Une Granger et Une Malfoy

chapitres 9

POV du narrateur

Une soir dans le monde moldu

Hermione a passée un mois dans sa maison avec ses parents. Elle s'inquiète constamment pour Harry et quel est son plan pour l'été et le prochain semestre de Poudlard. Elle a essayée d'envoyer des lettres mais le garçon ne répond pas toujours trop vite.

Un soir, elle écrit une lettre pour Sofia. Elle prévoyait de lui parler depuis un moment maintenant, la dernière fois qu'elles avaient parlées, c'était il y a des mois. Hermione était venue s'excuser auprès d'elle au nom d'Harry et de ce qu'il a fait à Draco.

Sofia était toujours facile à persuader et cédait pour parler à Granger. Elles passèrent la nuit entière à discuter dans la bibliothèque ou même à sortir pour explorer la nuit froide du château. Elles se sont tellement amusées qu'aucune d'eux n'a voulu se quitter.

Mais elles ont failli se faire attraper par le professeur Mcgonagall lorsqu'elles se sont faufilées dans la bibliothèque, Sofia a pratiquement dû traîner la fille jusqu'à la salle commune de Gryffondor pour dormir. C'était une nuit de souvenirs et d'apprendre à se connaître.

Cela fait une semaine qu'Hermione a envoyé la lettre, il n'y a pas eu de réponse de la fille. Elle a même été terrifiée à l'idée que quelqu'un d'autre ait reçu la lettre et puni Sofia pour s'être impliquée avec un née-moldu.

Aujourd'hui il était minuit, elle passa les heures restantes à contempler le ciel noir, assise à côté de sa fenêtre qu'elle n'avait pas complètement ouverte. Elle avait espéré qu'un jour, Sofia descendrait les escaliers, avec le même sourire et la même attitude qu'avant. C'était quelque chose qui lui manquait vraiment depuis longtemps.

Mais dans des moments comme celui-ci, c'est différent, avec le départ de Dumbledore, personne ne protégera les étudiants de Poudlard comme il l'a fait. Il y a quelques professeurs qui se soucient profondément de leurs étudiants, bien sûr, mais personne ne serait à la hauteur de la façon dont Albus se souciait d'eux comme ses propres enfants.

Hermione a jouée avec sa baguette pendant des heures, la caressant et l'admirant. Elle haleta par la soudaine perte de contrôle qu'elle avait faite et faillit casser ses étagères.

"Hermione ? Qu'est-ce que c'était ?" La voix de sa mère parla depuis le rez-de-chaussée, surprenant Hermione.

"Rien maman !" Hermione s'excusa et sa mère lui dit juste de faire attention.

Elle soupira et sauta sur ses pieds en marchant vers la table pour réparer ses livres tombés. Tout cela semblait être vieux et datant de plusieurs siècles.

Elle a observée que l'un était brûlé et ne lui était plus utile. Elle soupira et le jeta à la poubelle.

"Ne jette pas ça, un simple sort ne fera pas de mal, n'est-ce pas ?" Hermione se retourna et pointa sa baguette vers la voix. Elle sursauta et vit Sofia près de sa fenêtre, assise dessus comme si elle était là depuis un moment. Elle eut un petit sourire, exactement comme Hermione l'avait imaginé quand elle la revit.

"Sofia." Hermione l'appela et sourit en marchant vers elle. Elle tira la fille à l'intérieur et la serra si fort que Sofia ne put respirer.

Elle s'en fichait et rendit l'étreinte, ça faisait trop longtemps qu'elles ne s'étaient pas vus de toute façon.

"Et une simple lettre ne ferait pas aussi mal, pas vrai ? Où étais-tu ?" Hermione tapa sur son épaule, faisant hurler Sofia de douleur.

"J'ai été occupée." Sofia expliqua et se dirigea vers le livre cassé pour le saisir. Elle agita sa baguette en lançant un simple sort et elle avait l'air toute neuve.