1.Fumer.

39 3 0
                                    



La fumer de mon joint se dégage de ma bouche, vautré sur mon lit lorsque qu'on toque à ma porte.
J'ai passé la journée enfermée dans ma chambre, à errer sur Internet sans même prendre la peine d'ouvrir mes volets.

T'façon qui ouvre ses volets ?

Tout ce temps perdu devant l'écran m'a rappelé à quel point les gens sont sans intérêt, comme moi. Leurs vies sont tellement insipides qu'ils s'amusent a filmer des truc insignifiant pour des postes sur les réseaux sociaux. Pourtant au lieu de m'énerver, ça me fait me sentir encore plus vide. J'ai juste envie de disparaître mais manque de bol, ça n'arrivera pas aujourd'hui.

Je ne manque pas une seconde pour cacher mon joint, la porte s'ouvre et une ombre s'étire sur la moquette.

- T'inquiéte c'est moi, dit Rue qui ferme la porte pour s'installer au pré de moi. Je peux tirer dessus ?

Je la réponds avec un hochement de tête et lui tend le joint. Je pose mes yeux sur l'écran de mon ordi pour regarder une série de télé réalité à la con.
Au même moment Rue écarquille les yeux et prend une fausse expression de choque.

- Toi aussi tu regardes ça ? Dit-elle en pointant l'écran du doigt. C'est mon émission préférée !

- Cool.

- Tu me déprime Bella.

- Ah ouais ? Lui répond-je avec indifférence. Cool.

Elle se réinstalle correctement, l'air de vouloir faire la conversation.

Désolé Rue, les conversations, ça sera pas pour aujourd'hui.

Je me remets à regarder l'émission mais me décide finalement à faire défiler un site débile pour lui signifier qu'elle peut partir, mais elle refuse de comprendre le message apparemment.

- Tu comptes rester cloîtré dans cette piole jusqu'à la rentrée ou quoi ? Demande-elle, cynique.

- Yep.

- Ehh par contre ta technique est incroyable ! Les fenêtres fermées. Ça fait un bête d'aquarium pour la weed !

- Ta vue ça. Lui répond-je à nouveau avec indifférence.

- Il parait que tu sortais tout le temps, quand tu étais en internat.

- Il parait.

Ils m'ont foutus dehors il y a peut pré trois mois et je ne peux pas vraiment leur en vouloir. Ils ont quand même était gentil, ils m'ont payé le billet d'avion pour me déposer comme un colis dont on est pressé de se débarrasser. Apparemment personne ne veut de moi, même mes parents, ils m'ont mis dans cet internat pour ça d'ailleurs mais manque de bol, eux aussi ne voulez pas de moi. C'est comme ça que je me suis à nouveau retrouvé dans ma ville natale pourrie.

J'ai l'impression d'avoir encore été balancé dans un foyer d'inconnus mais non, c'est bien ma maison et ma famille. Pour vous dire je ne suis pas vraiment habitué d'être avec eux, depuis l'âge de mes 8 ans ils m'envoient je ne sais où, ils ne veulent pas de moi, alors j'ai plus passé mon temps à dormir sur des auto route que dans ma chambre « d'enfance ».

Le silence n'a pas l'air d'exister dans cette maison entre les disputes de mes parents et les pleures de ma petite sœur, car oui en arrivant ici j'ai appris que j'avais une petite sœur, ça m'a fait fait mal car ils n'ont pas voulu de moi mais par contre d'une autre fille oui.

En revenant ici j'ai revu Rue, une de mes plus proches amie de l'ancien temps et quelques autres mais, Rue s'est transformé en ma meilleure pote en 2 mois, et puis elle aussi se drogue je ne l'aurais jamais crue mais enfaite c'est vrai, elle est même déjà partie en désintox après son overdose.

𝐏𝐫𝐨𝐦𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐞 𝐩𝐮𝐫𝐞 𝐬𝐡𝐢𝐭Où les histoires vivent. Découvrez maintenant