Helsinki.

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et quand je me lève , je me rappelle
que mes lèvres toucheront plus les tiennes
les lumières s'éteignent, en pleine après-midi
l'impression d'être une ville sans soleil
Helsinki.

Moonbyul.

Janvier.

J'ai passé la nuit à pleurer. Mes yeux rouges et bouffis peuvent en témoigner. Tu es partie , me laissant totalement seule dans cette immensité sombre. J'ai froid, sentimentalement parlant. Tu étais tout simplement le soleil qui réchauffait mon coeur chaque jour. Je me sens vide sans toi maintenant.

Tout a volé en éclats en une fraction de seconde, notre histoire, nos souvenirs, et ma joie de vivre au passage. J'ai eu mal quand tu m'as regardé sans aucun sentiment, comme si je n'étais rien pour toi. Une éclipse a plongé ma vie dans un noir profond depuis son dépard. J'ai beau m'occuper comme je le peux, essayer d'avancer , mais je ne cesse de me répéter que c'est de ma faute.

" c'est pas toi, c'est moi le problème."

Cette phrase, tu l'as prononcé sans une once de regret, ni de tristesse. Je ne sais plus quoi faire. Je plonge dans les bras de n'importe qui à présent. j'enchaîne les coups d'un soir, même les hommes arrivent à mon corps maintenant.

C 'est en revenant de l'une de ces personnes futile que je t'ai croisé. Tu avais l'air plus que heureuse. Sans moi bien sûr. Cette fille , je la hais , du plus profond de mes tripes. Le pire dans tout ça , c'est que je me voyais loin avec toi. Je nous voyais avoir une maison , finir notre vie ensemble. Je ne supporte plus ce sentiment d'abandon , je veux te retrouver.


Avril.

Trois mois sont passés depuis notre rupture. Je n'arrive toujours pas à me relever. Je n'ai toujours pas accepté que tu sois plus là. Qu'une autre soit à ma place. Je te stalk sur les réseaux , encore une fois , tu as l'air heureuse avec elle. Comme si cette rupture était une sorte de renaissance pour toi.

Peut-être que tu m'as trompé ? Je ne le sais toujours pas aujourd'hui, mais tout ce que je sais c'est que je ne ressens plus rien à présent. Quand ma famille m'as demandé des nouvelles de toi , je n'ai pu m'empêcher de fondre en larme 


Juin.

Tu ne m'as jamais réellement expliqué pourquoi tu étais partie en fait. Je suis toujours immergée dans cet océan noir sans espoir. Cette incompréhension me tue un peu plus chaque jours tu sais ? J'espère juste que le jour où je ne serais définitivement plus là , tu regretteras, que tu me supplieras sur ma tombe, toujours à regretter tes actes passés. D'ailleurs , j'ai perdu 10 kilos à cause de toi.

J'ai presque l'impression que ma tristesse se transforme en colère ou même en rancœur. J'ai tout partagé avec toi , que cela soit la nourriture ou même mon passé douloureux. Je crois que je t'aime encore.

Septembre.

J'ai passé le pire été de ma vie ? Toujours à cause de toi. Mais je sens que je commence à légèrement redresser la tête , même si cela reste assez rude. Je sens ma solitude disparaître petit à petit pour laisser place à de nouveaux objectifs.

Je commence à reprendre soin de moi , essayer de me motiver pour aller en cours. Je crois que je commence à revivre pour de bon. Je vois enfin un brise de lumière dans cette obscurité sans fin.

J'ai même réfléchis à tout ça , et , c'était de ta faute si cela s'est terminé , pas de la mienne.


"T'es bien sur la messagerie de Byulyi,
j'suis pas là pour le moment.
Laisse moi un message, même si j'les écoute jamais."

Wheein

Janvier

J'étais sortie la première.

J'étais sortie sans regarder derrière moi.

Le vent glacial me fouettait le visage, me donnant des claques pourtant méritées.

Le ciel gris ne montrait que des nuages, reflétant tes émotions alors que je t'avais laissée là bas, pleurer.

Comment se sentir après avoir brisé le cœur à la personne qu'on à cru aimer ?

Je me souviens de ton visage, détruit, anéanti, tout comme l'était ton cœur. Que tu m'avais complément exposé, que tu avais pourtant tant ouvert, m'invitant à t'aimer comme toi tu m'aimais. M'invitant à te voir comme toi tu me voyais.

J'avais pourtant pris tant de temps à essayer de te connaître. Essayer de cerner tes petites habitudes, essayer de comprendre ta manière de voir les choses, voir la vie, me voir moi. Comment tu regardais les gens qui passaient dans la rue, comment tu pointais du doigt les nuages aux formes particulières dans le ciel, comment tu ne pouvais t'empêcher de te perdre dans mon regard, comment tu ne pouvais t'empêcher de t'illuminer à ma venue.

Tu avais beau t'illuminer, je sentais bien que quelque chose clochait en moi. J'avais pourtant pris tant de temps à essayer de te connaître ; si peu en à été nécessaire pour que je t'oublie.

Avril

Je suis sortie sans regarder derrière moi. De ce bar miteux du coin, main dans la main avec elle. Une autre. Elle avait un sourire d'ange, des habitudes uniques, une confiance sans pareille.

Elle était ce que je voulais réellement. La pièce manquante, mon rayon de soleil, mon nuage à la forme particulière dans le ciel.

Juin

Je suis sortie sans regarder derrière moi. L'anticipation de mon été trop grande, la hâte de rejoindre celle que j'aimais trop haute.

Penser à elle avait pour habitude de me faire penser à toi, pourtant elle ne te ressemblait pas, ou peut-être un peu. Je ne sais pas.

Elle avait de grands yeux profonds, noisette. Des longs cheveux bruns dans lesquels j'adorais passer mes mains dedans. Un rire amusant, toujours efficace pour me remonter le moral.

Et toi ? Toi, tu n'avais que tes mots. Je n'avais que tes mots. Ce que je voulais entendre, ce que j'avais besoin d'entendre. Je ne me suis jamais rendue compte à quel point j'ai été égoïste, peut-être que tu avais disparu à cause de ça ? Peut-être que tu t'en voulais tellement que même vivre était devenu trop compliqué ?

Je t'ai utilisée quand j'étais au plus bas pour me sentir mieux. Tu avais un don avec les mots, tu disais ce que je voulais entendre, ce que j'avais besoin d'entendre. Mais je ne te disais rien.

Septembre

Je t'ai revue, l'autre jour. En cours. Tu es revenue à la surprise de tout le monde. J'ai beau ne pas t'avoir aimé autant que toi tu m'aimais, mais j'étais heureuse.

"Wheein, tu viens ? Faut que je te montre un truc.

— J'arrive."

J'étais heureuse de te voir sans larmes sur les joues. C'était peut-être la dernière fois que je te verrai, peut-être pas. Cette vision me laissera sûrement la vie tranquille, à présent.

Habituellement, quand tu passais la porte, tu me regardais. En souriant. Prête à me bondir dessus dès que je la passait à mon tour pour me câliner, m'embrasser.

Plus maintenant. Tu étais celle sortie la première.

T'avais enfin tourné la page, toi.

T'étais partie, sans regarder derrière toi.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 14, 2023 ⏰

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Recueil d'OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant