chap55

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Les regards indiscrets qui se braquaient sur elle lui importaient peu ,son attention à elle était portée sur cette femme d'un certain âge,à la peau blanche comme de la neige ,des cheveux gris argenté mi-court d'une rare elegance mais qui visiblement portait les traits de fatigue que seule la vie saurait dessiner sur le plus beau des visages. Arrivée à son niveau,Jamila pris de nouveau place  et décidait de finalement poser cette question qui ne cessait de lui tarauder l'esprit

-Miranda je suis réellement navrée pour cette...scène dit -elle en grimaçant malgré cela je ne cesse de m'interroger... Pourquoi me donner rendez-vous dans un tel lieu ? Jamila balaya la salle de son regard avant de le replacer sur Miranda
-Je ne comprends pas s'offusque cette dernière
-Un sujet aussi personnel et tragique en passant par le drame et vous !  Vous proposez d'en parler dans un lieu public ? n'avez vous pas un endroit où vous résidez durant votre court séjour ? Ah !... Si bien sûr ! Dit -elle en clapant des mains ,vous avez des hommes de main à votre disposition,une voiture de luxe et vous êtes même arrivée à reserver dans ce restaurant si prisé, Miranda virait au rouge néanmoins son regard demeurait fidèle à lui même plein de dédain, froid et la ressemblance avec Klaus certes fugace mais visible ne laissait paraître aucun doute sur le lien de parenté mais aussi étonnant que cela puisse paraître, Jamila n'était pas le moins du monde ébranlée par cette aura presque étouffante au contraire, défier cette femme qui incarnait la phrase même "le diable s'habille en PRADA" qui l'aurait cru même pas elle pensa t'elle manquant d'afficher son sourire de triomphe .
-Qu'est-ce que vous insinuez? J'y étais chez vous et... on a tous vu comment ça c'est terminé surtout que vous refusiez de m'écouter dit-elle en  pointant un doigt accusateur et ce n'est qu'après bon nombres de supplications que vous avez déniée accepté de me rejoindre finit-elle sur une note aiguë au summum de l'indignation
-Oh!... L'art de la guerre subtile n'était pas encore son fort  mais,aussi vrai qu'était cette...justification Jamila n'avait pas totalement perdue ce jeu  et renchérit aussitôt ,Eh bien! À ma place auriez vous accepter une personne qui débarque chez vous sans prévenir? accompagné d'hommes  dont l'allure est assez explicite sur leur rôle ?empêchant votre compagnon et votre ami de rentrer dans votre appartement? tout en  restreignant vos actions si jamais vous vous sentiez menacée? et de surcroît  une porte  complètement ravagée et  j'oubliais,on en parle du dîner ?... Je ne pense pas! Votre silence en dit long enchaîna t-elle vigoureusement marquant ainsi la fin de sa longue tirade, essoufflée ,elle l'observait  la mine déconfite consciente de sa victoire et après quelques secondes où elle inspira puis expira histoire de se calmer  elle reprit de plus belle mais  cette fois-ci posément, je suis toujours disposée à vous écouter de nouveau madame mais pas ici
- Chez vous je suppose ?
-Effectivement chez moi....

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