Musique: I Feel Like I'm Drowning de Two Feet Boyfriend de Dove Cameron
Aria
12h09.
J'ai plus de nouvelles d'elle, je suis tellement perdue. Je ne sais plus quoi faire. Elle doit vraiment s'inquiéter. J'ai dû recevoir pleins de messages. Je m'en veux tellement. Juste à cause de ce connard. Qu'est ce qui peut m'énerver avec ses putains d' yeux verts qui me hantent matin, midi, soir. J'ai envie de le trucider avec mes propres mains. Il m'exaspère !
Je suis toute seule avec ce connard. Bien sûr ! Mattias et Maïna sont partis, je ne sais où et je ne sais pas l'heure non plus. J'étais en train de dormir. Et quand je suis descendu il n'y avait personne mais depuis tous à l'heure j'entends en haut des discussions. Je m'ennuie terriblement sans Mattias. J'essaye de ne plus me rappeler de mon incident dans cette salle de bain, je me suis juste endormie et après je me suis retrouvée dans mon lit. D'après lui j'aurai tenté de me suicider, peu être, sans doute je ne sais pas, je ne sais plus. J'en sais rien. Mon corps a dû me dire quelque chose, ou la fatigue. Et sans mon téléphone c'est terrible. Mon seul moyen de communication avec elle et lui il ose me l'enlever. Je ne savais pas que tout ça allait arriver...
Allonger complètement sur le canapé je contemple le grand plafond noir avec son lustre gigantesque orné de petits diamants. Ça sert à quoi d'avoir une maison comme ça si c'est pour ne mettre qu'une couleur. C'est vrai quoi tout est noir, j'aime bien cette couleur mais là c'est vrai que il y un peu abusé. Je ne comprendrais jamais rien au riche. Putain qu'est ce que je m'ennuie. Je pense à cette fameuse phrase :
"L'argent fait le bonheur. "
Le propriétaire est riche et il a cette énorme maison mais il n'allaire pas très heureux. Genre tout le temps en colère et méchant. Désolé Pierre Charderlos mais t'a tort.
Je me lève en soufflant, direction les placards et le frigo. Il y a un paquet de cookies, de la mozzarella et deux tomates. Génial de la mozza ! J'en raffole ! J'ai déjà ma petite idée.
Je mets tous ces ingrédients sur l'énorme plan de travail au milieu de la cuisine. Je coupe minutieusement les tomates en rondelles et ensuite déchire l'emballage du paquet de mozza et la coupe aussi en tranches. Une fois fini je place ça dans une assiette creuse et mets quelques épices. Voilà fini ! Je me lèche déjà les lèvres au fait de goûter ce délicieux plat. Et pour les cookies je vais les manger en dessert histoire de me faire un déjeuner complet. Je m'installe sur une des chaises hautes et commence à manger mon plat. Soudain une larme coule sans que je m'en rende compte, elle dévale le long de ma joue. Tout ces souvenirs me reviennent en tête instantanément et ça me brise à un point...Maria elle me manque...Je mangeais se plat avec elle. Tout le temps. Je n'ai pas le droit de le manger sans elle. Mais j'ai faim. Non. Je mets mes coudes sur le table.
- Putain. Plusieurs larmes coulent mais je ne peux pas les retenir. Soudain une image de lui me vient en tête. Ce n'est plus de la tristesse que je ressens mais de la colère, de la haine, de la rancune. Il m'a coupé ma seule communication possible avec elle. Et même pour ça il va payer. Je le déteste tellement. Je ferai tout mon possible pour qu'il me rend se foutu téléphone. Je ravale mes larmes et me dirige vers l'escalier. Je compte bien faire un gros scandale devant lui. Je suis prête à tout pour lui parler. Même faire semblant de me faire du mal. La manipulation sa marche très bien. Et on me cède absolument tout depuis toute petite, je compte pas m'arrêter là. Le pousser à bout je sais faire. Jouer un jeu dangereux je sais faire. Manipuler je sais faire. Rien de compliqué tout est dans le regard. Je fonce vers son bureau les poings serrés. Je ne sais pas du tout dans quoi je m'emporte (comme d'habitude) mais je ferais tout pour lui parler. C'est ma meilleure amie quand même. Attendez j'ai oublié quelque chose, je ne vais pas venir sans arme quand même, sinon c'est trop triste, croyez moi. Je suis folle. C'est une possibilité. Je ferais tout pour elle. C'est vrai. Il en cache toujours une en dessous du plan de travail. Vous croyez que je n'ai pas fait mon petit repérage. Si bien sûr. Aussi derrière la télé, au-dessous de quelques pots de plantes, dans les chambres sous les matelas et pour finir derrière des cadres dans le salon et la cuisine. Je suis pas conne à ce point, je suis dans une villa de grands mafieux. Je suis sûr mes gardes. Je charge l'arme et fait semblant de viser quelque chose. Je n'en n'ai jamais utilisé mais ça ne doit pas être compliqué, si une ou deux fois voir mon père une arme entre les mains, mais j'étais petite. Je remonte les escaliers après avoir cherché l'arme. Son bureau est juste à côté. Je suis maintenant juste tout devant. Moi toqué. non sûrement pas. Il faut faire une entrée fracassante. L'arme je l'utilise quand cas de besoins. Bon c'est parti. Je respire un bon coup, sur de ce que je vais faire. J'ouvre violemment la porte en cachant mon arme. Marco me regarde un instant. Mais un autre homme est dans la salle. Putain j'avais pas prévu ça. Je regarde un moment les deux et entre dans la pièce complètement.
VOUS LISEZ
Mr.Mancini [En Pause]
Action- Faciliter... Elle c'est son mot. Tous est facile dans sa vie famille, argent... Rien ne lui manque. -Danger... Lui c'est son mot. Sa vie un danger, ses fréquentations un danger, ses faiblesses un danger... Tout est un danger autour de lui. Et si c...