Mon amour...

256 14 14
                                    

PDV : Omar
!!! TW : Guimauve !!!

Je n'étais plus maître de moi-même, mon corps avait pris la relève. J'embrassais Edvin avec envie quand mon cerveau et mon cœur me hurlait d'aller plus loin. Je le poussa doucement et il s'assît sur son lit. Nos lèvres toujours accrochées, je m'assît à mon tours sur ses cuisses. Il passa ses mains dans mon dos, me demandant doucement l'autorisation d'enlever mon teeshirt. Autorisation que je lui donna en quelques millièmes de seconde. Il retira mon haut, je fis de même avec le sien et colla mon torse bouillant contre lui, avide de sa peau, avide de lui.

J'aime ce que tu me fait ressentir Edvin, mais j'en ai tellement peur...

Mes lèvres migrèrent dans son cou, seule nos respirations de plus en plus fortes résonnaient dans la pièce, je souris contre sa peau.
Edvin nous fis doucement tomber sur le matelas. Torse nu, au dessus de lui, je perdais la tête.
Je sentais son érection contre la mienne, je mourrais d'envie de le torturer de plaisir, jusqu'à ce qu'il en perde la tête. Je frottais mon corps contre le siens. Il gémit. Mon sang bouillie dans l'instant. Je releva ma tête, plongea mes yeux dans les siens, ses lèvres étaient gonflées, son regard brillait d'envie, il me suppliais presque :
« Fait de moi n'importe quoi Omar, mais je t'en supplie fait quelque chose. Je suis à toi. »
Cette dernière phrase, il l'avait ajouté en murmurant. J'étais réellement touché par la confiance qu'il m'accordait, Edvin n'étant pas une personne qui donne sa confiance facilement.
Je tournais la tête vers sa table de nuit quand un flashback me revint, une conversation entre nous à une soirée, il était un peu (beaucoup) pompette

( flashback ) :
« Tu sais que j'ai des liens en mousseline violette dans le tiroir de ma table de chambre ? »
Je rigolais nerveusement :
« Mec il faut vraiment que t'arrête l'alcool. Je suis pas sûr que le toi pas pompette voudrais bien que je sache ce genre de chose sur toi...
- J'ai rien à te cacher Omar, je m'en fou si tu me connais par cœur, peut-être même que j'aimerais bien ça. Mais si ça te dérange, je ne te parlerai plus de ce genre de chose.
- C'est pas ça Edvin... J'ai juste peur que tu regrettes de me dire certaines choses. Mais merci d'avoir confiance en moi.
- J'aurais toujours confiance en toi, je ne regretterais jamais rien te concernant, à part si je te blesse. » ( fin du flashback )

Un sourire en coin, j'ouvris le tiroir et en sortit les fameux liens. Quand je replongea mon regard dans celui d'Edvin, celui-ci était devenu presque plus sombre que mes boucles. Oh Edvin...
Il m'embrassa pendant que je nouais le tissu autour de ses poignets et à la tête de lit. Il faisait onduler son corps pour coller son ventre contre le mien. Tu veux vraiment me rendre dingue bébé...
Ma bouche descendis dans son cou, et s'aventura sur son torse. Je prenais soin de ne pas rater un seul millimètre de celui-ci. Mes lèvres embrassaient son corps avec toute la douceur et la passion dont j'étais capable, quand j'arriva à sa ceinture. Je lui jeta un coup d'œil, il avait la tête en arrière, la bouche entre ouverte, sa respiration était brûlante. Je souris, déboucla sa ceinture, la jeta parterre et déboutonna son pantalon. Je le fit glisser le long de ses jambes et il rejoignit la ceinture.
Il était là, devant moi, seulement vêtu de son caleçon Calvin Klein. Il est à moi, au moins pour une nuit...
Je recommença doucement mes baisers sur son ventre, puis, par surprise, je commença à lécher son nombril. Ses abdos se contractèrent immédiatement et un gémissement sorti d'entre ses lèvres. Satisfait, je pris son caleçon entre mes dents et lui enleva.
Il était nu... me livrant sa confiance sur un plateau d'argent.
Il s'offre à moi...Edvin...
Pour équilibrer la balance, je me déshabilla entièrement.
Mon corps chaud se recolla contre le sien. J'étais bien. Mes lèvres rejoignirent les siennes, encore, pour une danse que seules elles connaissaient.
J'en voulais plus, et je sentais qu'Edvin aussi. Mais j'avais peur. Peur qu'il regrette. Mon regard s'aimmenta au sien pour la millième fois :
« Tu es sûr Edvin ? Si on va plus loin on va jusqu'au bout. Je ne veux pas que tu regrettes...
Son souffle ardent mentholé s'échouait sur mon visage.
- J'en suis sûr Omar. J'en ai envie. Je te fait aveuglement confiance. »
Ça aussi j'en ai peur mon cœur...
Je l'embrassa avec le plus de douceur possible, le bout de mes doigts caressant son corps doucement. Mon amour...

Edvin plia ses jambes, comme un signal qui me signifiait qu'il était près. Je rentra doucement en lui et dans la seconde qui suivit, je sentis son corps se contracter violemment et je compris dans l'instant qu'il avait mal :
« Vi... » je commença.
Ses yeux transpercèrent les miens en répondant :
« Non Omar. Tu m'as dit que si on allait plus loin, on allait jusqu'au bout. S'il te plaît... ça va, je te le promet. »
Les quelques larmes coulants doucement sur ses joues me prouvait le contraire. Malgré tout je l'écouta et continua à m'enfoncer doucement en lui.
Arrivé au fond, je caressa doucement son torse, descendant le long de celui-ci pour m'arrêter au dessus de ses hanches. Ma bouche, encore contre ses lèvres, migra vers son oreille :
« Respire Vi... je suis là. »
Edvin respira lentement et profondément. Je continuait de le rassurer :
« C'est bien Vi, continue. »
Au bout de deux minutes il m'embrassa, presque du bout des lèvres :
« Vas-y Omar. »
Je lui rendit son baiser avant de commencer doucement mes vas et viens. Une sensation agréable et réconfortante m'envahît. Nos respirations commençaient à se saccader par le plaisir.
Un gémissement incontrôlé sorti d'entre nos lèvres lorsque je tapa dans sa prostate :
« Putain Mi... » réussi à murmurer Edvin entre deux souffles.
Un autre gémissement m'échappa. Edvin captura mes lèvres, je détacha ses mains de la tête de lit, elles restaient tout de même attachées entre elles.
Je tapais beaucoup plus fort dans sa prostate, nos gémissements commun résonnait dans la pièce. Je n'étais plus vraiment sûr de qui guidais qui quand, dans un dernier coup de reins, notre jouissance commune, chacun criant le prénom de l'autre, résonna dans la chambre d'Edvin. Une sensation de chaleur envahie mon bas-ventre, j'étais au septième ciel.
À bout de souffle, mon front se posa contre le sien. Il entoura ma nuque de ses poignets noués et posa ses mains sur mes joues.
Nous restâmes ainsi pendant plusieurs minutes, quand je pris conscience que j'étais toujours en lui. Je sorti doucement dans un énième gémissement d'Edvin et reposa mes lèvres sur les siennes :
« Reste avec moi Mi... » parvient t-il à dire entre mes dents.
« Je ne repartirai plus jamais Vi. »
Je gardais au plus profond de moi tous les surnoms par lesquels j'avais envie de l'appeler à ce moment, notre relation n'étant pas réellement fixée.
Mais si tu savais tout ce que je rêve de te dire mon amour...





Bon voilà après une longue discussion avec moi-même j'ai (enfin) réussi à écrire une suite. Je suis vraiment désolé ça va pas trop en ce moment mais je continue d'écrire promis 🫶.

Petit passage destiné à quelqu'un avec qui je ne peux communiquer qu'en message caché (j'espère que tu te reconnaîtra L) j'ai (enfin) acheté My Dear F***ing Prince :).

Depuis trop longtemps /E.R-O.R/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant