Sherlock Holmes et le Renard Rouge (Oc), Tome 2

Chapitre 1

Les mois étaient passés rapidement et le monde ne s'était pas arrêté de tourner sans qu'on ne le remarque. Sherlock Holmes s'était fait quelque peu oublié de la société et jouait désormais la carte de la discrétion accompagné de sa coéquipière. Elle s'était rapidement fait un nom, certain l'appelait « la belle aux mystères » mais tout le monde la connaissait par le nom de « Renard Rouge ». Ce nouveau nom étaient dans les journaux, dans les conversations aux coins des rues, mais personne ne savait réellement à quoi le renard rouge pouvait bien ressembler.

Les journées se faisaient plus longues en ce mois d'avril, l'expression dit « avril ne te découvre pas d'un fil » mais le ciel était si clair ce matin que les passants ont abandonné leurs manteaux d'hiver dans leurs placards.
C'était le cas du détective qui était vêtu d'une chemise sans son long manteau noir, le personnage du célèbre Sherlock Holmes était moins charismatique certes mais bien plus sexy !
Le brun arriva rapidement sur la scène du présumé crime sous la demande de son ami Lestrade.

Lestrade : Sherlock, t'as fait vite [il s'approcha du détective amicalement]

Sherlock : ce sont les deux corps ? [il ignora presque la remarque de l'inspecteur]

Lestrade : exactement, on suppose qu'ils se sont suicidés ensemble ou alors qu'un des deux a tenté de l'en empêcher avant de tomber à son tour aussi. [il regardait navrement la scène]

Sherlock : non. C'est pourtant évident mais tu fais partit des gens faibles d'esprit alors je ne suis pas étonné [il tourna le dos à son ami d'un air moqueur]
Ils se sont battus et sont tombés accidentellement par la fenêtre. Regardes leurs corps, ils ont plusieurs bleus, et lorsqu'on saute volontairement on tombe les jambes en avant.

Lestrade : je vois oui... et Sherlock ! [il rattrapa le détective] Laura n'est pas venue ? Ça fait un petit moment on l'a pas vue sur une scène de crime.

Sherlock : elle a des choses à faire [son attitude sur de lui s'était légèrement envolée ce qui attira l'attention de l'homme en face de lui]

Lestrade : ça fait 1 mois, est-ce que tout se passe bien entre vous ? [il hésita avant de poser sa question pour ne pas contrarier le brun]

Sherlock Holmes ignora à nouveau sa réflexion et secoua ses cheveux avant de partir rapidement de la scène de crime. Il avança suffisamment vite pour semer le commissaire bien trop curieux à son goût.
Mais il avait vu juste, cela faisait 1 mois que la brune ne l'accompagnait plus sur ses enquêtes. Elle partait souvent en prétextant des rendez-vous importants, mais quels rendez-vous pouvaient prendre autant de temps ? Il était trop occupé avec toutes ses enquêtes pour pouvoir enquêter directement sur sa compagne.

***

Le détective était assis à son bureau entrain de pianoter sur son ordinateur rapidement lorsque la jeune femme entra silencieusement dans l'appartement.

Laura : salut Sherlock [elle s'approcha pour l'embrasser]

Sherlock : salut [il ne prit même pas la peine de tourner son visage vers elle]

L'ancienne psychologue renonça à ce baiser et rangea ses affaires sans un mot, elle faisait des aller retour dans l'appartement qui empêchait le brun de se concentrer. Il tourna enfin ses yeux vers elle, elle venait de s'asseoir sur le fauteuil de John avec un verre d'eau dans les mains.

Sherlock : ton rendez-vous s'est bien passé ? [il avait demandé avec un léger ton sarcastique]

Laura : ça peut aller oui... je dois prendre une décision difficile et je- [elle remarqua qu'il n'écoutait déjà plus] et ton enquête ?

Sherlock : hm ? Pas très intéressante, mais je suis sur une piste pour retrouver les jumelles disparues.

Il tourna son visage à nouveau vers elle pour argumenter sa piste mais son souffle se coupa lorsque ses yeux se posèrent sur la jeune femme. Elle écoutait attentivement malgré que lui ne l'avait pas écouté une seule seconde, et elle était si belle avec sa jupe longue noire à fleurs. Il se leva pour s'approcher d'elle et embrassa son front avant de caresser sa joue lentement. Elle lui sourit tendrement mais il aperçu un peu de tristesse, il était doué pour remarquer ces choses là mais pas pour les exprimer ou les comprendre parfaitement. Il apprenait.