Assalam aleykoum les filles 💗, j'espère que vous allez bien. Voici le premier chapitre de حزن, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez en commentaire. Pour ma part, je tacherais de ne plus me décourager et j'écrirai cette histoire jusqu'au bout In Shaa Allah. Vous inquiétez pas, y'aura plus de suppression surprise ! Les chapitres prendront du temps à arriver mais ils arriveront . Sur ce, bonne lecture !
حزن
Mon père n'a jamais vraiment été pour cette union. Comme il n'a jamais été pour ma réorientation scolaire. Ni pour l'année sabbatique que j'ai prise. Et encore moins pour tout mes piercings. Il n'a jamais été pour le port de mon hijab. Il me disait « porte le mais pas ici, pas en France, trop de problème ». Mon père n'a jamais été pour. Mais moi si.
Moi, j'ai toujours foncé tête baissé. Pour ma réorientation scolaire : j'ai simplement arrêté d'aller à la fac. J'ai pris mon année sabbatique puis je suis revenu comme une fleur. Mes piercings, je l'ai faisais en cachette pour venir les montrer au grand jour en sachant pertinemment que personne n'est assez fou pour me les arracher. Mon voile c'était un « ça passe ou ça casse ». Spoil alert : c'est passé. Et pour Alasan, c'est le même procédé. Enfin, presque. Ça passe ou ça passe...Spoil alert :
Alasan - Oui, je le veut.
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Elles - ENFIN !
Je me retourne vers mes soeurs et mes cousines. Elles entraînent le rire de toute la pièce. Sauf le mien. La place vide à côté de mon beau père me laisse dubitatif. Il devrait être assis là, lui aussi.
Mon seul parent. Absent le jour de mon mariage. Et tout ça pour quoi ?
Alasan - Eh. T'a fait le bon choix. son sourire s'élargit
Alors qu'il pose ses lèvres sur mon front, je plante mes dents dans ma lèvre inférieure en faisant abstraction de l'incroyable lip combo. La sensation de son touché. C'est la première fois que sa peau entre en contact avec la mienne. Je relève les yeux, presque honteuse. Je m'en veut d'avoir douté.
Alasan - Le meilleur même.
D'un autre côté, j'aurais aimé ne pas avoir à choisir entre mon père et mon mari. Aujourd'hui encore, je suis aller à l'encontre des interdictions de mon père. Persuadé de ne pas le regretter comme toute les autres décisions, je tente de remplacer ce visage déçu par quelque chose de plus approprié. Je reste la mariée du jour quand même.
Nos proches ont transformé la mairie en une salle de fête. Je n'attend pas plus longtemps avant d'entraîner mon mari au centre du cercle qu'ils ont formé. La danse, la joie et la bonne humeur. Mon mari, ses parents et mes proches.
Je me permet de le regarder dans son trois pièces, il est magnifique. Son sourire qui ne quitte jamais ses lèvres me rassurent. Il danse avec sa vieil gestu qu'on lui reproche tous mais il n'en a que faire. Il est comme ça.
Alasan n'est ni guinéen, ni mauritanien, il ne parle ni le pular, ni le djakhanké. Alasan est malien, je le trouve drôle et j'aime son sourire. En vérité, je ne le calculais même pas au début. On étais dans le même lycée, dans la même classe. Il me demandait tout les jours de l'aide. J'ai fini par accepter parce qu'Alasan est trop têtu. Après plusieurs cours personnel que je lui donnais, il m'a demandé de sortir avec lui. Je n'ai jamais accepté. Malgré mes sentiments naissant. Jusqu'au jour où je l'ai vue assis dans mon salon à discuter avec mon père.
Il est sur de lui, on pourrais presque le trouver arrogant. Il aime acheter sans regarder les prix. Il aime offrir à ceux qu'ils aiment. C'est pour ça qu'il travaille 3 fois plus. Je ne l'ai jamais vue s'énerver. Jamais entendu mal parler. Il est respectueux et est celui que j'ai choisi... la moindre des choses serait de l'accepter.
Mais mon père ne résonne pas ainsi. Il a bien voulu discuter avec Alasan mais sa réponse était tout de même catégorique. Il ne veut pas de lui pour moi. Sans raison valable. J'ai donc dû faire appel à mes oncles pour que le mariage est tout de même lieu.
Il fait glisser sa main dans le bas de mon dos et j'ignore les frissons me parcourant le corps. Il me fait tourner sur moi même avant de mettre ses deux mains contre mes joues. Ignorant le make up spécial marié.
Il me regarde sans parler et quand je m'apprête à lui demander ce qu'il y a, une larme ruisselant sur sa joue me fait taire.
Alasan - Dalal....on sera heureux.
- Alasan.
Alasan - J'te promet.
J'fait le bon choix. J'en suis sûr. J'entoure mes bras autour de sa taille et cache ma tête sur son torse. Le tout, sous les cries de joie des invités.
Les larmes me sont monté au yeux mais je ne veut pas pleurer. Pas en ce jour de fête !
