lambeaux d'une nuit où le silence valait mieux que les mots. lui restait assis, les jambes ballantes, à regarder les vagues clapoter au nom des coeurs brisés. elle, étoile ennuyée qui fermait les yeux sur la douleur des mortels, réflétait la réussite de l'astre suprême.
tout le monde vit dans l'ombre de quelqu'un.
elle tentait la guérison, envoyait miroiter ses rayons dans les yeux d'un monstre qui reniait l'espoir. bleu turquoise d'une pierre qui aurait perdu sa valeur.
vulgaire caillou.
les enfants ratés méritent un enfer qui les rendrait parfaits.torrent de sentiments qui s'écoulaient mais c'était à se demander si au fond ils n'étaient pas truqués. la marionnette de son âme se plongeait dans les tréfonds d'une obsession qui répugnait.
pourquoi tu fais tout ça?les excuses sont faites pour s'en servir. placez un motif en tête, on ne se préoccupera point du reste.
il cherchait à ce que l'échec qu'il était puisse être gravé quelque part. l'obscurité enveloppe l'individu, je garderai ton secret.
il aurait voulu être aimé. être assez. ne pas disparaître aussi vite des mémoires.
trois ans et son prénom n'avait été plus qu'un vague spectre que plus personne ne voulait mentionner.
dommage qu'il soit aussi cassé.
t'as l'intention de mourir dès le début, pas vrai?
ses reproches sonnaient comme des notes mal accordées.
il est trop tard pour rebrousser chemin, les dés sont jetés.
cicatrices qui marquent cette peau qu'il voudrait voir arrachée.
larme de sang qui suinte, mais qui est-il?
regardez-le donc, les morts les plus belles sont celles des esprits abandonnés.(le phoenix est trop fatigué pour renaître encore une fois)
(désolé)