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Salut salut!!

J'ai vraiment rien a dire a part que je vais moins écrire en raison de révisions pour le brevet, et histoire des arts. C'est tout, bonne lecture!❤️

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-Je ne connais pas non plus ton prénom.

Comme je comprends qu'il va poursuivre, je tourne ma tête vers lui et le regarde parler les yeux implantés sur notre horizon secret.

-Alors, pour confirmer notre titre d'éternels inconnus et ainsi garder cet unique différence avec les autres amitiés, que dirais tu que je te baptise à ma manière?

J'étais ravie qu'il veuille également m'attribuer un nouveau nom, alors je lui fis comprendre qu'il n'y avait aucun problème à ça.

-J'aurais aimé te donner un prénom d'aventurière aussi, mas justement, tu ne pas l'air d'aimer l'aventure.

J'explose de rire à l'intérieur. Laissez moi rire! Moi, aventurière? Non, ce jour et non pour toujours. La plus grande aventure que j'ai pu faire est sûrement les jardins de l'hôpital, alors aujourd'hui, me retrouver ici c'est comme un nouveau pays. Avec sa culture et ses caractéristiques.

-Donne moi juste le prénom d'un personnage fictif, puisque comme moi, tu dévores les livres.

-Lady Eileen Brent. C'est long mais je peux le raccourcir. "Lady Eileen" c'est sympa.

-J'adore. J'adore Parce que je n'y aurais pas pensé, et puis c'est mille fois plus classe que mon vraie nom. Ça fait très fictif, comme une autre vie. J'ai envie de te voir souvent juste pour t'entendre m'appeler comme ça.

-Je ne sais pas vraiment comment je dois le prendre. J'aurais du te donner un nom un totalement nul, pour voir si tu venais quand même.

-Je te fais marcher Fantasio, bien sûr que j'ai hâte de remettre les pieds ici puisque c'est si beau, bien-sûr que j'ai envie de reparler de tout et de rien avec toi, bien sûr que j'aime ce début d'histoire pour Fantasio et Lady Eileen.
Déclarais-je en me levant.

-Tu pars déjà?

-C'est que... Je ne peux pas vraiment rentrer quand je le souhaite.

-Tu as des parents sévères?

-Euh, ouais un truc du genre bref ciao Fantasio je peux venir ici demain à la même heure.

Hélas je le vois se lever, et me rejoindre son sourire en coin.

-J'ai bien envie de t'accompagner chez toi. Comme ça je pourrai venir te chercher, si tu vois ce que je veux dire.

-Non, non s'il te plaît reste là encore un peu je vais rentrer seule à la maison.

Il fit une moue déçue et je dis sèchement.

-Tu n'as qu'à venir, si tu as envie que l'histoire de nos deux personnages s'arrête là.

-Que veux tu dire par là? Demanda-t/il.

-Tu comprendras une fois à la maison. Si tu y tiens vraiment, viens!

-Je crois que tu sous-estime mon envie de te connaître. Je ne laisserai pas tomber pour n'importe quelle raison.

-Si tu le dis.

C'était dommage, j'étais sûre qu'il allait dire que ce n'était pas grave, qu'il allait me faire rougir de ses jolies paroles et qu'au lendemain, quand j'attendrai que mes journées monotones se brisent enfin, il laissera ce voile de solitude recouvrir une fois de plus mon visage sans réelle vie.

Parce que Fantasio était peut être né trop tôt. Et que Lady Eileen était peut être décidément condamnée à se défaire seule des chaînes rouillées de la dépression.

***

Nous nous éloignons d'un pas sur du centre de la ville, et encore plus de l'endroit où tous les gens normaux vivent. Je voyais ce garçon raidir. J'avais raison, il ne s'imaginait pas quelque chose d'aussi gros, mais peut être que, au fond de lui brillait une lueur de sagesse et qu'il comprendra, malgré le choc, que Marie-Lou ne peut pas vivre normalement.

Je n'avais jamais envie de pleurer. Mais là, l'inquiétude me rongeait tellement qu'une multitude de sanglots ne demandaient que de faire éruption.

Et, comme je n'avais aucune envie que mon inconnu soit indulgent en raison de mes larmes, je ravalais, tant bien que mal le désespoir qui voulait se venger du bonheur qui avait prit place dans ma vie pour quelques petites heures.

Et j'assumais, honteuse et fière en même en même temps ma vie peu commune quand nous arrivâmes aux portail de l'hôpital. Je sonnais, et  le son bouché d'une voix à l'intérieur du microphone s'adressa à moi:

-Bonjour, pourrions nous savoir de qui s'agit il?

J'allais dire mon nom quand, je me rappelais de notre pacte. Alors je faisais un dernier effort avant que notre amitié se finisse sûrement et indiquait, la voix tremblante:

-Je vous expliquerai pourquoi mais, ne dites pas mon prénom je suis la fille de la chambre 112 aux cheveux châtains que vous connaissez très bien et qui à la fâcheuse habitude de n'afficher aucun sourire.

C'est alors que j'entendais le sourire complice de Annie, une des dames de l'accueil qui nous ouvrit en devinant qu'il s'agissait donc de moi.

Nous pénétrâmes dans le jardin de l'entrée, et je regardais ce garçon qui n'avait pipé mot depuis notre arrivée à l'hôpital.

Il se tourna vers moi, et l'adresse cette phrase dont je me rappellerai toujours:

-Tu as une maison rare ma jolie, j'adore les choses rares. J'adore les gens rares, et j'ai envie de les connaître. Je peux visiter ta maison Eileen?

Je restais figée, glacée par sa réaction. Ne souhaitant pas le vexer, je le menais à l'intérieur.

Les gens dans le hall restèrent sans voix quand ils me virent débarquer avec cet homme à l'allure de mannequin habillé de sa veste en cuir et de son jean troué.
Sans ne plus tarder, je le menais à ma chambre afin d'être tranquilles.

-J'espère que la fin de l'histoire de Fantasio et Lady Eileen sera aussi belle que le début.
Déclara-t-il d'une voix basse en retouchant sa coupe de cheveux dans mon miroir.

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J'espère vraiment que ça plait aux peu de lecteurs que j'ai. ❤️

Bye!💞

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 27, 2015 ⏰

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