I. prologue

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TW: violence, agression, blood

« Les picotements sur ma joue s'intensifiaient, laissant une sensation de brûlure derrière elle.

Je vais mourir,

Je veut mourir,

Tuez moi.

Une douleur fulgurante m'arracha un gémissement violent alors que je crachais mon propre sang sur le bois lustré, mes bras était relié à des chaînes en fer accroché à un mur de brique rouge.

Je luttais pour reprendre mon souffle mais lorsque la lame de son poignard s'enfonça, d'un coups sec dans ma chair, un cris strident s'échappa de mes lèvres, et je savais que j'allais le payer.

Je vais mourir,

Ils veulent me tuer,

Ils vont me tuer.

-Tu vas la tuez Antonio, déclara ma mère.

Un ricanement sardonique résonna dans cette pièce que je n'avais pas quitter depuis des mois, mon père colla son front au miens, alors que ses pupilles exprimait toute la haine qu'il éprouvait pour ma personne.

-Elle est déjà morte pour moi, répliqua-t-il en enfonçant un peu plus son poignard dans ma côte avant de le tourner jusqu'à faire un cercle parfait dans ma peau.

Un nouveau hurlement douloureux traversa ma gorge alors que je perdais connaissance, une nouvelle fois.

Lorsque je parvins à me réveiller, j'étais seule, allongée sur ce matelas alors que je baignais dans mon propre sang, la seule chose qui avait changé depuis le départ de mes parents était les chaînes, qui auparavant menottait mes poignets pendait à présent dans le vide.

Mon soulagement fus de courte durée, ma mère s'engouffra dans la pièce un plateau de soins à la main, comme c'était ironique...

Je vais mourir,

Je veut mourir,

Tuez moi.

-Relève toi, cracha-t-elle froidement, méprisante, cela était tout ce qu'elle représentait pour moi, une vipère, prête à te détruire pour sa famille, mais moi aussi j'étais sa famille et elle semblait l'avoir oublier.

-Tu me dégoûte, dit-elle, un air hautain collé au visage.

Un rictus s'échappa volontairement d'entre mes lèvres, alors que j'encrais mes iris bruns dans les siens.

-Je ne suis que l'ombre de toi maman, quand je partirais, tu prendras ma place alors contente toi d'admirer le spectacle pour le moment.

Sa main heurta violemment ma joue, m'offrant une nouvelle caresse brûlante beaucoup moins douloureuse que celle de mon géniteur.

-Frappe moi tant que tu veux, mes paroles t'ont déjà gravées et cela pour toujours.

Elle imbiba un coton d'alcool cicatrisant, avant de le presser contre mon arcade sourcilière.

-Tu sais Ámbar, tu devrais plutôt me remercier d'être encore en vie au lieu de m'insulter à la moindre occasion.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 18 ⏰

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