Chapitre 4

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Le réveille sonne...

Je suis déjà réveillée, depuis quand ? Je ne sais pas...

Je me m'est à respirer fort, trop fort. L'air ne passe plus. J'ai peur...

C'est l'heure d'y retourner, je ne veux pas y aller. 

Calme toi, ça va aller, tu as survécu hier non ?

Oui...

Tu peux le faire.

Je peux le faire.

Tu vas y arriver.

Je vais y arriver.

Je sors de mon lit, attrape les vêtements les moins voyant de mon placard, à savoir, un t-shirt noir, un pull noir portant l'inscription "expecto patronum", et un pantalon noir. 

Aujourd'hui c'est la photo de classe. Ils y vont fort ! Dès le deuxième jours ! Ma mère veut que je porte un chemisier noir, un léger coup d'œil au décolleter suffit  à me faire refuser, ce midi, bien que je n'ai qu'une heure de coupe, mes parents vont venir me chercher pour que je mange à la maison, je peux donc naturellement m'attendre à un deuxième round. Ce matin je n'ai pas faim, je me force néanmoins à ingurgiter un demi bol de céréales avec du lait. Ce matin, mon père m'emmène, je prends mon sacs de cour et mon gèle hydroalcoolique, je monte dans la voiture grise. Mon père allume l'autoradio, et comme à son habitude mets de la musique avec son téléphone, branché en Bluetooth. Il lance un album de métal que je ne reconnais pas, une musique assez rapide, ou le chanteur hurle dans le micro à s'en déchirer les cordes vocales, ou il donne l'impression de recracher ses poumons. Ce genres de musique ou les gens qui n'y sont pas habitué, n'entende qu'une cacophonie atroce. 

D'habitude, cela ne me dérange pas, je me laisse portée par la mélodies de la guitare électrique, mais aujourd'hui ça me stress.

Nous sommes encore loin, au nivaux du rond-point des mineurs, on continue à avancer, on longe la rivière sur quelque kilomètre puis nous arrivons à la ville. Même si il y a un feu rouge tout les cinq-cents mètre, on ne s'en prends aucun, on dirait que le destin s'acharne.

Je vois les grands sapin et l'arrêt de bus devant le collège.

On arrive...

Ma gorge se serre...

Savaallersavaallersavaaller...

Sa ira pas.

J'empoigne la bretelle de mon sac à dos et la positionne sur mon épaule droite, toujours la droite, jamais la gauche.

J'ouvre la portière, met un pied dehors, mon père me souhaite une bonne matinée, je lui répond en lui offrant mon plus beau sourire, croisant les doigts pour qu'il ne remarque pas les larmes au coins de mes yeux. 

Je sort de la voiture et referme la porte me dirigeant vers le portail, une fois devant, je m'arrête inspire un grand coup, puis entre dans l'établissement.



PDV Mabe :

Le collège, encore... Ce p*tain d'endroits où on enferme les ados contre leur grès après leur avoir fait quitter leur ancienne prison, l'école primaire... B*rdel... C'est pas une libération, juste un transfère, on a pas plus de libertés... Juste plus d'évaluations, et de leçons. Et dire que y en a qui se pointe ici le sourire jusqu'au oreilles, ils doivent vraiment être fêlés... Pfff... J'espère que Djav ne sera pas en retard se matin...

Ce matin on commence par maths. Super, ma matière préférée !!! Nan mais sérieux, faudrait vraiment être maboule pour aimer cette matière, c'est incompréhensible, la prof passe son temps à gueuler !

La cloche sonne, Djav est en retard... Je dois aller me ranger, comme tous les autres. De braves petits soldats ! Tssss. Ca me dégoute, comment on peut venir dans un endroit pareil avec le sourire ?! En plus il à fallu que je sois dans la même classe que Personne.... Cette meuf se croit au dessus de tout l'monde et arrive à se mettre tout les profs dans sa poche alors qu'en vrai, c'est une peste, qui méprise tout et tout le monde.

La prof arrive, génial !

Encore une journée bien pourrie qui s'annonce !


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NDA:

Désolé si je n'ai pas posté depuis un moment, j'étais en pleine révision pour le brevet...

Bonne journée à tous ce qui liront ce chapitre ! ❤

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⏰ Last updated: Apr 20 ⏰

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