Qu'est-ce que le changement réellement, pourquoi sa vie devait être changer ? Dans le vide Anthony regarde le cercueil de sa mère enfouit dans la terre. Il voulait crié " Non, ça ne ferra que l'étouffée encore plus " malheureusement est-ce qu'ils vont accepter les caprices d' un garçon frapper par le chagrin et la perte de sa mère ?
Sûrement pas, au fond de lui ce n'est pas de la tristesse qu'il ressent mais de la rage, cette envie de tout réduire en cendre surtout ces personnes qui séchaient hypocritement leurs larmes. À un moment il a été étonné de voir tout ce monde, des visages qu'il n'avait jamais vu, il avait entendu dire toute la famille était présente. C'était illogique se disait-il où était tout ce grand monde quand sa mère était encore en vie et qu'elle avait besoin de leur aide.
Vivant dans la misère, Anthony ne s'est jamais plaint, il savait que sa mère faisait tout son possible pour qu'il est une vie normale, c'est pour cella qu'elle a travaillé dure, pour sa source de lumière son fils adoré maintenant elle n'était plus là pour lui, il n'y avait plus que lui contre le monde. Il sait bien qu'il est obligé de supporter tous ces gens avec leur regards qui le jugeait comme une petite chose à prendre en pitié et fragile.
Une dernière fois il regarde à travers les nuages le beau visage de sa mère et s'en va vers un homme accoudé sur sa voiture depuis le commencement. L'inconnu qui est venu le chercher pour un cauchemars sans fin. Celui qui s'est présenté avec une phrase qui a griffé son cœur " Bonjour Anthony, tu te souviens de moi ? Je suis ton père ".Le mot "père" qui n'avait plus plus de sens pour lui, et pourtant il devait suivre cet inconnu.....
Du coin de ses yeux, il le regarde avec insistance mais ne le reconnaissait pas du tout. Le visage qu'il a vu avant de disparaître c'était celui d'un lâche, un homme qu'on ne pouvait pas considéré comme étant un père, alors quand il a entendu de l'assistante sociale qu'il voulait le prendre en main, son âme s'est senti tout de suite emprisonnée.
Le trajet en voiture se passe dans un silence morbide même des fois son père François essayait de lui adresser la parole mais aucune réponse n'est sorti de la bouche du jeune garçon, il préférait regarder le paysage disparaître devant ses yeux, une façon pour faire taire cette peur en lui. Depuis que cet homme a prit sa valise, une partie de lui regrettait déjà d'avoir accepté de le suivre.
Il ne voulait pas lui dire au revoir, laisser leur petite maison sur le coin de la rue, abandonner les souvenirs sucrés et amères qu'il avait partagé avec sa mère...
Le moteur de la voiture s'arrête, il en sort avec son sac à dos. Devant des gens les attendait, une femme dans les 37 ou plus, avec des cheveux blonds, des yeux vert et des pommettes roses. Ensuite une petite fille de 8 ans, ressemblant deux gouttes d'eau avec la femme, sûrement sa fille et enfin un garçon brun avec les yeux noirs, il a le même visage que François , C'est étrange il est plus âgé, ça l'intrigue un peu mais préfère laisser ce détail. " Une famille parfaite quoi " il pensait tout haut.
Il demande à Anthony de se présenter, ce qu'il fait froidement, il n'aimait pas l'odeur de cette endroit, de ces personnes c'est trop parfumé, il n'a jamais aimé le parfum d'ailleurs c'est pour ça que il n'en mettait jamais et aussi parce-que ça coûtait cher ....
- On n'est content de te connaitre enfin Anthony, ton père n'arrêtait pas de parler de toi ...dit la femme tendrement, il grimace quand il sent que cette femme voulait déjà se faire passer pour sa mère....
- Bon lui, C'est Nathaniel ou Nathe, elle s'est Clara ...intervient le père, avec une voix enthousiaste
- Enchanté, je vais vivre avec vous à partir d'aujourd'hui ....
Ils étaient tous un peu étonné de sentir le vent glacial que le jeune garçon laissait échapper dans ses paroles. Une sorte de malaise se faisait sentir, surtout le plus grand, ses yeux n'arrivaient pas à fixer le dur regard d'Anthony. Un employé fait monter le peu d'affaire qu'il avait, il n'en avait pas beaucoup. On lui a donner une petit chambre meublée, avec un mûr tout blanc.
De nouveau son visage grimace, il exècre cette odeur de perfection, c'est très étouffant. C'est le fenêtre qu'il rejoint tout de suite, il prend une chaise et s'y assoit...Le ciel est différent aujourd'hui, il est plus triste plus gris, la pluie menace de tomber...
- C'est vide, aujourd'hui encore c'est vide ...dit-il en regardant sa main qui essaie de toucher le ciel...
Rare son les moments où il pouvait penser tout haut sans qu'on le juge, avec sa mère ils partageaient ce genre de moment, son préféré c'est le silence, dans la même pièce sans avoir besoin de trouver des excuses pour rompre le silence. Subitement on pousse sa porte, c'était François avec un plateau de nourriture dans les mains, il le pose sur le petit bureau ....
- Écoute mon garçon, je sais que c'est dur pour toi en ce moment mais ne t'inquiète pas je suis là maintenant
- Pourquoi maintenant...répond Anthony sans le regarder, son père ne savait pas répondre à cette question, il savait pourquoi son fils lui pose directement cette question. Des années qu'il voulu lui posé cette question. N'étaient-ils pas important pour qu'il soit parti sans dire un mot du jour au lendemain. Ne pouvant rien faire d'autre, le père pose tout doucement sa main sur l'épaule de son fils, il souhaite le voir pleurer pour qu'il puisse le consoler, un rôle qu'il n'a jamais pu faire mais étrangement ce n'est pas ce qui se produit. Sans le vouloir Anthony rigole devant cet inconnu qui voulait avoir de l'importance à ses yeux ....
- Je sais ce que tu t'es imaginé, qu'après tout ce temps d'absence tu aurai droit à de l'affection de ma part, je l'admet, j'ai besoin de toi pour le moment mais ne t'imagines pas tu pas qu'on est père et fils, pour moi tout comme pour toi notre relation est une question de connaissance rien de plus ...il avait parlé vite, avec un ton plus sévère. Il avait montré ses sentiments devant cet homme même si c'était la colère, ils laissaient quand même voir que son absence l'a atteint des manières....
- Je comprends ta colère, mais j'attendrai tout le temps pour que tu me pardonne fiston ....
Anthony n'est plus sorti de sa chambre. On lui a dit de descendre pour dîner mais sans réponse. Il avait faim, son ventre n'arrêtait pas grogner mais c'est l'habitude qui prenait le dessus. Le soir ils ne mangeaient jamais, c'était juste du thé dés fois quelques restes que sa mère apportait de son travail, ils étaient froid mais très savoureux quand ils les mangeaient avec sourire. À 21h plus, il sort pied nu pour aller au toilette, la maison est tellement grande qu'il ne sait pas comment la retrouver. Une porte près de l'escalier s'ouvre, c'est ? Comment il s'appelle déjà Xavier, Éric, Philippe ? Le grand brun est étonné de le voir au beau milieu du chemin
- Je cherche les toilettes ...dit Anthony impatient
- En bas à ta droite....sans rien de plus Anthony descend les escaliers. " Je ne peux y croire, j'ai un demi frère maintenant " il lâche un sifflement agacé. Il se lave vite fait les mains. Il se regarde un instant devant le miroir de la pièce
- Cette nouvelle vie ne fait que commencer la fatigue veut déjà me faire sienne....
Il retourne dans sa chambre tout de suite après. Il fixe son plafond tout blanc, le premier mot qui sort de sa bouche c'est " Je n'aime pas cet endroit " Le garçon n'arrêtait pas de se plaindre de tout, pourtant ce genre de comportement ne lui ressemblait pas du tout. Ce qu'il veut c'est revoir son plafond crasseux, sentir l'odeur de moisissure sur ses murs. Mais le plus important ce sont les bras de sa mère, les larmes aux yeux il tombe dans les bras de morphée ....
Voici ma nouvelle fiction, elle est un peu trop romantique c'est pas vraiment mon fort donc soyez indulgent avec moi, j'espère que vous allez aimer. En ce qui concerne la publication ça sera 2 chapitres tous les week-end.
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Cɑge [-BxB-] ~ terminé~
Novela JuvenilL'amour nous frappe sans prévenir, je n'ai jamais voulu qu'il me regarde comme il l'a fait. Tout était parfait avant que mon cœur ne s'intéresse à lui subitement. Malgré nos liens je n'ai jamais pu résister à redemander qu'il m'embrasse passionnémen...