Jusqu'au bout du monde || Bajifuyu

V une soirée animée

Coucou, j'espère qu'il y a encore des gens qui lisent. Si c'est me cas vraiment merci à vous. Et encore une fois merci infiniment à alittlecaat qui malgré son emploi du temps très chargé, et tout ses devoirs me fait la correction🤍. Je vais pas vous embêter plus longtemps bonne lecture

Malgré ses craintes, Chifuyu avait passé une assez bonne première journée. Hormis peut être... Non ça ne servait plus à rien d'en parlé.

Ce qui au contraire valait le coup d'être évoqué c'était le talent de Keisuke Baji. Il y avait beau y avoir quasiment tous les acteurs que le blond vénérait, ses pensées finissait toujours par revenir au même brun.

Alors comme pour se montrer digne de son partenaire Matsuno attrapa le scripte et le relu une bonne dizaine de fois. Il n'avait pas droit à l'erreur.

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A quelques mètres de là -car par question de distance du lieux du tournage, tous les acteurs étaient logés dans un hôtel à une dizaine de minute- Emma se trouvait dans le bar de celui-ci. Elle avait déjà vidé quelques verres, et n'était plus tout à fait maîtresse de ses actes. La jeune femme était avachie sur le comptoir presque vide étant donné que le soleil s'était déjà couché il y a de cela bien une demi heure, le silence régnait dans la pièce lorsque l'actrice, poussé par la grande quantité d'alcool dans son sang, s'écria.

-J...Je l'aime, mais pourquoi il est si aveugle ! J'voudrai me trouver quelqu'un pour l'oublier, là maintenant, tout de suite !!

Envoûté par les quelques bières qu'elle s'était enfilée elle avait parlé bien plus fort qu'elle ne le pensait. Attirant sans le vouloir l'attention d'un homme un peu plus loin, l'ayant visiblement reconnu.

-Excusez moi Mlle Sano, mais je n'ai pu m'empêcher de vous entendre. Ça fait un moment que je vous observe et vous êtes bien trop belle pour lui. Il y a des hommes bien mieux.

Toujours ivre elle ne remarqua même pas le sourire pervers qu'il arborait.

-Oui et où j'pourrais trouver un homme comme ça..?

Elle aussi s'était mise à sourire et s'était légèrement approchée de ce mystérieux inconnu, lequel fit signe au barman de leurs resservir une boisson.

-J'en sais rien, mais quelques fois une rencontre dans un bar d'hôtel peut être un signe du destin.

Pour seul réponse elle attrapa le verre du brun en face d'elle, et s'apprêta à le porter à ses lèvres. Quand soudain une main, visiblement celle d'un homme, derrière elle lui déroba entre les doigts et le posa un peu plus loin.

Il attrapa ensuite le poignet d'Emma, jugeant qu'elle était trop hors d'elle pour parlementer, et commença à l'attirer plus loin. Ne sachant toujours pas qui venait d'intervenir elle se retourna donc et découvrit un Draken fusillant du regard l'inconnu avec lequel elle parlait encore il y a de ça quelques minutes.

Il avait l'air furieux, jamais la blonde ne l'avait vu comme ça, cette vision la fit d'ailleurs dessaouler en quelques secondes. Que faisait-il ici ? Pourquoi était-il si énervé?

-Dra...Draken ?

L'acteur lui accorda un regard avant de la tirer vers l'ascenseur. L'atmosphère était lourde, Draken était toujours furieux ça ne faisait aucun doute, pourtant il n'avait rien dit, pas un seul mot. Alors Emma avait naturellement imaginé que son frère s'était inquiété et avait réveillé le grand blond, d'où sa colère. Si seulement elle avait idée, non, il n'avait pas été réveiller par Mikey, au contraire c'est lui qui était inquiet, inquiet de ne pas voir rentrer la femme qu'il aimait. Mais ça il ne l'avouerait jamais, plutôt mourir.

Alors à la place il se fit violence et pris sur lui, se contentant de la raccompagner, jusqu'à la chambre de cette dernière, chambre qui se trouvait à peine à une vingtaine de mètres de celle du plus grand.

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Étendu sur son grand deux places, d'ailleurs bien trop grand pour lui seul, Kokonoi tapota quelques mots sur l'écran de son téléphone pour enfin accéder à ses relevés bancaire. Il n'avait pas réellement de problèmes financier, loin de là au contraire, et encore moins de raison de vérifier ses dépenses si souvent. À bien y réfléchir, même si il devait perdre quelques centaines d'euro à cette instant précis, il n'était pas certain que la différence se ferait ressentir, pourtant chaque jour, chaque soir il y revenait, il finissait toujours par y retourner.

Et puis, s'il y avait bien une chose que l'on pouvait trouver à cette activité, c'était bien sans le moindre doute qu'elle évitait de penser à quoi que ce soit d'autre. Bien qu'il ne l'ai jamais vraiment acté oralement, c'était exactement pour cette raison que l'acteur y dédiait ses soirées.

Il refusait, non, il ne voulait pas penser. Cela pour la seule et bonne raison, qu'instinctivement il ne savait que trop bien quel souvenir finirait tôt ou tard par revenir. Et ça il ne pouvait pas se le permettre.

Alors du bout des doigts il repris son téléphone, s'apprêtant à se replonger dans tous ses chiffres -presque incompréhensible-, et c'est effectivement se qu'il aurait fait si seulement, ça n'avait pas aussi été l'instant qu'avait choisi Inui pour asséner deux petits coups sur la porte en bois, qui à l'heure actuelle était la seule chose qui les séparaient. N'ayant pas le moindre doute sur l'identité de son ami, Koko tira la porte dévoilant derrière la silhouette du blond chancelant, -et menaçant de tomber à tout instants- une bouteille à moitié vide à la main.

Quelques minutes plus tard, Inui était allongé sur le lit de son hôte, qui l'avait fait entrer et lui avait commandé de s'allonger.

En face de lui Hajime était installé dans un grand fauteuil de cuire noir, détaillant son visage complètement enivré. De ses yeux injectés de sang, dont les iris étaient rétractés au possible, à ses joues légèrement plus rosées qu'à l'accoutumée.

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Chifuyu ouvrit brusquement les yeux, que s'était-il passé ? S'était-il endormie ? Sûrement, du moins ça en avait tout l'air.

En soit ça n'était pas réellement un problème majeur, à proprement parler, mais à cause de cela il ne connaisait donc pas du tout, ou en tout cas pas suffisamment, ses répliques, ce qui n'était pas non plus catastrophique, puisqu'il disposait encore de toute la nuit pour être au point.

Mais ce qui posait déjà plus problème fut qu'au même instant la voix de Keisuke Baji se fit entendre dans le couloir, juste devant sa chambre.

-Chifuyu ? Tu es là ? Je voulais m'entraîner sur les derniers passages...

To be continued...