Je ne sais plus quoi faire

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Ça fait deux semaines, deux longues semaines terrifiantes.
J'avais envisagé de m'enfuir chaque nuit, chaque nuit silencieuse où je m'allongeais dans son lit, l'attendant, l'attendant. Les nuits sont devenues plus longues, les nuits sont devenues plus silencieuses, même si je détestais Tom Kaulitz, quelque chose dans son absence était inconfortable, cela m'a irrité pendant quelques nuits, pourquoi je me sentais si... vulnérable, je ne me sentais plus protégé, mon protecteur était parti, mais il était aussi mon intrus, mon monstre qui se cachait sous mon lit, mon cauchemar vivant. Ce fut une autre nuit silencieuse, même si je n'étais plus blotti sur son grand lit sombre, j'étais maintenant blotti sur le grand siège à côté de son lit d'hôpital, appuyé sur le côté de celui-ci. J'avais finalement trouvé le courage d'entrer dans sa chambre, j'étais terrifiée à chaque fois que je pensais venir ici, mais ce soir, j'ai juste pris une profonde inspiration et j'ai réussi à franchir cette porte et à entrer. Mon cœur battait contre ma poitrine et ma respiration devenait lourde, mais une fois que j'ai vu son visage, je me suis détendu, quelque chose à propos de l'apparence de l'innocence sur son visage endormi m'a donné ce réconfort écrasant qui m'a presque fait fondre en larmes. Je m'endormis à côté de lui, écoutant son cœur battre, écoutant ses douces respirations, c'était tellement différent. J'avais l'habitude d'écouter sa voix forte crier après moi, sa respiration lourde à cause des cris, mais maintenant il était... inoffensif. Il ne fallut pas longtemps avant que je sois réveillé, j'écarquillai les yeux, un peu effrayé par la noirceur de la pièce, je restai immobile, ne voulant pas bouger, voulant juste écouter. C'est alors que j'ai réalisé que c'était Tom qui m'avait réveillé de son mouvement soudain. Je me levai rapidement et m'éloignai de son chevet et le regardai alors qu'il commençait à remuer. Alors qu'il tournait un peu la tête d'un côté à l'autre avant que ses yeux ne s'ouvrent, mon cœur recommença à se nouer dans ma gorge et je courus hors de la pièce, terrifiée lorsque ses yeux rencontrèrent les miens. Je descendis les escaliers en courant, évitant une fois de plus l'ascenseur. Au moment où j'ai atteint la dernière marche, j'ai trébuché et je me suis écrasé sur le sol froid et brillant de l'hôpital, dérapant un peu. J'ai été rapidement accompagné d'un beau médecin qui m'a mis sur mes pieds "Oh, merci"
dis-je, trop distrait pour sourire. une fois de plus en évitant l'ascenseur. Au moment où j'ai atteint la dernière marche, j'ai trébuché et je me suis écrasé sur le sol froid et brillant de l'hôpital, dérapant un peu. J'ai été rapidement accompagné d'un beau médecin qui m'a mis sur mes pieds "Oh, merci" dis-je, trop distrait pour sourire. une fois de plus en évitant l'ascenseur. Au moment où j'ai atteint la dernière marche, j'ai trébuché et je me suis écrasé sur le sol froid et brillant de l'hôpital, dérapant un peu. J'ai été rapidement accompagné d'un beau médecin qui m'a mis sur mes pieds "Oh, merci" dis-je, trop distrait pour sourire.

"Pas de problème" commença-t-il avec un regard inquiet sur son visage.

Je suis allé m'enfuir mais il m'a attrapé le bras, je me suis retourné vers lui, la colère et la peur dans les yeux "Mademoiselle est-ce que tout va bien ?"
Demanda-t-il en fixant mes veux bleus larmoyants.

"Oui" dis-je agacé, essayant de me dégager de son emprise, mais il refusa de lâcher prise.

"Mademoiselle"Commença-t-il, mais il fut interrompu par un grand cri.

"Enlève ta putain de main d'elle !" cria la voix brisée de Tom dans le couloir, visant le beau docteur qui me tenait par le bras.

Puis j'ai paniqué, j'ai écarté mon bras de lui de manière agressive avant de courir dans le couloir "Taylor !" Tom appela, sa voix perçant mes oreilles, j'avais l'impression qu'il me suivait dans le couloir... me poursuivait dans le couloir, comme un missile verrouillé sur sa cible.

J'ai continué à courir, passant les portes d'entrée avant de traverser le parking et de descendre la rue. Il ne fallut pas longtemps pour que je sois haletant et que je pleure abondamment. J'ai trébuché sur mes propres pieds et j'ai atterri sur mes mains et mes genoux dans du gravier, j'ai haleté aux piqûres de douleur, j'avais l'impression que mes mains étaient continuellement poignardées par des aiguilles pointues. J'ai croisé les jambes et j'ai basculé en arrière et en quatrième en pleurant dans le gâchis de gravier et de sang. Certaines pierres étaient coincées dans ma main, je suis allé essayer d'en retirer une mais un petit coup de coude a envoyé une douleur inconfortable alors j'ai décidé de la laisser tranquille "Je ne sais pas quoi faire" J'ai pleuré, serrant ma main engourdie sur ma poitrine "Je ne sais plus quoi faire" répétai-je en fermant mes yeux tachés.

My living nightmareOù les histoires vivent. Découvrez maintenant