Enoch O'Connor X Reader

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Je ne comprenais pas ce qui venait de m'arriver. Je tenais la corde d'Emma tandis qu'elle remettait l'écureuil sur l'arbre. Je la fis descendre et une fois ses chaussures remises, trou noir.

Je me réveillai donc ce qui me semblai être quelques heures plus tard, dans une chambre qui n'était pas là mienne.

Je regardai autour de moi et ne vis rien d'anormal et rien qui pourrait me laisser deviner à qui appartenais la chambre.

"- Tu t'es réveiller ! Attends-moi là, je vais chercher Emma et Fiona !"

...

Je comprenais encore moins... Tandis que j'essayais d'identifier la personne qui m'avait parlé, la porte s'ouvrit en grand pour laisser passer Emma et Fiona qui me sautèrent dessus.

"- Tu t'es réveiller ! Me dit l'une.

- On s'est tellement inquiété ! Renchéris l'autre.

- Calmez-vous les filles... Leur répondis-je, dites moi ce qu'il s'est passé d'abord

- Tu m'aidais à remettre l'écureuil dans l'arbre quand tu as reçu un ballon derrière la tête. C'était Millard qui jouait au foot et qui n'avait pas fait attention. Enoch est alors arriver en courant et t'a ramener jusque dans sa chambre. Ça faisait 2 h que tu dormais !

- 2 heures ! Mais je devais aider Miss Pérégrine à faire le souper, et je devais aussi ranger ma chambre, faire la vaisselle et plein d'autre choses ! 

- Ne t'inquiète pas pour les tâches avec Miss Pérégrine, dès qu'elle a appris l'incident, elle a autorisé ton repos. Pour la sortie au village, je t'ai acheté la robe que tu voulais. Me dit Emma. 

- Oh, on a oublié de te dire ! Il y a un nouveau ! Il s'appelle Jacob, il est amoureux d'Emma et il va dormir dans ta chambre ! Tu dormiras dans celle d'Enoch maintenant. Rajouta Fiona. 

- Fiona ! Ne raconte pas de bêtise ! Il n'est pas amoureux de moi ! Rétorqua Emma rouge, comme une tomate. 

- Prends ton temps, si tu l'aimes va juste le voir et tu verras si ça se passe bien ou pas. La rassurai-je. 

- Elle n'a rien dit... Dit Fiona, la bouche grande ouverte, elle n'a rien dit à propos de la chambre d'Enoch. 

- J'y viens ne t'inquiète pas. COMMENT ÇA, JE DORS DANS LA CHAMBRE D'ENOCH ! 

- Oula calme toi... Je suis sûre que ça te fait plaisir, ça fait si longtemps qu'il t'attire ! Me dit Emma avec un sourire coquin. 

- Et alors ce n'est pas une raison pour dormir dans la même chambre que lui ! Mais j'avoue que ça me plaît quand même un petit peu... "

Je devenais rouge pivoine tandis que les deux sorcières qui me servaient de meilleures amies éclatèrent d'un rire diabolique. 

Enoch arriva dans la pièce à ce moment et les filles en profitèrent pour partir, me laissant seule avec lui. 

"- Alors comme ça, je vais dormir avec toi maintenant ? Dit d'un ton mal assuré. 

- Oui, de ce que j'ai compris de votre discussion. Répondit-il avec un sourire pour le moins... Mystérieux.

- Q-quoi ? Suffoquai-je, tu as tout entendu ? 

- Oui. Je sais donc tout sur tout. Alors comme ça, je t'attire ? Dit il en se rapprochant doucement de moi. 

- Je- Non- Tu- tu as dû mal comprendre... 

- Non, j'ai très bien compris... 

- Bon d'accord, je l'avoue... Tu m'attires énormément. 

- C'est bon à savoir... Tu m'attires aussi beaucoup... Je ne sais pas si c'est ce qu'on appelle l'amour, ou si c'est juste du pur désir, mais tu m'attires."

Il se rapprocha alors un peu plus, jusqu'à se retrouver à quelques millimètres de moi. 

Sans réfléchir, je comblais l'espace entre nos lèvres, dans un baiser incertain et pour le moins maladroit, jusqu'à qu'il y réponde avec fougue, et que je me laisse emporter dans mes émotions. 

Notre baiser n'avait rien de doux, il était sauvage, c'était une lutte sans merci, pour la domination de l'autre. 

Je le laissai gagner, et il rendit notre baiser d'autant plus bestial qu'il ne l'était déjà. 

Il mit ses mains sous mes fesses, et me souleva pour me porter jusqu'à son lit. 

Je m'écroulais sur le dos tandis qu'il venait s'allonger à côté de moi. Je me redressai et me mis à califourchon sur lui. Je l'embrassais une fois de plus et commençai de très légers mouvements de bassin, exerçant une légère pression sur lui, suffisante pour le faire gémir. Il semblait qu'il perdît toute raison en cet instant, car il me reversa violemment sur le dos, pour se mettre au-dessus de moi et m'embrassa sauvagement. Il stoppa tout mouvement, me regarda quelques secondes, semblant chercher mon accord dans mon regard. Je lui donnais le feu vert silencieusement et il enleva alors son tee-shirt. Je regardai longtemps son torse, essayant de mémoriser chaque parcelle de son corps, pour mieux m'en souvenir par la suite. J'enlevai mon propre tee-shirt et mon soutien-gorge. Il me regarda aussi et déposa des baisers papillons partout sur mon corps, de mon cou, jusqu'à mes hanches. Il enleva alors son pantalon devenu trop serrer, et je fis de même. Il était en caleçon sur moi, et moi, en culotte sous lui. 

On se regarda un instant, puis il décida en même temps que moi d'enlever le dernier vêtement que nous portions. 

Nous étions nus l'un contre l'autre. 

Il commença alors à me pénétrer doucement, et alla de plus en plus vite à mesure que je m'habituai à sa présence en moi. Il donna des coups de rein plus fort, plus profond. 

"- Je Vais- Ahhh- Venir... 

- Tais-toi.. Et.. Continu... ahh !" 

Notre échange fut de courte durée, car nous n'arrivions plus à aligner deux mots à cause de nos gémissements.

Au bout de 5 minutes d'ébats, il éjacula et se retira après un gémissement de bien-être. Je me positionnai sur son torse et commençai à le caresser. Je descendis de plus en plus bas, et je sentis que sa verge reprenait un intérêt pour la situation. Je souris et commençai des mouvements lents le long de sa verge. Je fis des mouvements des plus en plus rapides. Puis je changeai de technique et faisais des gestes aléatoires : un coup rapide, puis un autre lent, etc. Si bien qu'il sortît aléatoirement aussi, soit des gémissement rauques ou des véritable cris de plaisir.

Il éjacula une seconde fois, et je me remis sur son torse. 

"- Alors ? Me demanda-t-il. 

- C'était incroyable. Répondis-je dans un souffle. 

- Je suis désolé, mais je ne pense pas que ce soit de l'amour que je ressens, je crois que c'est purement physique. 

- Honnêtement, moi aussi, je crois. Je n'arrive pas à retrouver les sentiments amoureux, mais je sais que tu me plais beaucoup. La preuve, j'ai adoré ce qu'on vient de faire. Si tu ne m'attirais pas, je pense que je n'aurais pas aimé. 

- C'est exactement pareil pour moi. "

On s'embrassa une dernière fois. Je caressais ses cheveux bruns paresseusement tandis qu'il me faisait des caresses dans le haut du dos. Nous nous endormions comme ça et je passai une des meilleures nuits de ma vie. 

Le lendemain, au petit-déjeuner, tout le monde nous regarda, et c'est à ce moment que nous avions compris qu'on avait peut-être fait un petit peu trop de bruit. 

OS X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant