Cet immense bâtiment qui me paraît si petit aujourd'hui lorsque je passe à côté...
Ce si bel endroit avec de si moches souvenirs...L'arrivée en primaire fût assez étrange. Pensant changer de vie en entrant dans un nouvel établissement, je me rends vite compte que les personnes étaient les mêmes mais déplacées à 50m, dans un autre lieu.
Le rôle que chacun jouait en maternelle fût repris.
Cette fois-ci, au lieu de rester à l'écart, je vagabondais de groupe en groupe. Un jour le groupe des racailles, un autre jour, celui des fous/intellos et encore un autre celui des populaires.Mon avantage, je savais me battre. Je pratique le judo depuis l'âge de 4 ans et ce sport, qui aujourd'hui est une source d'expression du corps mais aussi l'extériorisation des émotions pour moi m'a permis de mieux me connaître. Sachant me battre, il me suffit de deux bagarres pour me faire respecter. La première était contre mon meilleur ami. Quand on dit qu'ils sont là dans les pires et les meilleurs moments, c'est compliqué de faire plus présent. Elle ne dura pas longtemps juste assez pour que le ton monte, il me mette un coup, je repris le dessus en immobilisant au sol comme une arrestation de policier qui met les menottes.
La seconde fût moins facile, à 6 contre 1, le combat ne commençait pas de bonne manière pour moi. Néanmoins, je réfléchis. En les rassemblant tous en face de moi, ça m'évitait de me prendre des coups par l'arrière alors je me colla contre le grillage. Ils rigolaient, un avantage pour moi qui prenait ça très au sérieux. Le premier s'avança et prit un coup de pied dans le genou. Les autres s'arrêtèrent de rigoler et malgré le fait que je leur ai dit de partir, ils voulurent continuer. Le deuxième faisait du judo avec moi et savait que je me débrouillais toujours pour gagner à la fin. Néanmoins, il avait la confiance que je n'avais pas car il m'avait battu la veille en randori. La différence est que l'on était pas sur un tatami. Il se prit un fauchage et les autres reculèrent. Je repris confiance en moi et alla en cogner un juste à côté. Les deux autres partirent avec les 4 amochés.
Ce sont mes plus grands souvenirs de primaire.
Il y a aussi le fait d'avoir échangé de classe à la rentré de CE2 avec mon jumeau. Tout le monde était au courant sauf le professeur. À cet âge chaque jour est un nouveau et ce qui s'est passé la veille n'a pas d'effet. Les jours continuèrent ainsi jusqu'à la fin de la primaire.J'étais bon élève, pas brillant mais bon élève. J'étais à l'heure, je faisais mes devoirs et je ne dérangeais personne. J'ai toujours tourné autour de 15 de moyenne avant le lycée.
VOUS LISEZ
Le passé
Non-FictionMon histoire, mon histoire avec et sans. Chapitre 1 : Maternelle Chapitre 2 : Primaire Chapitre 3 : Collège Chapitre 4 : Lycée Chapitre 5 : Université