Tome 2: chapitre 5

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Enid:

Aïe aïe ma tête. Dans un demi comas, je m'interroge sur le pourquoi de ce fameux mal de tête.
Ais je trop picolé ? Fumée d'herbe? Quand le souvenir de ma petite expédition de sauvetage me revient en mémoire. Échec complet. Zéro pointé.
Une main fraîche vient se poser sur mon front.
- Enid , Enid?
- ma !!!
-   Non c'est Rem. Mais que fais tu ici?
- je venais vous sauver....
- super réussite !!!!
Celle là, je peux pas la supporter. Miss parfaite.
On se moque d'elle à longueur de journée avec Adèle.
- où est Adèle?
- je sais pas.
- tu as vu quelqu'un ?
- non mais j'ai entendu beaucoup de vas  et viens.
Renesme se recroqueville à ses mots, le regard dans le vide. Elle si sûr d'elle, semble terrifié et perdue.
J'entends alors une succession de sons assez bref . Mon regard parcours la pièce. Des tuyaux passent le long des murs et communiquent d'une cellule a l'autre....
-· −· ·· −··  − ··−  · ···  ·−·· ·−  ( «morse: traduction : Enid tu es la ?)
Je ne comprends pas immédiatement. Mais mon franc tombe quand Adèle utilise le « sos conasse ».
Code que nous utilisions quand Renesme et sa suite apparaissait.
La conversation continue :

− ··−  · ···  ·− ···− · −·−·  −− ·−  −·−· −−− ··− ··· ·· −·  ( tu es avec ma cousine.)

−−− ··− ··   ( oui)

Renesme: mais tu fais quoi?
Enid: du morse, miss première de classe. Tu maîtrise pas ? ( moqueuse)
Renesme : non j'ai pris Espagnol, désolé!!!!
Enid: ferme la !

− ··− ··· ·− ·· ··· −−·− ··− ·· ·· ·−·· ··· ··· −−− −· −
( tu sais qui ils sont? )
Notre conversation secrète est interrompue par un bruit de verrou et le hurlement d'Adele.
Je me précipite vers la porte, tambourine et hurle après mon amie.

Adèle:

J'ai senti l'odeur de mon amie. Même si Enid n'a pas muté, elle a une odeur assez particulière. Je ne lui dis pas trop. Le sujet est sensible..... pour moi elle sens un peu le fauve. 😕.
Je suis soulagé de pouvoir communiquer avec elles. Elles vont bien. Les choses allaient malheureusement se corser pour moi.
Annie:  stoppe, tu es folle!!!! Il va venir et va te coller un raclée.
Annie n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'une montagne de muscle entre.
Gloups !!!!
- c'est qui qui fou ce bordel? A qui je dois coller une raclée.
Nous restons toutes les deux silencieuses. Je vais prendre la parole quand Annie lui réplique.
- c'est moi....
- ahhhh j'aurais parié sur miss couette. Annie ma jolie ....j'ai pourtant si souvent marqué ton joli dos!!!!
Je reste tétanisée contre le mur. Annie se dresse courageusement devant cet homme immense qui l'a regarde de son regard carnassier. On dirait tonton Émmet mais version démoniaque. Il porte un jean  délavé et des santiag noir , une veste en cuir et un stetson noir. Mes yeux s'arrêtent sur le fouet enroulé qu'il porte à la ceinture. Sa main agrippe les cheveux de la fille et la traîne vers l'extérieur.
Je gémi mais n'ose dire mot. J'ai honte mais j'ai trop peur. Je me vomis intérieurement. Je ne suis qu'une lâche, une pauvre fille. Papa a raison, je suis nul.
A travers la porte, j'entends les coups de fouets répétés, les gémissements d''Annie qui ravale sa douleur . En boule, les mains sur les oreilles, j'attends la fin de son calvaire.
La porte se réouvre, ma colocataire est balancé au sol. L'homme me toise.
- je sais que ce n'était pas elle. Je pensais la fille du major plus courageuse que ça .
La porte métallique se referme dans un bruit assourdissant. Je reste quelques minutes à sangloter avant de m'avancer doucement vers ma sauveuse.
- pourquoi ? Pourquoi tu as fait ça ?
- parce que tu es encore une petite fille. Viens ici et arrête de pleurer.
- tu as mal?
- je vais pas te mentir, je passe pas le meilleur moment de ma vie. Mais j'ai connu pire. Adèle, méfie toi d'eux. Ils sont mauvais, cruel, méchant, dangereux.
- pourquoi es tu ici ?
- je suis une sorcière, je me suis opposé à eux. Il me garde prisonnière depuis un bon moment. J'ai arrêté de compter.
- je suis désolé. Ils t'ont maltraité ?
- oh oui. Ils m'ont fait toutes les horreurs que l'ont peut faire aux prisonniers. Ce sont des porcs. Je détestes les vampires.
- ahhh
- t'inquiète, je sais pour vous .j'ai entendu les gardes.
Vous êtes à moitié vampire. Mais pour moi vous êtes surtout des enfants.
- il n'y a aucun moyen de sortir.
- je sais pas . J'ai   essayé mais ils m'ont repris à chaque fois . Il me faudrait mon livre de magie. Sans lui, je suis vulnérable. J'ai besoin d'un des sortilèges qui s'y trouve.
- il est où?
- Dans le bureau du chef.

Forks :

Jasper:

Cette chevalière, je la connais bien.
Les armoiries des volturi. Le clan a été presque entièrement anéanti le jour où ils s'en sont pris à ma douce Cassie.
Je décide de contacter Jane . Cette dernière ne semble pas confortable. Connaissant mon caractère sanguin et peu patient, elle n'ose se soustraire à la demande et me promet d'être là le lendemain soir au plus tard.

Cassie:

Jane volturi, je ne peux éviter à l'évocation de son simple nom, mon estomac de ce tordre.
Certes Jane m'a sauvé en prévenant les Cullen. Mais je sais , je sens qu'elle me déteste. Elle déteste ce que je suis. Elle déteste les couples mixtes. Elle déteste les hybrides.....
Les heures tournent. Jane apparaît le lendemain comme promis. Vêtue en jeans et sweat-shirt Puma.
Étrange !!!! Elle fait près-ado. Ça l'a change de la tunique Rouge.
Elle me salue de ses yeux rouges . Elle me donne vraiment la chair de poule.
Carlisle nous a réunis au salon. Je sens jasper dangereusement tendu.
- Jane, c'est jeune gens, ici présent ont retrouvé cette chevalière pourtant vos armoiries et appartements à Félix.
Jane tourne la tête vers Isaiah et Bree. Carlisle leur fait signe de sortir de la pièce.
Aurais-tu une explication ?
Jane semble nerveuse. Elle triture la ficelle de son sweat-shirt comme une gamine.
- jasper, je ne voudrais pas être obligé d'utiliser mon don. Je ne sais rien.
- avez vous retrouver des restes de Félix ?
L'ambiance a considérablement changé. Jane ne semble plus craintive mais en rogne. Je le sens pas.....
c'est là que la douleur est apparue. La même qu'à volturi, la première fois que je l'ai vu. Je ne peux penser qu'à une chose !!!!! la douleur. Esme se traîne jusqu'à moi. Rosalie et Émmet ne sont pas plus en forme . Seul jasper résiste, mais n'arrive pas à faire un geste.
Bella gifle violemment Jane qui a un moment relâche son sort, juste une fraction de seconde. C'est le moment que choisit Leah pour la plaquer au sol. Bella est un bouclier et tata Leah une métamorphes. Donc elle aussi est protégé. Jane ne peut rien contre elles .
Jasper en profite pour lui arracher les bras.
- dis moi Jane . Ils ont les filles. Je ne veux pas te faire de mal mais si tu m'u oblige .....
- ok, mais promets moi de me laisser partir.
- bien sur
- mais tu vas pas être content. Et quand tu est en rogne , je me rappelle du résultat....
Jasper serre son cou menaçant.
- parle
- Félix, il s'est enfuit. Il a pas été entièrement brûlé.
Un des soldats l'a vu s'enfuir . Il veut sans doute se venger de vous .
Jasper la fixe menaçant, je tente de le calmer en le serrant contre moi mais son bras vient attraper son cou à une vitesse spectaculaire. Il serre tellement que de petites fissures apparaissent autour de sa main.
- jazzz, pitié, je lui dois la vie.
Une vie contre une vie.
Épargne la . Nous devons mettre notre énergie pour nos princesses. Je t'en supplie.
A mon grand soulagement, il l'a lâche.
- je ne voulais pas vous faire de tort. Je suis désolé. J'ai eu peur. C'est toujours Aro ou les autres qui m'ont protégé. Je t'ai vu ( s'adressant à jasper) massacrer toute la garde, Aro, .....j'ai eu peur. Pardon.
Jasper se radouci.
- Jane. Va-t-en. Maintenant. Mais sache que je le fais uniquement pour cassie.
- laisse moi téléphoner. J'ai peut-être quelqu'un qui saura où ils sont.
Leah: fais vite. Car moi, même pour cassie, je ne suis pas prête à t'épargner. Je te boufferais !!!!

Adèle :

- je vais m'arranger pour le trouver ton livre.
Le chef va sûrement vouloir nous voir. Ils nous conduira dans son bureau.
Décris moi le livre.....

La porte s'ouvre.......

- miss couette .....le patron veut te voir......

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