PROLOGUE

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Les bas fonds sont un trou à rats sous la capitale de Paradis. C'est une poubelle où les pires phénomènes sont regroupés et entassés. Seuls les plus forts réussissent à survivre.

Je fesais parti des faibles. Jusqu'à ce qu'il ne m'aide, cet ivrogne mal luné.
J'ai beau essayer de le detester, je ne peux que l'admirer et l'idolâtrer. Il m'a appris tout ce que je sais sur cette île, après tout.

J'étais en train de somnoler dans le salon. Je me balançais sur une chaise en bois, mes pieds posés sur la table, elle aussi en bois. J'avais un chapeau noir posé sur mon crâne, recouvrant mes yeux, et une sucette à la myrtille dans la bouche. Je jouais avec le bâtonnet quand on toqua à la porte.

Il est enfin rentré ? Je pensais à peine consciente.

Je pris alors ma dague dans le fourreau accroché à ma cuisse, et me dirigeai vers la porte d'entrée en garde, méfiante.

- Identité et raison du dérangement. Je demande, collée à la porte.

Pas de réponse.

J'ouvris alors délicatement le verrrou de la porte, soit la plus grosse erreur de ma vie.
J'eus à peine le temps de comprendre ce qu'il se passait que la porte voltigeait à l'autre bout de la pièce. Je la suivi du regard par réflexe, mais quelqu'un se jeta sur moi et me plaqua au sol. Toujours ma dague en main, je ne réfléchi pas et lui plantai la lame en plein dans le biceps, puis la fis tourner lentement tandis que l'individu hurlait de douleur.

- Merde ! Tu vas me dégueulasser mon parquet avec ton sang de batard ! J'espère pour toi que ça part à la javel.

Je me dégage de sa prise, un sourire narquois sur le visage, me demandant ce que j'allais faire de cet individu au long nez, puis me relèvai et retirai la dague de son bras, lui arrachant de nouveau un cri de douleur.

Je me relevai tranquillement, pensant en avoir finis avec la menace, m'époussetant le torse. Je commençai à siffloter en donnant un coup de pied dans la dépouille du gars au sol dans mon salon.
Je me retournai, batifolante, puis m'arretai net en voyant trois individus dans l'entrée, portant la même cape verte que le type que je viens de sonner. Je m'arretai net de siffler en les apercevant.

- Je suppose que vous n'êtes pas venus pour se mettre une caisse.

? - T'as tout compris. Le plus grand venais de parler. Il enleva sa capuche et révéla un grand blond aux yeux bleus et aux sourcils imposants.

?? - On est là pour toi, ma jolie. Une brune à lunette se découvrai à son tour, etrangement souriante.

L'un d'eux reste en retrait, il a toujours cette capuche verte sur les épaules, et petit, il demeurait tapis dans l'ombre de l'entrée. Je ne sais pas pourquoi, mais je savais au fond qu'il fallait que je me méfie de lui plus que des autres.

- Ça suffit les conneries. Rentrez chez vous et laissez moi pioncer.

Soudain, l'homme à se releva, sorti sa lame de son étrange et énorme fourreaux, puis me la foutu à la gorge.

Merde, j'ai baissé ma garde.

- Je vais pas pioncer chez moi ce soir, pas vrai ?

L'homme derrière moi me plaqua au sol en avant, me fesant violemment heurter le parquet.

??? - Arrête un peu avec ton je-m'en-foutisme. On sait tous ce que t'as vécu. Personne ne se relève de ça.

J'allai repliquer, mais l'homme blond s'accroupi pour être à ma hauteur.

? - À part si tu as...des abilités ?

?? - Tu es spéciale. Dit la brune. On veut simplement un coup de pouce venant de toi.

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⏰ Dernière mise à jour : 7 days ago ⏰

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