il se releva, toisa d'un air absent cette ratée qui (elle aussi) se contentait de prouver le succès d'un autre. les unions heureuses n'existent pas, elles ne sont que le fruit de désillusions désespérées d'êtres qui (eux aussi) ont besoin de s'accrocher.
il les brûlerait tous, les enverrait balader, ferait enfin disparaître cette maladie qui le rongeait.
il s'enivrerait assez pour que ses émotions ne soient plus que rage et haine.
pitié, peut-être qu'il ne demandait qu'à être sauvé. coeur verrouillé, on ne le connaîtra donc plus jamais.ses pas claquent sur les pavés froids alors qu'il quitte la jetée.
toute son existence se sera résumée à revoir défiler son enfance.
il restera dans le passé. il se hait.
plus jamais on ne lui tendra la main.
seul, hm?encore?
ouais.