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Tout est frêle dans les bras du monde.

Un rien accroît la perte d'un tout accumulé.

Vivre dans la mort est semblable à aimer dans le chaos.

Tous les trains de la nationale,

Qui courent dans le flou hivernal.

Rattrapent à peine ta chemisette,

Et ton pantalon cintré jusqu'à la poitrine.

A croire qu'on préfère s'oublier,

Et mieux se retrouver dans quelques années.

March in mayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant