L'automutilation...

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Ce poème est très personnelle, j'ai un peu peur a vrai dire.

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Tel un pinceau brisé, le corps devient toile,

Où les lames tranchantes tracent des étoiles.

Les cicatrices profondes, témoigne silencieux,

Portent le fardeau d'un malheur précieux.

Sous la peau meurtrie, des souffrances cachées,

Se frayent un chemin, lourd fardeau à porter.

Et dans chaque plaie,

L'espoir disparait.

La difficulté à manger se dévoile,

L'appétit s'efface, elle qui t'était pourtant loyale.

Même une petite bouchée, est un pas vers l'avenir,

Mais surtout refoules ton envie de vomir !

Les douches brûlantes, un rituel sans fin,

Un besoin incontrôlable, un tourbillon sans frein.

L'eau bouillante lave mes douleurs invisibles,

Emportant avec elle mes peines invisibles.

Sans repos, ni sommeil

Dans ce tourbillon sans fin, mon esprit s'émerveille.

Bien que ces actions,

Qu'on qualifie d'automutilation,

Vous paraissent anodin,

Ou encore enfantin.

Une addiction comme celle-ci

Ne doit pas être le cadet de vos soucis !

Même si c'est dur de résister,

Ne rester pas piéger,

Et n'hésitais pas à en parler.

Car il ne faut pas que cela vous pousse à vous suicider...!

PoèmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant