Chapitre 21( bonus)

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Fred n'avait jamais été aussi nerveux pour une rencontre, lui qui avait l'habitude de rencontrer des grandes personnalités chaque semaines à cause de son travail, semblait perturbait et inquiet, agrippant presque le volant, les sourcils foncés, il souffrait le martyre, tous scénarios défiler dans sa tête, un moment il voulut  faire marche arrière et rentrer chez lui et ne plus jamais entendre parler de cette histoire. La main douce et chaude de Djennaba lui sortit de ses pensées

Djennaba : Hey bébé, tu sais mon père il mord pas, calme toi!

Fred inspira profondément avant de forcer un sourire pas crédible

Fred: Je suis calme

Djennaba roula des yeux et émit un son de désapprobation qui avait toujours eu le don d'agacer Fred  plus que tout

Djennaba : Alors pourquoi tu devient blanc on dirait un pain qu'on a oublié de mettre au four ?

Fred dévisageât djenneba du coin de l'œil il ne comprenait pas comment un visage innocent pouvait être aussi insolent et impolie, souvent il se demandait comment il avait fait pour tomber follement amoureux d'une femme aussi insolente

Fred: Mets moi au four alors

Comme réponse il n'obtient que le regard noir de la jeune femme à ses côtés, à force de recevoir ses mauvaises réponses il avait appris à les accumuler et les rétorquer au moment venue.

C'est au bout d'une trentaine de minutes que le jeune couple arriva enfin devant la maison familiale Dial, c'était une de ses maisons moderne dans l'un des quartiers paisibles de Paris, c'est après avoir pris une grande bouffée d'inspiration que Fred se décida à suivre Djennaba . Dans le salon ils trouvent une femme âgée habillée en basin, à la peau matte aux yeux fins comme ceux de sa copine, un visage maquillé que Fred considéra comme trop mais beau. C'est alors que la jeune sénégalaise entama une discussion avec la femme que Fred souligna comme sa mère dans une langue qui ne connaissait pas mais qu'il avait déjà entendu chez sa copine quand elle s'énerver trop, suivant le court de la discussion il n'était pas obligé de comprendre ce qu'il se disait pour voir que la situation dérapait et d'un coup la mère se leva d'un band énervée

- Ça ne va pas se passait comme ça, mais tu te prends pour qui, Djennaba ? Je vais chercher ton père. Dit la femme dans un français tendant fortement vers la langue de tout à l'heure

A la suite de cette phrase la jeune femme pâli, se tenant le front

Fred : Qu'est-ce qu'il y a ? Dit il inquiet

Djennaba : Mais tu veux quoi un dessin tu ne vois pas que la situation s'aggrave ? Paniqua t-elle

Au même instant un homme imposant à la peau noir, un regard profond et froid fit son apparition au côté de sa femme, le front plissé il prit place avant de faire signe à Fred de faire de même, celui ci avala difficilement sa salive, et s'assit sous le regard noir de l'homme

-Djennaba , c'est quoi ce que ta mère m'a raconté là ? C'est vrai ? Demande le monsieur dans un français maladroit

Elle n'eut pas le courage de répondre et baissa les yeux

- Tu es enceinte et tu oses m'emmener celui qui t'a déshonoré ? Dit il sur le même ton

Fred fut abasourdi, depuis quand mettre une femme enceinte était du déshonneur, il lança un petit regard à Djennaba, qui, avait toujours la tête baissé

Fred: Monsieur ....

- Toi tu te tais! Le coupa t-il . Tu déshonore ma fille es tu oses parler ? Mais pour qui tu te prends ?

Djennaba : Mais papa!

- Toi surtout ne parle pas, plus aucun homme ne voudra de toi dans cet état maintenant tu as mis la honte sur moi .

Puis le père continua dans la même langue de tout à l'heure, Djennaba fondue en larmes, il se sentit impuissant il voulait protéger celle qu'il aimait mais ne savait pas comment intervenir, et c'est dépourvu de force qu'il Criât presque :

Fred: Je vais l'épouser. Ces mots sortirent de sa bouche sans qu'il puisse les contrôler il fut lui même surpris

Toute la famille se tournent vers lui, le père toujours avec le regard noir, la mère il ne saurait dire si c'était du dédain ou autre chose, Djennaba par contre sourit tendrement

Fred: Monsieur. Reprit il plus en confiance. Je vais épouser votre fille et on ne parlera plus de déshonneur

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