Durant le dernier tour d'échauffement, Oikawa était plongé dans ses pensées. Voilà maintenant 1 mois que l'ancien lui était mort dans le déchirement soudain, d'une lettre, et d'un espoir d'une vie qu'il ne connaîtrait jamais. Les pleurs de sa mère, les questions insensées de son père qui, pensant à un avenir qui n'adviendrait pas, oublier la douleur d'un présent qui rongeait son enfant.
L'ambiance à la maison ressemblait à un dîner avec la faucheuse. Oikawa se taisait.
Entrant dans le gymnase, décalant du revers de la main le filet qu'arboré la porte, il effectuait ses gestes quotidiens qui précédaient chaque entraînement de volley. Il motivait les troupes, comme un capitaine, sur un ton qui transpirait bien moins l'hypocrisie que d'habitude. Personne n'en fit trop cas, peut être est-il fatigué- avaient dû penser ses coéquipiers dont le monde continuait à tourné.C'était un fait, trop préoccupé par leur propres intérêts, les gens s'accommodait au humeur sans se soucier de leur fond. Mais personne ne peut le leur reprocher, pas vrai ? Tooru ne voyait pas réellement en eux des amis, probablement de simples camarades en qui il avait confiance sur le terrain mais pas sur le banc. Il avait décidé qu'il ne leur dirait rien.
Et enchaînant les passes à la vitesse où fusée ses pensées, il en oublier le sens de la cohésion.
"putain, elles sont irrattrapables tes passes !" S'énerva l'un des joueurs, sortant le capitaine de ses songes.
"désolé, je ferais plus attention"
"c'est ça..."Oikawa ne pu empêcher une marque d'énervant sortant de sa bouche. Il regarda le grincheux s'en allait plus loin avec un certain mépris, pour qui il se prend ?
Reprenant une balle pour le suivant, il abandonna cette querelle insignifiante et continua son entraînement avec plus d'attention.18h30, le claquement rapide des mains de l'entraîneur retentit, tous se mirent au rangement. Tooru s'attelait à la récupération des ballons qu'il mettait dans la caisse, avec toujours une pointe d'humour motivant pour ses coéquipiers. Et sous les regards en coins persistant de quelques premières années, il entendait les fins susurres de leurs dents acérées.
"Sérieux il est trop bizarre en ce moment"
"Laisse tomber, la victoire ça lui monte à la tête"
"C'est clair !"
Une vrai bande de sales cons, pensa-t-il jusqu'au retour chez lui.~
Assis dans sa chambre, derrière son bureau couleur bois où gisait un nombres incroyable de feuilles gribouillées, le beau brun agitait entre ses doigts son crayon. Le regard à moitié fixant le vide et le blanc de la page, il réfléchissait, incapable de trouver ne serait-ce qu'une formation tactique pour son prochain match. Oikawa s'était laisser tourmenté par des murmures insouciants, et s'était mis à douter.
"fait chiez !" Poussa-t-il en balançant son stylo d'un geste frénétique.Il se frotta le visage, comme pour laver cette mine perturbée qu'il laissait paraître. Dans un souffle léger, il jeta un coup d'œil d'ensemble sur ses feuilles d'essais. Il tournait en rond. Son esprit ne fonctionnait plus tant comme avant, les détails autrefois insignifiants sembler maintenant des plus importants. Quelle image allait-il laissait au autres ? Un capitaine fort qui a su garder son caractère intacte jusqu'à la fin, ou bien un homme submergé dans les naufrages du désespoir qui l'a fait couler ?
Il pensait trop.
La vibration de son téléphone se réverbéra à travers son lit, sur lequel il l'avait poser. Tooru le saisissa sans vraiment en espérer quelque chose. Il fut plutôt surpris lorsqu'il lu le nom d'Iwaizumi sur son écran.
@/ Iwa chan
-Salut mec, t'avais l'air préoccupé en partant tt a l'heure. T'en fait pas trop pour le match, tout le monde a confiance en toiL'inquiétude pesante tombait soudainement des épaules d'Oikawa. En un simple sms, Iwaizumi avait trouver les mots qu'il suffisait au brun d'entendre. Pas besoin de trop en dire à Iwaizumi pour qu'il sache. Il se souciait de son ami.
Laissant échapper un sourire qu'il ne saurait expliquer, Oikawa repondit tout simplement :
@/ you
-Merci ✌︎
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𝖨𝗍'𝗅𝗅 𝖻𝖾 𝖿𝗂𝗇𝖾 | 𝖨𝗐𝖺𝖮𝗂
Fanfiction"ça va allez" ;cette phrase qu'on ne cesse d'entendre, qui ne cesse d'être répétée. elle rassure, elle projette, dans l'océan de l'avenir où les vagues d'espoirs sont maîtres. -mahovk #2024/02 }{