Pensine

3 [Draco]

"Je vais te buter !" Criais-je à la fille qui nous a fait nous faire enfermer.
Les autres me retenaient alors que je me débattais, tellement la rage était en moi. La fille était pale de peur, elle tremblait et était collée au mur.

"Mais lâchez-moi !" Dis-je en essayant de mettre des coups au personnes qui me tenaient.
Je fis semblant d'être essoufflé et j'arrête alors mes mouvements.
Naïfs qu'ils sont ils me relâchèrent et je me laissai tomber au sols.
Mais à ce moment là, je n'étais plus sûr de faire semblant. Je tremblais moi aussi, et je ne sais pas pourquoi, je n'avais plus de force. Une douleur se fit ressentir dans mon ventre, me faisant grogner de douleur. Je me maintenais le ventre des deux bras, tellement la douleur était forte.

"Asseyez moi contre le...mur..." Dis-je à bout de souffle, mes sourcils violemment froncés. Ils s'amenèrent vers moi et me portèrent contre le mur le plus proche.

"De l'eau ! Je veux de l'eau!" Leur criais-je dessus.
"Malfoy, on en a pas..." Disait un élève, calmement, sûrement pour ne pas m'énerver, mais son calme m'énerva davantage.
"Comment ça tu n'en as pas ? C'est quoi ce bordel ! Faites quelque chose !" Criais-je, à bout de forces.

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Une explosion se fit entendre et nous sortîmes du cachot, car la "porte" venait de se faire exploser.

Lord Voldemort a réussi à pénétrer le chateau, il n'y a pas longtemps, des cris se font entendre, des gens meurent.

J'ai peur, très peur. La sécurité n'existe t-elle pas ? La paix, la tranquillité ? Je n'ai jamais voulu être serpentard, c'est mon sang qui l'a choisi, le choixpeau. Maintenant, mon père "croit" en moi, me fait "confiance". Je suis vu comme une personne mauvaise et sans coeur mais, c'est faux ! Hermione me déteste... Hermione !
Je me mis à courir dans les couloirs du château, à sa recherche, elle est peut-être déjà morte. Elle ne doit pas mourir, pas maintenant, pas dans le mensonge !
Mes pieds défilaient à une vitesse folle alors que les cris s'intensifiaient, des explosions, des bruits d'objets se fracassants au sol, des pleures, le cahot. Voilà se que j'entendais, le cahot, un brouhaha incessant remplit de peur.

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Tous étions réunis, le silence le plus complet hantait la cour alors que quelques sanglots se fissent entendre lorsque le corp inerte d'Harry se fit voir dans les bras d'Agrid.

"Oh, seigneur..." Entendis-je dire dans mon dos, alors que la troupe des manges morts était à l'opposer de nous.

"Non !" Cria la soeur de Weasley en s'approchant du groupe à notre opposer. Heureusement, quelqu'un la retint, et elle fut immobilisée.

Je n'entendais rien, comme si j'étais sourd, mais je voyais tout, tout ce qui se passait.
Lorsque Lord Voldemort m'appela, je repris tous mes esprits.

"Viens." Disait-il en faisant un geste de sa main.

Ma mère me suppliait du regard de les rejoindre. Tout le monde me regardait, comme si un moindre geste me couterait la vie. À contre coeur, je quitta la foule, et rejoignit mes parents, ainsi que le reste de la "bande".

Un mouvement brusque me fit tourner la tête. Harry avait sauté des bras d'Agrid et commençait à s'enfuir mais Voldemort s'en aperçu et l'attaqua.
La colère se voyait dans ses trais, rien ne pourrait l'arrêter.
Tout le monde était parti se réfugier à l'intérieur du château pendant que Harry essayait de sauver sa peau.
Lorsque Voldemort toucha Harry, je réagit et fonça sur Voldemort, je sorti ma baguette et m'apprêta a jeter un sort sur Lord Voldemort mais il fut plus rapide que moi et me lança lui-même le sors.
Je tomba violemment au sol mais je sentais presque plus rien, lorsque Hermione entra dans mon champs de vision, je lui souris.

"Tu... Es géniale..." Lui disais-je entre mes larmes. Elle devait prendre mes larmes, je vais mourir, et je ne veux pas que, elle, vive dans le mensonge. Je n'avais plus la force de parler, alors mon regard suppliant lui fit comprendre, elle fit apparaitre une fiole et la posa sous mon oeil.
Sa bouche s'étira dans un sourire triste et je lui rendit alors. La fatigue m'obligea à fermer les yeux, et les bruits autour de moi, les cris, les pleurs, les explosions cessèrent.
Elle me toucha la joue, mais je ne le sentais plus. Le noir envahissait ma vision, mais je puisa toute ma force pour lui dire se que je ressent pour elle, pour lui dire à quel point elle comptait pour moi, à quel point elle me manquera dans ma mort.

"Je t'aime" soufflais-je avant de me laisser emporter par l'obscurité.