Chapitre 3: Le Feu

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April Carter

Je resta là pendant plusieurs heures entre le réveil et l'endormissement. Je somnolais.

Malgré sa je faisais abstraction de se qu'il se passais au alentour. Mon coeur battait doucement, comme apaiser de par cet état de conscience minime.

Je sentais un courant d'air chaud contre mon visage qui était inhabituel. Il n'y avait pas de chauffage dans cette pièce. Pourtant la température augmente considérablement.

Tout d'un coup la porte s'ouvrit avec un grand fracas, pire que Marvin tout à l'heure, avec le même courant d'air brûlant qui m'agressa. 

Je me mis de dos à la porte d'entrée brutalement pour me protéger un maximum. En tournant la tête pour voir se qu'il se passais, je vis le bureau de Marley renversé, même saccagé.

Une odeur de brûler me parviens jusqu'à mes narines. C'est là que j'aperçus des flammes qui se propageais de la porte d'entrée jusqu'au au meuble de bois.

C'est un putain d'incendie...

Mon bras me faisais affreusement mal, le sang avait séché mais les plaies étaient gonflés, suinté et avaient pris une couleurs bleuté voir violette.

La panique me pris, me serrant le ventre et faisant trembler mes petites mains. Je commençais à suffoquer. Mes poumons me faisais mal comme si ils brulaient eux aussi dans les flammes.La chaleur était insupportable, alourdissant tout mes mouvements.

La fumée se dispersa vers le plafond rendant très vite l'air irrespirable. Je n'avais absolument rien pour me protéger.

Je me mis a marcher à quatre pattes pour essayer de sortir de la pièce, tout en restant calme.

Je scruta la pièce ravagé pour me frayer un chemin vers la sortie. Hélas c'était choses compliqué puisque la fumée brouillais ma vue.

J'entendis plusieurs explosions en dehors du bâtiment. Non seulement le bureau de Marley était en feu mais le reste du bâtiment aussi devait l'être. De même comment allais-je faire pour sortir puisque, à part se foutu bureau je ne connaissais rien d'autre ?

Je devenais noir de suie, mes plaies ne se voyait même plus au travers de cette couche de crasse que j'ai accumuler en rampant sur le sol. Mes cheveux brun devaient être noir et encore plus sale que d'habitude.

Mon corps, encore endolori des coups donnés par Marley, me relancé encore et encore mais la rage de survivre était plus forte. Ma tête tournais comme dans une machine à laver. Cette sensation est juste abominable. C'est comme si on te brulais de l'intérieur. Mon dos commençais  à me brûler vivement. Ca devais être tout a l'heure dans je me suis tournée.

La porte était bloqué, mangé par les flammes. Il était impossible de passer par là et les vitres étaient trop épaisses pour les briser et trop teintés  pour appeler à l'aide au travers.

Je me recula dans un coin du bureau, entre un mur et la baie vitré, loin des flammes avant de m'allonger complètement au sol sur le ventre pour rester près du peu d'air frais qu'il reste.

Je remarqua pour la première fois, par la fenêtre, que cette pièce était situé au deuxième étage. J'aperçus aussi la rue et même la ville qui nous entourait. Je ne connais absolument pas ce lieu ni même cette ville. Los Angeles ? New York ? Aucune idée...

CarterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant