Chapitre 1 - Un soir lugubre

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Les sabreurs ont pour principe de ne faire confiance qu'en leur lame, il était en effet mal perçu et non conseillé de faire confiance a quiconque. C'était les regrets de Yone, marchant vers une direction dont il ne connaît pas la destination. Sur les terres ravagé par la guerre de Ionia, des cadavres en décomposition gisaient encore sur les champs de batailles, la chaleur s'étalant sur l'ancien champs de riz faisait ressortir l'odeur de la mort et une légère brume noire. Au milieu des corps démembrés marchait lourdement un grand garçon, la peau mate, portant un sabre au fourreau à sa hanche, sur son dos on pouvait distinguer une intense lumière rouge. Cette lumière provenait d'un autre sabre plus grand encore, accroché à son dos, il tenait grâce à un obis. Sa marche durait déjà depuis plusieurs jours, il s'accorda une pause près d'un Banzaï encore fleurit sur quelques mètres carrés à sa base. Le jeune homme décrocha ses 2 sabres afin de les poser contre l'arbre, toujours le pas lourd comme si il était blessé, il s'approcha du tronc de l'arbre et posa son dos contre, avant de se laisser glisser par terre. A l'impact il eu poussée un grognement de douleur. Ses paupières lourdes commençaient peu à peu a se fermer, regardant le ciel entre les branches et les feuilles, d'une voix douloureuse :

- « Pardonnez moi père, je n'ai pas su faire de lui l'homme que vous auriez voulu qu'il devienne... »

Aussitôt ces paroles envolées, il plongea dans un sommeil profond.

Dans un éblouissement intense, il entendit une petite voix :

- « Allez Yone ! Viens grand frère, allons nous entraîner ! »

Il se réveilla brusquement, allongé sur un par terre d'herbes et de fleurs. En se relevant, il aperçu son village natale ainsi que sa maison, en tournant sa tête légèrement à droite il vit un visage familier. C'était celui de son petit frère Yasuo, un jeune petit garçon au visage lisse et avec une jolie chevelure brune, il portait les vêtements que lui avait fait sa mère, un kimono bleue avec des fleurs blanche. Il tenait à sa main un Bokken, un morceau de bois représentant un sabre permettant aux jeunes guerriers de s'entraîner entre eux. Impatient Yasuo insistât :

- « Allez dépêche toi, la nuit va pas tarder à tombée... J'ai encore une chance de te battre ! »

On pouvait apercevoir un sourire apparaître sur le visage pâle de son grand frère, dans sa main droite se trouvait 2 bokkens, ils les avaient gardé serré dans sa main durant son assoupissement. Yone était un jeune guerrier prodige, il s'était entraîner sans relâche à une technique de combat à 2 sabres. Il était rare que l'armée de Ionia eu dans ses rangs des sabreurs a double lames, cette technique requiert une force certaine et une précision innée dans les bras de son utilisateur. En se levant sabres à la mains, le petit prodige fit signe de tête à son frère. Yasuo quand à lui était en position, les 2 mains sur la garde, le sabre devant lui. Il ne tremblait point malgré la grande puissance de son adversaire, il connaissait bien ses combines, à force d'essayer de le battre à longueur de journée il venais à l'instant de trouver une faille capable de le faire gagner. Le vent soufflait légèrement sur la petite colline où ils étaient situé, en contre bas on pouvait apercevoir le village, encore bien animé malgré la proche tombée de la nuit. Yasuo savait que sa serait le dernier duel de la journée, une chance encore de pouvoir revenir à la maison le sourire au lèvre en annonçant tout fort qu'il avait triomphé de son grand frère prodige. Il s'imaginait déjà la scène. Rien était joué, mais le petit s'élança d'un pas puissant vers son frère, Yone le fit arrivé et se poussa avec son pied légèrement en arrière lui permettant un plus large plan d'action. Yasuo leva son sabre au dessus de sa tête comme pour préparer une attaque verticale puissante, le prodige se décala vers la gauche pour esquiver, malgré qu'il avait prévu ce mouvement, le petit frère décida quand même d'imiter le coup, car c'est à ce moment que résidait la faille. Le prodige avait en effet une mauvaise tendance à effectuer une légère rotation pour charger une contre attaque, et c'est à ce moment précis que Yasuo devra lui donner le coup de grâce. Il reprend donc son sabre a deux mains, et comme il l'avait prédit Yasuo avait déjà préparé sa contre attaque tout en effectuant une légère rotation de l'épaule mais le coup d'estoc de son petit frère semblait déjà avoir clôturé les résultats du duel. D'une rapidité plus que surhumaine le grand frère effectue un double mouvement précis qui changea le cour du combat, avec l'un des sabres il para le coup d'estoc et de l'autre il renvoya la même attaque. La puissance de l'enchaînement était tel que Yasuo fit éjecter au sol dans un tourbillon d'air. L'espoir déchiré le petit combattant désormais à terre se recroquevilla sur lui même avant de lâché une larme de désespoir.

- « J'y arriverais donc jamais... » dit il en sanglot

Le sourire au lèvre le grand frère l'encouragea

- « Tu rigoles j'espère, tu as su voir où était ma faille, rappel toi il est évident que je te batte, cela fait plus de 2 ans par rapport à toi que je m'entraîne. Mais cela ne veut pas dire que tu es plus nul ou que tu n'y arrivera jamais »

Pas très convaincu de ce que vient de lui dire son fraternel, il faisait mine de rien avoir entendu.

- « ... »
- « Allez, lève toi. Il faut qu'on rentre, la nuit est déjà tombé et père va s'inquiéter. »

Lourdement Yasuo se leva et récupéra son bokken, il recoiffa sa soyeuse chevelure avant de suivre son grand frère descendant la colline direction le village.

A leur arrivée, le village semblait désert, malgré que sa soit un simple petit village d'une trentaine d'habitants, il restait tout de même un point de commerce majeure pour le bois et autres ressources qu'on pouvait trouver dans la forêt. Il était en effet situer prêt de la forêt de Thoyo, un épais et sombre pâturage de grands arbres et aux nombreuses ressources cachés. Arrivés proche de leur maison les 2 frères fit une dizaines de villageois devant la porte de leur bâtisse. Il semblait inquiets, serrants leurs poignets ou mangeant leurs ongles sales. Les 2 sabreurs lâchèrent tout 2 leurs bokkens par terre avant de courir vers la foule, se frayant un chemin entre les villageois ils atteignirent l'intérieur de la maison au se trouvait effondré en larme leur mère. Au milieu de la pièce, un corps était couvert d'un épais drap blanc, positionné à côté le médecin du village avait arrêté d'écrire sur son carnet lors de l'arrivée des jeunes garçons. Yasuo était resté figé devant la scène comme si il avait deviné ou imaginé se qu'il était arrivé, quand à Yone il couru vers sa mère et la questionna :

- « Mais qu'est ce que c'est que ce chahut ? Et pourquoi êtes vous dans cet état mère ? Où est notre père ? »

Dans ses sanglots, Yone arriva à entendre une phrase.

- « Je suis désolé... Votre... Votre père nous a quitté »

Yone, L'inoubliéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant