Âmes solitaires

1.Des nouvelles des plus fortuites

Hello ! Nous sommes un auteur et autrice français fan de Mozart Opéra Rock (surtout le mozalieri). Alors comprenez notre étonnement lorsque nous avons vu qu'il n'y avait que peu de fanfic dessus. Obligatoirement, il fallait qu'on écrive la nôtre, alors soyez prêt pour une longue fic !

Quelque petites précisions sur l'histoire, elle est découpé en deux point de vue (à la troisième personne, pas première), nous avons décidé d'écrire le pdv d'un des deux perso principaux, donc ne soyez pas étonné si le style d'écriture varie un peu d'une partie à l'autre !

De plus, il y aura sûrement des anachronismes, c'était plus pratique pour amener certains points de l'histoire !

Nous postons 1 chapitre toutes les deux semaines, 1 tous les mois si nous sommes occupés, nous espérons que ça ira !

Sur ce, bonne lecture :D

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Wolfgang Amadeus Mozart avait toujours rêvé de vivre parmi les musiciens et de jouer dans des salons prestigieux. Il avait également un désir ardent de composer pour les princes et les nobles de son temps. 

Il pensait que c'était chose impossible vu la tournure que prenait sa vie, la mort de sa mère étant encore assez vive dans sa mémoire malgré le temps qui s'était écoulé depuis, il avait du mal à trouver ses repères.

 C'est alors qu'une opportunité insensée s'ouvrait à lui, qui plus est dans le moment le plus opportun qui soit. 

Vienne. L'empereur. La cour. 

En effet l'empereur Joseph II lui avait demandé de composer un opéra pour le Burgtheater, le théâtre de la cour impériale de Vienne.

Au début Mozart avait hésité à accepter cette demande. Il savait que la tâche serait difficile, car l'empereur était un critique exigeant, qui avait des goûts qu'on ne pouvait qualifier d' indulgents. 

Mais finalement, il avait décidé de relever le défi. Il savait que c'était une opportunité unique de faire connaître sa musique à un public plus large, il ne pouvait tout bonnement pas laisser passer ça. 

Ce qui expliquait pourquoi il avait préparé sa valise en amont, il voulait être totalement prêt pour le départ qui allait sans aucun doute chambouler sa vie, du moins il l'espérait. Il voulait et il allait être un homme libre. 

Son père, Leopold Mozart, était farouchement opposé à cette idée. Il voulait qu'il obéisse à son employeur, l'archevêque Colloredo, en le suivant pour le sacre du nouvel empereur et non pas pour qu'il aille vagabonder à une soi-disant "nouvelle chance". 

Malgré les objections formelles de Léopold, le jeune compositeur qu'il était ne s'était pas laissé impressionner. Toute sa vie il avait travaillé dur pour ne pas décevoir son père, pour qu'il soit fier de lui. Il était désolé de voir qu'il n'avait pas réussi. 

Mais il ne pouvait plus continuer ainsi, 3 ans qu'il supportait les brimades et autres humiliations en tout genre du tyran qui lui servait d'employeur. 

Tout ça, ça allait être derrière lui et pour de bon ! Cette fois, il irait à Vienne, pour lui et surtout pour sa musique ! 

Après sa discussion avec son père, Mozart partit pour demander à son autocrate la permission de quitter ses services, la réponse obtenue fut évidente :

- Mozart, vous êtes ici à mon service et je vous interdit de vous produire ailleurs que dans ma maison ! dit-il, sans aucune once d'amabilité, toujours en affichant son air supérieur que Wolfgang détestait tant. A présent, retournez aux cuisines, votre place est parmi les domestiques.