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    10h00/FAIRYLAND CITY
  

" ...Un garçon de 18 ans voulant se donner la mort du haut du building "castle swim" au environ de 00h..."
Tél était le sujet en gros titre des news de FAIRYLAND CITY aujourd'hui
Mais rembobinons un peu...

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00h00

23h50/Rue des GRANDS PATRONS

_ "PIM, PIM" OH MAIS IL SE PASSE QUOI LÀ DEVANT !!!, cria un automobiliste

_ APPAREMMENT Y'A UN PETIT QUI VEUT SE SUICIDER !, Lui annonça un autre

_ J'AI PAS LE TEMPS POUR CES GAMINERIES QU'ILS LAISSE PASSÉ LES GENS J'AI UN RENDEZ - VOUS MOI, râla un autre.

Eh bien laissez moi vous dire que le gamin faisant des gamineries n'en avait que faire de leurs dires ou de l'embouteillage qu'il causait tout ce qu'il voulait, c'était mourir et faire une croix sur toutes ces souffrances dont il était la victime.

  Tout en haut du building, aucune larmes n'étaient présente sur son visage, il faudrait dire qu'il prenait sa mort très au sérieux. Disons que même la temps était triste, il pleuvait des cordes à Fairyland City, mais ce n'était pas une de ces pluies à vous glacer le sang, au contraire cette pluie là était de tout cœur avec notre Jamaël une pluie douce et légère pour l'accompagner dans sa dernière demeure avec douceur.

Mais c'était sans compter sur le destin qui avait décidé autre chose apparemment car tout d'un coup,
Une porte ouverte à coup brusque, quelque pas et Jamaël fut enlevé au porte de la mort.

Surement vous êtes heureux de cette nouvelle, mais ce n'est point le cas de notre jeune homme qui au lieu de se laisser faire et de pleurer à chaude larme dans les bras de cet inconnu lui se débattit en criant de le laisser mourir en paix et c'est à cet instant qu'il laissa couler ses premières larmes. Il se débattit encore plus fort en espérant atteindre le vide s'en foutant même s'il devait entraîner cet inconnu avec lui. Sauf que cet inconnu avait une poignée de fer c'est à dire qu'ils ne bougèrent pas d'un iota. Finalement ils descendirent vers le rez de chaussée où de là les ambulances, les journalistes et les policiers les attendaient. Toutes ces personnes en les voyant approcher se précipitèrent vers eux pour vérifier Jamaël prendre des photos. Finalement après 1h d'inspection qui n'ont rien donné et un appel à ses parents, on renvoya Jamaël chez lui accompagné d'une horde de policier pour s'assurer qu'il ne retente pas une seconde fois à sa vie.

  Arrivée à la demeure de ses très chers parents, il prit une très grande inspiration avant de rentrer dans la maison des enfers comme il aimait bien la surnommée. Il rentra, enleva ses chaussures et son manteau et se dirigea vers sa chambre en espérant que son père ne le croise pas. Mais c'est sans compter sur sa chance qui s'est fait la malle que son père l'appella depuis le salon.

_ Jamaël viens dans le salon !!! Gronda son père

À l'entente de cet ordre, Jamaël pâlit et regrettait déjà d'avoir voulu mourir. Il se rendit dans le salon où son père l'attendait assit dans le canapé en cuir rouge en face de la télé. Il se mit sur le côté quand son père se leva d'un coup et se mit à le rué de gifle. Jamaël se recroquevilla dans un coin du salon en essayant d'éviter ses coups mais c'était peine puisque son père redoubla et se mit à le frapper avec des coups de pied dans les côtes puis il cracha :

_ Mais qu'est ce t'es passé par la tête, monsieur veut jouer l'intéressant c'est ça, que ce soit la dernière fois que l'on m'appelle pour tes conneries espèce d'imbécile !!!

Il lui asséna un dernier coup puis se dirigea dans sa chambre en claquant la porte pour exprimer son mécontentement. Jamaël se releva en grimaçant de douleur et se dirigea vers sa chambre et s'effondra dans son lit en pleurant. Il se disait que s'il avait sauté à temps avant que le vieux monsieur des services de police ne l'attrape il n'aurait pas eu à subir la violence de son père. En réfléchissant ainsi pendant une vingtaine de minutes il eût une idée.

Fuir.

Il allait quitter cette ville et avoir un nouveau départ. Il se leva d'un coup puis retomba dans son lit en grimaçant de douleur, il souffla un bon coup et se releva en douceur en se dirigeant vers son armoire, il prit un sac où il mit le peu d'affaires qu'il avait et ses économies. Il ouvrit sa porte et descendit les escaliers en essayant de faire le moins de bruit possible et se dirigea vers la porte d'entrée où il mit en vitesse et son manteau, sortit en quatrième vitesse de la maison en courant malgré ses blessures qui lui faisait un mal de chien.
 
A force de courir à toute allure, il ne vit pas la voiture et....







                                          
    
      A suivre...

Souffrir pour être aimé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant