bâtiment, on ne se rend pas vraiment compte du décalage horaire.

Maintenant on doit faire les échange pour découvrir la monnaie de là bas, ce sont les bahts. C'est la première fois que j'utilise une monnaie qui n'est pas l'euro et qui dit nouvelle monnaie, dit aussi nouveau taux. Un euro est environ égal à 35-40 bahts. S'habituer sera long. Avec ma sœur on s'amuse à aller dans les magasins de l'aéroport pour voir ce qu'il s'y trouve. On regarde les prix qui sont ici encore en euro et en bahts. On nous avait dit que la Thaïlande était un pays pas chère si ce n'est le prix exorbitant de l'eau en bouteille de la marque Evian, qui sont à 6 euro l'unité pour seulement 33cl, un évènement marquant ou plutôt choquant qui restera gravé dans ma mémoire.

On continue notre chemin et des jeunes filles nous arrêtent pour prendre une photo avec ma sœur et moi. Je trouve ça assez bizarre, je ne savais pas qu'on était des célébrités en Asie. Finalement, c'est juste parce que là bas ils n'ont pas l'habitude de voir des personnes aux cheveux blonds et les touristes se font souvent stopper pour prendre des photos comme ça.

On sort de l'aéroport. L'air ambiant lourd et humide contraste avec l'intérieur climatisé dans lequel nous étions. Il est assez difficile de respirer mais on s'y habitue rapidement. Je n'avais pas fait tout de suite attention à cause de la fatigue mais l'écriture est faite de différents caractères que l'alphabet que nous connaissons. Les caractères ont des jolies formes mais leur signification est indéchiffrable. Dehors, un grand parking surplombe l'entrée de l'aéroport. Je me sent un peu dépassée par toutes les informations qui arrivent à mon esprit en même temps. Il y a des bus et des voitures éparpillés un peu partout et nous devons trouver le bon transport qui nous amène au bon endroit, ce qui n'est pas chose facile lorsqu'on ne lit pas le thaï. Finalement, on trouve un bus qui nous dirige pas très loin de notre hôtel. Ce qui est assez perturbant, c'est que le conducteur ne se trouve pas à gauche, mais à droite, ils roulent à l'inverse de nous et c'était la première fois que je voyais ça. On s'assoit tous au fond du bus et ce que je remarque directement, ce sont les rideaux. Ils sont vieux, marrons et sales. Ce n'est pas très ragoutant, mais c'est une autre culture.

Après une heure de trajet environ, on descend du bus. Nous voilà maintenant au cœur d'une immense ville qu'on ne connaît pas, entourés d'odeurs étranges, de bruits nouveaux, d'une nouvelle architecture, de nouvelles personnes. Ce qui nous saute aux yeux dès l'arrivée, ce sont tous les câbles électriques accrochés en haut des poteaux et qui forment des amas monstrueusement denses. Heureusement dans cette foule d'inconnu, le GPS nous guide à bon port jusqu'à notre hôtel. On y arrive. Le personnel nous accueil très chaleureusement et nous offrent même des boissons désaltérantes. Le lieu est magnifique. Une grande piscine domine la cour intérieur et la végétation vient rafraîchir l'espace. Ici la verdure est différente, elle ne ressemble pas à la garrigue du Sud de la France toute sèche et presque grise. Ici, elle est d'un vert beaucoup plus profond et éclatant. Il y a aussi des fleurs très gracieuse qui viennent d'un arbre s'appelant « frangipanier ».

*dessin de fleur de frangipanier*

On monte dans nos chambres pour se poser et partir plus tard visiter la célèbre et fameuse Khao San road qui se situe juste derrière notre hôtel. De notre fenêtre on a une magnifique vue qui révèle toute l'agitation et la vivacité de la rue. Par contre, mes parents ont moins de chance et leur vue se résume à un mur empêchant de voir quoi que ce soit.

Avant de partir à l'aventure, la chaleur étouffante nous guide à faire un petit plouf dans la piscine attrayante. En me baignant j'ai rencontrée une fille française un peu plus jeune que moi, avec qui je me suis bien entendue.