Maison des Luz
Juin 1940, 8h30.-Tu veux un chocolat chaud ? Me demande mon amie, Elian, alors que je m'assois sur la petite table de sa cuisine.
-Non, merci. Dis-je en prenant le verre d'eau que mon amie me tend, même si je n'ai pas soif, je ne vais pas refuser.
-Oui, je devais donc de parler de quelque chose. Me dit-elle, s'asseyant en face de moi sur cette fameuse table, je bois mon verre d'une traite avant qu'elle ne continue.
-Tu vois, avec Raphaël ?
-Oui, bien sûr ! Raphaël est notre ami depuis un an maintenant, nous l'avons rencontré car il était nouveau à Tourcoing, il nous a donc demandé où était la Grand Place, et depuis, nous sommes amis.
-En faite, je crois que je l'aime.
-Quoi ? Mais c'est génial ! Je crois qu'il m'a déjà parlé de toi, en bien bien-sûr !
-Ah oui ? Dit-elle en arborant un sourire gêné. Ils seraient tellement mignons ensemble, il se complètent vraiment. Elian se lève alors, pour je pense arrêter ce silence gênant qui s'était installé sur la pièce et part en direction de l'entrée. Quelqu'un a sonné ? Je n'avais même pas remarqué, comme quoi, je peux vraiment être dans la lune parfois. Je me lève donc aussi et pars également vers l'entrée, là, j'y vois Elian, sa mère et deux personnes qui parlent avec difficulté.
-Nous. Devons.. Dit l'un des deux en cherchant désespérément ses mots
-Venir ici, pour vivre. Complète l'autre, qui a l'air d'avoir beaucoup de fierté après avoir prononcé cette phrase.
-Quoi ? Pourquoi ? Et puis qui êtes-vous ? Dit la mère d'Elian en se frottant les mains sur son tablier.
-Vous ne savez pas qui nous sommes ? Eh bien, vous êtes bien bêtes vous. Dit l'homme avec la fierté plus grande que je ne sais quoi. Après quelques secondes de réflexions sur qui peuvent être ces hommes, une idée me vient enfin.
-Ce sont les allemands ! Dis-je, me rapprochant plus de la porte d'entrée, et comme pour confirmer mes dires, l'un hoche la tête alors que l'autre dit:
-Ja, sehr gut, du bist intelligent !
J'ignore la remarque du deuxième allemand et me retourne vers Elian. Elle est entrain de converser avec sa mère, avant de me prendre la main et de m'emmener vers le salon.
-Tu devrais rentrer chez toi. Si les allemands viennent chez nous, il y en aura sûrement chez toi... Ta mère aura besoin de toi.
-Oui, c'est vrai. Merci en tout cas de m'avoir accueilli, je t'aime ! Dis-je en lui faisant un chaste baiser sur la joue, avant de finalement partir vers la porte d'entrée, où se trouve encore la mère de mon amie et les deux nazis.
-Au revoir madame Luz !
-Au revoir ma chérie. Dit-elle en essayant de converser avec les deux nouveaux occupants.Je marche maintenant en direction de ma maison, mais alors que je tourne à droite sur le boulevard Gambetta, car mon amie habite la rue de La Ferme, je trouve une dizaine d'allemands courir un peu partout avec des affaires pleins les mains. Je ne veux pas, absolument pas sympathiser avec l'ennemi, alors je les ignore et continue mon chemin en direction de chez moi.
Ma maison se trouve un peu plus loin sur le boulevard Gambetta, j'habite dans une grande demeure que ma famille hérite depuis 3 générations maintenant, faisant la fierté de mon père. J'y entre et trouve, dans le salon, ma mère en pleure. Je me précipite alors vers elle, mais alors qu'elle hausse la tête pour me regarder, je comprends de suite.
-Elle est partie quand ? M'exclame-je alors que je prends ma mère dans mes bras.
-Mais non ma chérie, elle est là, ta sœur va bien. C'est juste que, les allemands... Me rassure-t'elle entre deux sanglots.
-Ils sont là ?
-Oui... Je, je suis désolée, mais je ne peux pas les envoyer balader, je, j'ai tellement peur ma chérie..
-Ne t'inquiète pas maman, ils ne vont rien faire de mal. Après tout, nous sommes les résidents de cette maison, si ils nous font quoi que ce soit, nous pourrons voir le maire.
Ma mère me sourit alors vaguement alors de poser son regard vide sur la porte, elle vient de s'ouvrir. Nous tombons sur deux hommes, ce soit être les allemands. Ma mère s'essuie les joues d'un revers de main avant de partir vers la cuisine.
L'un des allemands se rapproche de moi, avec un sourire, et il me tend la main.
-Général Klein, enchanté de faire votre connaissance. Je sers sa main et me lève avant de lui adresser un sourire également.
-Enchantée, Adeline.
L'autre allemand s'approche de moi et enlève son chapeau pour le coller sur sa poitrine.
-Colonel Von Rudel. Me dit-il d'un ton beaucoup plus froid que son camarade. Je lui adresse également un sourire.
-Vos chambres ont-elles étaient préparées ?
-Non, je ne crois pas. Me répond le général.
-Bien, je vous pris de me suivre.
Dans notre demeure, nous avons six chambres, trois pour mes sœurs et moi, une pour mes parents, et deux qui servent habituellement de chambre d'auberge, car oui, nous accueillons des voyageurs, mais maintenant ce sont les deux allemands qui vont y séjourner.
Je m'avance vers les escaliers et monte jusqu'au premier étage, où se trouve là pièce où nous mettons les linges de lit et toutes autres sortes de choses. Je prends deux exemplaires de chaque chose qui peut me servir et monte au deuxième étage, là où se trouve les deux chambres, toujours suivie par les deux occupants.
-Vous avez donc un étage pour vous. Il y a une salle de bain juste ici. Dis-je en pointant du doigt la porte qui se trouve tout au fond. Les petits déjeuners sont entre 7h00 et 8h00, le déjeuner vers 12h30 et le dîner vers 18h30. Je vous laisse choisir votre chambre, pendant ce temps je vais préparer vos lits. Dis-je en leur adressant un dernier sourire avant de rentrer dans la première chambre.————————————————-———————
Heyy ! Je suis sincèrement désolée si je ne poste plus en ce moment, j'écris le plus souvent lorsque je suis en vacances donc je n'ai pas trouvé le temps depuis longtemps :)
Je commence maintenant une nouvelle histoire sur la seconde guerre mondiale, une histoire d'amour pour être exacte.
Bisous je vous aimes <3
Le média est la représentation que je me fait du général Klein. Si toutes photos ressemble ou est littéralement un vrai nazi ayant existé, je m'en excuse, je suis allée sur Pinterest et j'y ai pris toutes les photos que je vais vous montrer au fil des chapitres.
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La française et l'allemand
Historical FictionAdeline a 19 ans lorsque la guerre éclate en 39. Rien ne s'arrange depuis, et lorsque en juin 1940, les allemand viennent dans son village, révolté par les évènements, Adeline ne veut pas se laisser faire, mais un général allemand habitant chez ell...