Chapitre 31 | inconscience

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Les efforts d'une personne pour te garder dans sa vie sont le reflet de l'intérêt qu'elle a pour toi.



J'escaladais la fenêtre tout en douceur pour éviter que les garçons aient des soupçons, arriver dans la cour arrière je me cachais derrière un buisson après avoir aperçu un garde.

J'observais les alentour, 3 hommes armés de la tête aux pieds se trouvaient pas très loin de moi, et pourtant ce n'est même pas l'entrée, là-bas c'est encore pire qu'ici. Heureusement que je suis partis par ici. Mais bon ça je pourrais le dire quand j'aurais réussi à m'enfuir.

Il y en avait un sur l'angle du côté droit de la maison et un autre sur l'angle gauche de la maison, le troisième était tout droit devant moi. Mais celui-ci contrairement aux autres restait immobile. J'étais derrière les buissons qui longeait la maison, enfin la villa...

Je marchais discrètement et très doucement vers le côté droit, pourquoi ce côté ? Tout simplement car le garde à l'air plus distrait que les autres, pour cause il est sur son téléphone, je crois que si Sergio voit ça il le tue..

Et toi tu l'aimes..

Non. Enfin si mais voilà quoi.

Arriver à quelques mètres du garde, j'attendais qu'il fasse sa ronde, après 2 ou 3 minutes à attendre tout près de lui il se décide enfin à marcher vers l'avant de la maison, je n'aurais pas beaucoup de temps. Alors je dois me dépêcher, je jette un dernier coup d'œil au garde du milieu, il regarde droit devant lui.

Je cours vers le petit muret, arriver au muret je saute par-dessus.

Arriver de l'autre côté je m'immobilise quand j'entends le garde dire à un autre.

- tu as entendu ça ? Il y a quelqu'un j'en suis sûr !

- Va voir.

Clic

merde... il vient d'enlever la sécurité de son arme, je suis morte.

Je me colle au maximum au muret. J'essaie de réguler ma respiration, quand les pas du garde se font de plus en plus bruyants je coupe complètement ma respiration.

Devant moi se trouve une immense forêt. Il ne me faut que quelques enjambées pour y arriver.

- Tu vois quelque chose ?

- Non rien, c'était peut-être un animal.

- Un animal ? Tu te fous de ma gueule, fais le tour et va voir.

Merde merde merde

Une fois le garde éloigné je pris la tangente et je me mis à courir aussi vite que je le pouvais. Arriver dans la forêt je ne m'arrêtais pas, j'étais essoufflée et je ne savais absolument pas où j'allais. J'ai réussi à semer le garde, mais qui sait sur quoi je vais tomber dans cette forêt.

30 minutes plus tard.

Une route j'aperçois enfin une route, je ne sais pas depuis combien de temps je marche, mais une chose est sur je suis épuisée, et à mon avis je dois être bien loin de chez Sergio maintenant.

Les arbres étaient de plus en plus espacés car j'arrivais à la fin de la forêt, j'apercevais une route une grande route en fait.

Je me positionnais sur la bande d'arrêt d'urgence et je levais mon pouce, plusieurs voitures me klaxonnaient pour me prévenir que c'était dangereux d'être sur une bande d'arrêt d'urgence d'une grande route comme celle-ci mais je n'y prêtais pas attention, si je dois mourir écraser par une voiture c'est que c'était écrit.

𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕𝒎𝒂𝒓𝒆 | 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈𝐈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant