La langue de l'amour (NEYMAR X MBAPPÉ)

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NdlA: Je me permets de poster à nouveau ce one shot. Il s'agit là de ma modeste contribution au Neybappé. J'espère que vous apprécierez votre lecture ou votre relecture. Le texte a un peu changé pour s'adapter au contexte actuel. (J'ai aussi enlevé quelques vilaines fautes... mais chut !).

Absente depuis un petit moment, je sais, mais comme d'hab' je vous raconte ma vie en bas haha.

Information importante : le début de l'histoire est rédigé en vers, mais ce n'est pas le cas de la suite. Je suis loin d'être poétesse. Je n'ai pas la prétention de me dire artiste. J'ai fait ce que j'ai pu avec ce que j'avais. J'ai juste trouvé que cela s'y prêtait bien. Désolée pour ceux qui lisent en anglais ou dans une autre langue, car vous ne pourrez pas entendre les rimes. Bon, vous pouvez quand même lire l'histoire, hein ! Ce n'est qu'une partie du récit et ce n'est pas comme si vous manquiez l'œuvre poétique de l'année haha.


***


La douleur te consume. Tu dois te relever. L'océan t'engloutit. Ne te laisse pas sombrer.


Paris était gris. Paris était morne. 

Et cette pluie diluvienne, c'était ici la norme.

Les gouttes battaient, une sinistre mesure.

Celle des pas sur le sol et des éclaboussures.

D'immenses flaques se formaient, sur l'asphalte, cette nuit.

Il n'avait que l'image, mais devinait le bruit.

Et les gens se pressaient, sous les torrents d'eau froide.

De brusques bousculades, une danse macabre.

Essayant d'échapper, aux épaisses gouttes d'eau,

Parce que personne n'aime ça : être trempé jusqu'aux os !


Au fond, personne n'aime réellement Paris.


L'air, au-dehors, était glacial, violent, piquant.

Et il léchait la Seine en son cœur grondant.

Claquant fort les volets sur les appartements. 

Il n'y avait personne, en dépit de la foule.

Ironie de cette ville, sa douleur qu'il refoule.


Paris, capitale des ombres.


De faibles lumières brillaient, çà et là, le long de la route. 

Comme de minuscules phares, dans une mer de mazout. 

L'infime lueur d'un foyer, où se terre la vie.

Éternelle histoire, de ce cher Paris.


Ce n'est pas le monde qui fait vivre Paris, c'est Paris qui vit, et ce, malgré le monde.

La langue de l'amour (Neymar x Mbappé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant