le maître des éléments 1 le commencement

Prologue

L'orage s'etait arreté il y a une vingtaine de minutes et la pluie qui l'accompagnait, elle, s'était arreté depuis un peu moins longtemps.
Certains curieux s'étaient risqués à mettre le nez dehors, craignant toutefois que la pluie ne revienne a tomber.
D'autres étaient déjà dehors et prenaient le frais, ayant ouvert en grand les fenetres de chez
eux pour chasser la chaleur accumulé à cause de l'orage. Ils profitaient ainsi de l'air renouvelé et à
nouveau respirable.
Parmi toute ces personnes qui se promenait, une seule pourtant, se fichait eperdument de ces futilités.
C'était Caliel.
Caliel était un ange, ou plus precisement un archange, un de ces êtres très haut placé dans la
hiérarchie céleste, mais aussi un des rares qui avaient le droit de se mouvoir à volonté dans
l'entourage du créateur.
De ce fait, il avait été missionné pour retrouver l'humain ayant recu le pouvoir d'arrêter les forces du mal.
Mais Caliel s'inquiétait.
Il n'arrivait toujours pas à mettre la main sur ce maudit humain.
Il doutait fortement que la capacité envoyé sur terre ait reussi à trouver un humain capable de l'assimiler.
Y avait-il seulement dans ce monde un humain capable de bienveillance et de compassion ?
Trouver un humain au cœur pur était-il seulement encore possible ?
Ce monde était rempli de tellement de vice et de corruption, de méchanceté et de malveillance. Ce plaisir si intense de faire du mal a son prochain, de le blesser aussi bien moralement que physiquement.
Rien que de les imaginer faire, de les imaginer y songer, le rendait malade.
Malade de se dire que plus rien ne restait à faire pour sauver de ce monde.
Même si lui même savait quoi faire.
Et pourtant, le seigneur lui même lui avait confié cette mission prioritaire. Cette lourde tache
Et même s'il n'en voyait pas l'utilité et qu'il etait sûr de lui en ce qui concernait ce monde, il
remplirait la tache qui lui a été confié.
Il avait parcouru le monde en long et en large, pour finir par ce pays et enfin par ce petit
département de l'est de la france et il avait fini ses recherches.
Certes il risquait de rentrer bredouille et bien que cette solution ne lui plaisait guere, il serait obligé de dire a son superieur qu'il avait fait choux blanc.
Peut etre même que la seule solution pour ce monde était encore l'extinction et qu'il fallait
reconstruire sur les ruines de l'ancien. Ca avait deja été fait, pourquoi pas une nouvelle fois.
Oui, voilà, il allait soumettre l'idee, même si il connaissait parfaitement la réponse.
À ce moment même, il se trouvait en face de la gare de la petite ville où il se trouvait. Il etait
entrain de détailler l'architecture horrible que ces humains avaient donnés a ce bâtiment, lorsqu'il fut
accosté par cinq jeunes.
Son instinct lui disait de se mefier, leurs aura étaient rempli de vice, un vice bien ancré en
eux. Un des jeunes se detacha du groupe et engagea le conversation :
– Bonsoir, commenca t-il sur un ton qui se voulait amical. Est-ce que par hasard tu aurais une cigarette ?
Caliel remarqua que ce jeune avait un vice bien plus important que ses congénère humain.
Une fois de plus son instinct lui dit de se méfier, mais cette fois ci avec plus d'intensité. Le vice de cet humain émanait de lui avec une telle force que si il avait été une odeur, n'importe quel humain,
aussi resistant soit-il, aurait tourné de l'oeil.
Tout en faisant ce constat, caliel se dit que ce jeune devait etre le chef de la bande
– Je suis désolé, répondit calement l'archange, mais je ne fume pas.
Le jeune homme afficha un sourire en coin qui ne plut pas a l'archange.
– Ce n'est pas bien grave, dit le jeune doucement avec toute la gentillesse dont il était capable.
Ce dernier se retourna, mais très vite il refit face a l'archange, agitant de sa main droit et
sous le nez de Caliel un objet metallique qui se refletait dans les lampadaires qui entouraient la gare.
– Tu n'as peut-être pas de quoi fumer, mais au moins tu peux nous filet ton fric.
Caliel regarda la lame et sourit.
– Qu'est-ce qui te fait rire, Ducon ?
– Vous feriez mieux de ranger cette chose, jeune home, avant de vous blessser.
Le sourire de fierté du jeune disparu. Au bout de quelques secondes, un rire nerveux s'échappa de ses lèvres.
– Attends une seconde, mec. Tu me prend pour qui ? Hein ? Pour qui ?
Le dernier « pour qui » sorti de la bouche du jeune homme avec une voix un peu trop aiguë, montrant ainsi que le sang froid et le calme de l'archange commençais à lui faire perdre ses moyens.
– Je vous prend pour quelqu'un qui risque de faire tres bientôt quelque chose qu'il risque de regretter.
– Regretter ? Moi ? Parce que tu crois vraiment que je vais regretter de te crever. Tu crois vraiment que j'ai regretter une seule fois d'avoir fait la peau à un de ces connard qui a
oser se moquer de moi ?
– Wesh, mec, crève le ce keum, il est completement dejanté.
Le chef se retourna et fusilla du regard le jeune qui venait de parler.
– Parce que tu crois que je vais attendre que tu m'autorise à le faire ? Aboya le chef.
Le jeune baissa la tête, sans rien ajouter. Il savait tres bien ce qui l'attendait de l'avoir ouverte.
Soudainement un cri déchira l'air. Une silhouette fendit l'air apres s'être detaché du groupe et sauta sur l'achange.
Le chef attrapa le jeune qui était encore dans les airs, le freinant dans son élan et le faisant tomber lourdement sur le sol. Il fut attraper par le col et fut ramené a quelques centimetre du visage de son chef qui le regarda avec un œil noir.
– Je croyais qu'on était clair. D'abord je le plante et après vous le finissez.
– C'était ce qu'on avait prevu, boss. Mais ce mec est trop flippant.
– Flippant ? C'est à lui d'avoir peur de nous, pas le contraire.
Le chef colla une baffe à son camarade.
Caliel se retourna et commença a s'éloigner.
– Hey, y a l'autre gus qui se tire, avertit l'un des jeunes du groupe.
Le chef du groupe tourna la tête et regarda l'archange s'éloigner.
– M'en pète l'oignon, j'ai une autre affaire à régler . Vous n'avez qu'à le chopper et lui faire sa fête.
Le reste du groupe avait entendu, mais ne bougea pas pour autant.
Caliel parti dans un grand eclat de rire. Il adorait par dessus tout voir les humains s'entre-detruire.
S'il n'avait pas eut cette mision prioritaire qui l'attendait, il serait resté avec plaisir pour les voir
s'entretuer.
Cette fameuse mission qui, il en était sûr, allait se solder par échec fracassant. Et peut etre
même explosif.