How to be a Good Girl ? _ VF

Chapitre 11 : Péter les plombs

Le réveil sonna, Lou ouvrit difficilement les yeux alors que les 5 autres filles se levèrent presque instantanément. Elle soupira, revenant difficilement à la réalité, tout ça n'était pas un cauchemar. L'angoisse la traversa à nouveau, et si Rio ne revenait jamais ? Et si elle devait rester ici jusqu'à la fin de sa vie ? 

- Lou ! C'est numéro 3 qui vas s'occuper de toi ce matin _ L'interpella Paris avant de vaquer à ses occupations.

La jeune fille se reconcentra fébrilement sur la réalité avant de se lever pour suivre «  numéro 3  ». Cette dernière lui donna une mini-jupe, un chemisier et un string afin qu'elle s'habille et s'en alla. Lou s'attacha les cheveux en queue de cheval laissant dépassé deux mèches, comme elle avait l'habitude de faire. Elle se dirigea ensuite dans le salon où les soumises semblaient attendre, à genoux à même le sol. Les filles avaient toutes la même position, genoux écarté dos droit voir légèrement cambré, main dans le dos, tête basse. Seule Paris attendait debout à côté d'elles. Gasly les observa quelques minutes, avant que ses yeux ne croisent ceux du petit déjeuné à moitié commencé sur la table. Elle se détourna des filles pour aller de remplir le ventre. La nourriture pénétrait difficilement dans sa gorge, chaque bouchée lui donnait envie de vomir. 

 La porte s'ouvrit brusquement sur Sydney, tenant une tasse de café dans sa main ce qui fit sursauter la jolie brune. L'homme passa devant ses soumises observant minutieusement chaque petits détails.

- L.A tiens toi mieux que ça _ Réprimanda t-il une des soumises qui se redressa immédiatement _ Tu te relâche un peu trop ces derniers temps toi, tu viendras faire un tour dans mon bureau tout à l'heure.

Il finit son inspection avant de relever le regard vers Lou qui n'avait pas bougé, debout au fond du salon, regardant la scène d'un air médusé, un croissant dans la main. Elle ne bougea pas, ne sachant pas vraiment l'attitude à adopter.

- Viens ici chérie ne sois pas timide _ S'exclama t-il un large sourire aux lèvres.

Elle hésita une seconde avant de déglutir et s'approcher d'un pas très peu assuré. L'homme la détailla à son tour de haut en bas.

- C'est bon les autres vous pouvez disposer _ Lança t-il avant de se retourner vers Lou _ Toi, viens avec moi. Je vais te montrer quelque chose.

Il passa son doigt dans l'anneau du collier à pique avant d'y attacher le mousqueton de la laisse. Lou recula avant de grimacer et de se réavancer. Les pointes entrant dans les plaies à peine cicatrisés était une douleur horrible. 

- Bonne fille, tu vois que tu progresse _ Fit il assez amusé par les manières de la soumise.

Il se dirigea vers une porte et Lou lui emboîta le pas à contrecœur. Ils passèrent différentes portes avant de se retrouver dans une immense pièce qui glaça le sang de la jolie brune. Une vingtaine de cage étaient présentes, chacune contenait une fille. Elles étaient juste assez grande pour que les soumises puissent se tenir à quatre pattes dedans mais impossible de se redresser ou même de se tourner. Deux gamelles étaient présentes devant elles. Un silence de mort régnait dans la pièce. Des gémissements attirèrent le regard de Lou, un homme était entrain de pénétrer de force une des filles qui était dans l'impossibilité de bouger.

- Ici, on est en secteur 3. Les chiennes qui n'ont pas sût se montrer à la hauteur, être obéissante, docile se retrouve ici en attendant d'être vendu _ Expliqua Sydney _ Tant qu'elles sont ici, elles sont à la disposition de n'importe quel homme vivant au QG.

Lou commença à paniquer complètement et recula jusqu'à tendre complètement la laisse qui la reliait au mafieux, faisant pénétré à nouveau les pointes dans sa nuque. L'homme tira un coup sec pour la faire venir mais la jeune fille tomba à genoux. L'angoisse avait comme transformé ses jambes en mousse. L'odeur qui régnait ici était horrible, tout comme l'ambiance général. Sydney la regarda sans réagir, il avait obtenue ce qu'il voulait, un électrochoc. Lou se releva difficilement, tremblante, une larme dévala sa joue.