Il est à peine six heures, le réveil sonne.
Le soleil, évanescent, cache sa lumière.
Moi, déjà debout, je fais taire ce calvaire
Qui est l'amorce d'une journée monotone.Six heures trente, je me prépare, m'habille.
En face-à-face avec Miroir, je l'examine
En disant : « Essaie d'avoir bonne mine. »
Enfin prête à partir, j'enfile ma coquille.Sept heures, j'ouvre cette porte si pesante,
Pas à pas, en chemin vers un autre univers.
À mes oreilles, j'entends les anges qui chantent.
Ils calment ma frayeur sur la route pour l'enfer.Huit heures, l'affreux vorace nous engloutit,
Endroit où nous devons travailler en silence,
Là où nos maîtres sont face à une audience
Qui, tellement épuisée, est anéantie.Me voilà dans une salle de classe,
Devant rester clouée encore une heure
Et ensuite me trouver sur une autre place,
Dans une autre classe. Poésie, seule, en pleure.Croupir ici, camper pendant huit heures,
Quotidien me privant de mon bonheur,
Bonheur que nous ne trouvons point ici :
La beauté de vivre avec Poésie.3 février 2023
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Virevoltante
PoetryLa poésie dans une feuille qui divague dans la vie. De Lilou Le Franc-Mère, connu sous le nom d'artiste " Petite Feuille "